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Dites stop à la fatigue visuelle !
Elle est à l'origine de plusieurs maux
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 11 - 2009

Maux de tête, picotements des yeux… La fatigue visuelle est le lot quotidien de nombreux travailleurs sur écran. Pour y faire face, un traitement ophtalmologique et quelques modifications du lieu de travail permettent de garder bon pied, bon œil !
Maux de tête, picotements des yeux… La fatigue visuelle est le lot quotidien de nombreux travailleurs sur écran. Pour y faire face, un traitement ophtalmologique et quelques modifications du lieu de travail permettent de garder bon pied, bon œil !
Elément de plus en plus incontournable du monde moderne, les ordinateurs font partie du quotidien de millions de salariés. Mais le travail sur écran est accusé de causer des troubles visuels, une sécheresse oculaire, etc. Qu'en est-il réellement ?
ll y a fatigue et fatigue
La fatigue liée au travail sur écran est directement proportionnelle au temps passé devant sa console mais également à la qualité de la vision de l'observateur. Cette sensation peut revêtir trois formes :
- Fatigue visuelle : C'est le phénomène le plus fréquent avec la sensation de ne plus être aussi performant tant sur le plan de la vision qu'intellectuellement. Il s'agit rarement d'une baisse de l'acuité, mais plus souvent d'un déséquilibre binoculaire avec des impressions d'images qui se dédoublent ou deviennent floues. Ce type de fatigue apparaît plus fréquemment si l'amétropie ou la presbytie n'est pas corrigée ;
- Fatigue oculaire : Les yeux qui piquent, irritations, sensations d'œil sec… ces signes caractéristiques sont liés à une insuffisance de sécrétion lacrymale particulièrement mal vécue. Normalement, la fréquence du clignement est de l'ordre de 12 à 20 par minute, permettant la formation d'un nouveau film lacrymal avant la rupture du précédent. Mais le travail sur écran est associé à une diminution de cette fréquence et donc un assèchement de la surface des yeux ;
- Fatigue générale : Cette dernière se manifeste par des maux de tête, mais également des douleurs rachidiennes (mal de dos) liés à des problèmes de posture.
La fatigue peut également avoir une influence directe sur la qualité du travail effectué. Ainsi, plusieurs études témoignent d'un impact délétère sur l'efficience définie par le rythme de lecture et la capacité à intégrer les informations. Ce paramètre peut être apprécié grâce à un photo-oculographe (ou suiveur de regard), qui permet la mesure et l'analyse de la direction du regard par l'enregistrement du parcours oculaire lors du suivi d'une cible en mouvement ou de l'exploration d'un texte. Résultat : cette efficience diminue à mesure que la durée du travail sur écran augmente. Un argument pour ne plus quitter trop tard le travail.
Plus souvent un révélateur de troubles visuels
Si le temps de travail sur écran est trop long, la fatigue peut apparaître du fait de la focalisation sur l'écran mais aussi de l'immobilité liée à des problèmes posturaux. Mais la fatigue peut également survenir beaucoup plus tôt si la personne souffre d'un trouble visuel non corrigé, principalement astigmatisme ou hypermétropie.
Dans les cas d'hypermétropie latente survenant entre 30 et 40 ans, la fatigue intervient plus fréquemment et plus rapidement. Ce type de travail agit alors comme un révélateur de ce trouble de la vue associé à une vision floue de près alors que la vision de loin reste correcte. Si l'hypermétropie est légère, elle peut passer inaperçue. Plus importante, elle peut entraîner un strabisme convergent, une fatigue visuelle importante et des maux de tête.
Lorsque les deux images des deux yeux ne se superposent plus exactement, les personnes peuvent souffrir d'hétérophorie (tendance au strabisme). Le strabisme désigne l'absence de parallélisme entre les axes optiques des deux yeux lors de la fixation d'un point. L'origine du strabisme peut être liée à une forte hypermétropie ou à une origine héréditaire. Selon l'âge auquel il est pris en charge, son traitement varie entre lunettes et gymnastique des yeux ou chirurgie.
La myopie peut, cependant, passer inaperçue car la vision de près (propre au travail sur écran) est inchangée, contrairement à la vision de loin.
Les médecins du travail sont particulièrement attentifs à ces problèmes. Ils n'hésiteront pas à envoyer leur patient vers un ophtalmologiste en cas de suspicion de troubles de la vue ou de pathologie associée.
Cap sur nos conseils anti-fatigue !
Pour éviter ce phénomène de fatigue visuelle, il convient bien entendu de corriger sa vue avec des solutions adaptées : lunettes (avec pour les presbytes des verres de proximité, également appelés verres interview), lentilles (aujourd'hui mieux adaptée) ou chirurgie réfractive pour la myopie.
Ensuite, quelques mesures de bon sens permettent d'améliorer votre environnement de travail : éviter les reflets sur écran ; le recours aux filtres antireflet ne doit se faire qu'en cas d'impossibilité d'autres aménagements, car ils peuvent diminuer le contraste et gêner finalement la lecture ; le champ de vision ne doit pas contenir fenêtre ni source de lumière directe pour éviter l'éblouissement ; l'écran doit ainsi être perpendiculaire à la source de lumière ; utiliser des stores ou des rideaux mobiles empêchant les reflets ; préférer des sources de lumières indirectes (halogènes) ou individuelle (lampe de bureau) ; des plafonniers avec des sources de lumière encadrée (avec des grilles limitant les problèmes de reflet) ; s'imposer des pauses et privilégier l'alternance des tâches ; un changement d'activité (ou de moments de non-fixation de l'écran) doit intervenir soit 5 mn pour 45 mn de travail, ou 15 mn toutes les deux heures selon les experts. Mais des petits breaks visuels toutes les 15 mn peuvent également faire l'affaire. La persistance de la fatigue visuelle chez les autres est probablement liée à un défaut de suivi des conseils donnés par le médecin du travail, d'une absence de correction ergonomique du poste ou encore l'absence de prise en compte des modifications de clignements. Des résultats qui soulignent la nécessité d'une bonne coordination entre médecins du travail et ophtalmologistes pour lutter efficacement contre la fatigue visuelle. Mais les recherches ne se focalisent plus uniquement sur le duo œil-écran mais plutôt sur le nouveau trio corps-œil-écran. De récentes recherches en neurociences ont ainsi souligné que la posture et donc la direction du regard peuvent influer sur la perception de l'information.
Elément de plus en plus incontournable du monde moderne, les ordinateurs font partie du quotidien de millions de salariés. Mais le travail sur écran est accusé de causer des troubles visuels, une sécheresse oculaire, etc. Qu'en est-il réellement ?
ll y a fatigue et fatigue
La fatigue liée au travail sur écran est directement proportionnelle au temps passé devant sa console mais également à la qualité de la vision de l'observateur. Cette sensation peut revêtir trois formes :
- Fatigue visuelle : C'est le phénomène le plus fréquent avec la sensation de ne plus être aussi performant tant sur le plan de la vision qu'intellectuellement. Il s'agit rarement d'une baisse de l'acuité, mais plus souvent d'un déséquilibre binoculaire avec des impressions d'images qui se dédoublent ou deviennent floues. Ce type de fatigue apparaît plus fréquemment si l'amétropie ou la presbytie n'est pas corrigée ;
- Fatigue oculaire : Les yeux qui piquent, irritations, sensations d'œil sec… ces signes caractéristiques sont liés à une insuffisance de sécrétion lacrymale particulièrement mal vécue. Normalement, la fréquence du clignement est de l'ordre de 12 à 20 par minute, permettant la formation d'un nouveau film lacrymal avant la rupture du précédent. Mais le travail sur écran est associé à une diminution de cette fréquence et donc un assèchement de la surface des yeux ;
- Fatigue générale : Cette dernière se manifeste par des maux de tête, mais également des douleurs rachidiennes (mal de dos) liés à des problèmes de posture.
La fatigue peut également avoir une influence directe sur la qualité du travail effectué. Ainsi, plusieurs études témoignent d'un impact délétère sur l'efficience définie par le rythme de lecture et la capacité à intégrer les informations. Ce paramètre peut être apprécié grâce à un photo-oculographe (ou suiveur de regard), qui permet la mesure et l'analyse de la direction du regard par l'enregistrement du parcours oculaire lors du suivi d'une cible en mouvement ou de l'exploration d'un texte. Résultat : cette efficience diminue à mesure que la durée du travail sur écran augmente. Un argument pour ne plus quitter trop tard le travail.
Plus souvent un révélateur de troubles visuels
Si le temps de travail sur écran est trop long, la fatigue peut apparaître du fait de la focalisation sur l'écran mais aussi de l'immobilité liée à des problèmes posturaux. Mais la fatigue peut également survenir beaucoup plus tôt si la personne souffre d'un trouble visuel non corrigé, principalement astigmatisme ou hypermétropie.
Dans les cas d'hypermétropie latente survenant entre 30 et 40 ans, la fatigue intervient plus fréquemment et plus rapidement. Ce type de travail agit alors comme un révélateur de ce trouble de la vue associé à une vision floue de près alors que la vision de loin reste correcte. Si l'hypermétropie est légère, elle peut passer inaperçue. Plus importante, elle peut entraîner un strabisme convergent, une fatigue visuelle importante et des maux de tête.
Lorsque les deux images des deux yeux ne se superposent plus exactement, les personnes peuvent souffrir d'hétérophorie (tendance au strabisme). Le strabisme désigne l'absence de parallélisme entre les axes optiques des deux yeux lors de la fixation d'un point. L'origine du strabisme peut être liée à une forte hypermétropie ou à une origine héréditaire. Selon l'âge auquel il est pris en charge, son traitement varie entre lunettes et gymnastique des yeux ou chirurgie.
La myopie peut, cependant, passer inaperçue car la vision de près (propre au travail sur écran) est inchangée, contrairement à la vision de loin.
Les médecins du travail sont particulièrement attentifs à ces problèmes. Ils n'hésiteront pas à envoyer leur patient vers un ophtalmologiste en cas de suspicion de troubles de la vue ou de pathologie associée.
Cap sur nos conseils anti-fatigue !
Pour éviter ce phénomène de fatigue visuelle, il convient bien entendu de corriger sa vue avec des solutions adaptées : lunettes (avec pour les presbytes des verres de proximité, également appelés verres interview), lentilles (aujourd'hui mieux adaptée) ou chirurgie réfractive pour la myopie.
Ensuite, quelques mesures de bon sens permettent d'améliorer votre environnement de travail : éviter les reflets sur écran ; le recours aux filtres antireflet ne doit se faire qu'en cas d'impossibilité d'autres aménagements, car ils peuvent diminuer le contraste et gêner finalement la lecture ; le champ de vision ne doit pas contenir fenêtre ni source de lumière directe pour éviter l'éblouissement ; l'écran doit ainsi être perpendiculaire à la source de lumière ; utiliser des stores ou des rideaux mobiles empêchant les reflets ; préférer des sources de lumières indirectes (halogènes) ou individuelle (lampe de bureau) ; des plafonniers avec des sources de lumière encadrée (avec des grilles limitant les problèmes de reflet) ; s'imposer des pauses et privilégier l'alternance des tâches ; un changement d'activité (ou de moments de non-fixation de l'écran) doit intervenir soit 5 mn pour 45 mn de travail, ou 15 mn toutes les deux heures selon les experts. Mais des petits breaks visuels toutes les 15 mn peuvent également faire l'affaire. La persistance de la fatigue visuelle chez les autres est probablement liée à un défaut de suivi des conseils donnés par le médecin du travail, d'une absence de correction ergonomique du poste ou encore l'absence de prise en compte des modifications de clignements. Des résultats qui soulignent la nécessité d'une bonne coordination entre médecins du travail et ophtalmologistes pour lutter efficacement contre la fatigue visuelle. Mais les recherches ne se focalisent plus uniquement sur le duo œil-écran mais plutôt sur le nouveau trio corps-œil-écran. De récentes recherches en neurociences ont ainsi souligné que la posture et donc la direction du regard peuvent influer sur la perception de l'information.


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