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Le Niger, ou l'art rupestre
2e Festival Panafricain Alger 2009
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2009

Le pays dont le Sahara jouit d'un remarquable art rupestre, le Niger, sera représenté par une pléade d'artistes au Festival panafricain d'Alger. Des hommes de lettres, du 4e ainsi que du 7 e art témoigneront de l'histoire culturelle de cette région de l'Afrique de l'Ouest.
Le pays dont le Sahara jouit d'un remarquable art rupestre, le Niger, sera représenté par une pléade d'artistes au Festival panafricain d'Alger. Des hommes de lettres, du 4e ainsi que du 7 e art témoigneront de l'histoire culturelle de cette région de l'Afrique de l'Ouest.
Le Niger, officiellement la République du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest steppique, situé entre l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali et le Nigeria. La capitale est Niamey. Les habitants sont des Nigériens (ceux du Nigeria sont des Nigérians). Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique noire et l'Afrique du Nord.
Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole.
Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l'Afrique de l'Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D'autre part, une réserve portant le nom de "Parc du W" (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays : le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Dans le fleuve Niger, les hippopotames sont protégés et se multiplient au point de devenir menaçant pour les populations locales. À la tombée de la nuit, il n'est pas rare qu'ils viennent saccager les cultures du bord du fleuve.
Arts rupestres
Le Niger est très connu par son remarquable art rupestre. Il possède d'ailleurs une grande variété de cet art. Certaines œuvres datent de presque 30.000 ans. Le Niger a un extraordinaire et abondant patrimoine d'art rupestre, celui-ci est supposé être le travail des ancêtres des Touaregs et Berbères d'aujourd'hui. La plupart des gravures se situent dans le nord du Niger, dans le massif d' l'Aïr.
On trouve ces œuvres, dans les differentes régions à Dabous Assode, Iwelen, Tizerzek, Anakom, Tanakom, Ein Fissak, Tahouji et autres.
Il se confirme que l'art rupestre peut devenir une branche culturelle et économique porteuse d'espoirs au Niger. Ainsi des analyses approfondies lui attribuent une place de choix dans le cadre de la promotion du tourisme et tous les observateurs admettent qu'en le sauvegardant, il pourra garantir, dans l'avenir, un impact beaucoup plus important dans bien des domaines.
C'est pourquoi des organismes à caractère touristique et culturel s'engagent à revaloriser l'art rupestre au Nord du Niger afin de lui faire valoir son impact économique au profit des habitants locaux des sites concernés, Dabous, Iwelene, Tirquimisse, Tezirzek, Tanakom et autres.
Leurs buts et de couvrir tous les sites préhistoriques dans le souci de les protéger, de les faire connaître et apprécier. Les gravures rupestres sont des oeuvres d'art très précieuses, des valeurs culturelles vivantes qui doivent permettre au Niger de s'ouvrir au monde.
Nous souhaitons par notre programme d'actions réorganiser et restructurer l'art rupestre tout en essayant de rendre cette branche beaucoup plus instructive, culturelle et économique par rapport à notre région et au monde entier. Mais nous devons rester vigilants car l'art rupestre est très fragile, précieux et irremplaçable.
Littérature
Si la littérature nigérienne n'est pas très fournie, elle n'en est pas moins de belle qualité.
Le grand auteur du Niger est sans doute l'éminent chercheur, enseignant et homme politique, Dr Abdoul Aziz Issa Daouda.
Il fut pendant longtemps président de l'Assemblée nationale du Niger.
Boubou Hama est également un homme de lettres, considéré comme le père de la culture nigérienne, dès la sortie de son ouvrage «Boubou Hama, conteur et Romancier». Ce livre est un essai sur l'illustre écrivain nigérien. L'auteur, qui est professeur de Lettres à l'Université de Niamey, invite les lecteurs, d'abord, à la découverte de Boubou Hama, en apportant réponses à diverses questions sur Boubou Hama, un militant hors-pair au service de l'Afrique et de l'humanité.
Parmi les romanciers de la littérature contemporaine, il y a lieu de citer également Abdoua Kanta "Le Déraciné", (1972), Idé Oumarou "Gros Plan", (1977), Amadou Ousmane "Quinze ans, ça suffit", (1977) et Abdoulaye Mamani (dont il faut souligner le remarquable «Sarraounia», (1980.)
Du côté de la poésie, Abdoulaye Houdou publie dans différentes revues des Sahéliennes qui ne manquent pas d'intérêt, et le calligraphe Hawad explore le nomadisme dans une série de beaux poèmes écrits d'abord dans la langue des Touareg "Caravane de la soif", (1985).
Notons également Mahamadou Halilou "Caprices du destin", (1981) et Amadou Idé «la Camisole» de paille, (1987), également poète, "Cri inachevé" (1984).
Gastronomie
La tradition culinaire du Niger n'a jamais réellement dépassé les frontières nationales alors ne vous attendez pas à savourer des mets très recherchés.
La population consomme la viande (bœuf, mouton et même chèvre) de préférence en brochettes. Parmi les plats typiques, le «kilitchi» est du bœuf séché et pimenté ; le «tô» se présente sous forme d'une boule de mil ou de maïs arrosée de sauce ; les haricots, le sorgho et le riz accompagnent la plupart des préparations.
Le poisson, séché ou fumé, a aussi sa place dans la cuisine traditionnelle. Mais le mil demeure l'ingrédient le plus répandu.
Il s'accommode en galette, en bouillie ou en boisson sucrée.
Si vous avez enfin l'occasion de côtoyer les Touaregs, profitez-en pour goûter leur fameuse «taguila» : c'est un pain cuit dans le sable.
Le Niger, officiellement la République du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest steppique, situé entre l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali et le Nigeria. La capitale est Niamey. Les habitants sont des Nigériens (ceux du Nigeria sont des Nigérians). Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique noire et l'Afrique du Nord.
Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole.
Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l'Afrique de l'Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D'autre part, une réserve portant le nom de "Parc du W" (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays : le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Dans le fleuve Niger, les hippopotames sont protégés et se multiplient au point de devenir menaçant pour les populations locales. À la tombée de la nuit, il n'est pas rare qu'ils viennent saccager les cultures du bord du fleuve.
Arts rupestres
Le Niger est très connu par son remarquable art rupestre. Il possède d'ailleurs une grande variété de cet art. Certaines œuvres datent de presque 30.000 ans. Le Niger a un extraordinaire et abondant patrimoine d'art rupestre, celui-ci est supposé être le travail des ancêtres des Touaregs et Berbères d'aujourd'hui. La plupart des gravures se situent dans le nord du Niger, dans le massif d' l'Aïr.
On trouve ces œuvres, dans les differentes régions à Dabous Assode, Iwelen, Tizerzek, Anakom, Tanakom, Ein Fissak, Tahouji et autres.
Il se confirme que l'art rupestre peut devenir une branche culturelle et économique porteuse d'espoirs au Niger. Ainsi des analyses approfondies lui attribuent une place de choix dans le cadre de la promotion du tourisme et tous les observateurs admettent qu'en le sauvegardant, il pourra garantir, dans l'avenir, un impact beaucoup plus important dans bien des domaines.
C'est pourquoi des organismes à caractère touristique et culturel s'engagent à revaloriser l'art rupestre au Nord du Niger afin de lui faire valoir son impact économique au profit des habitants locaux des sites concernés, Dabous, Iwelene, Tirquimisse, Tezirzek, Tanakom et autres.
Leurs buts et de couvrir tous les sites préhistoriques dans le souci de les protéger, de les faire connaître et apprécier. Les gravures rupestres sont des oeuvres d'art très précieuses, des valeurs culturelles vivantes qui doivent permettre au Niger de s'ouvrir au monde.
Nous souhaitons par notre programme d'actions réorganiser et restructurer l'art rupestre tout en essayant de rendre cette branche beaucoup plus instructive, culturelle et économique par rapport à notre région et au monde entier. Mais nous devons rester vigilants car l'art rupestre est très fragile, précieux et irremplaçable.
Littérature
Si la littérature nigérienne n'est pas très fournie, elle n'en est pas moins de belle qualité.
Le grand auteur du Niger est sans doute l'éminent chercheur, enseignant et homme politique, Dr Abdoul Aziz Issa Daouda.
Il fut pendant longtemps président de l'Assemblée nationale du Niger.
Boubou Hama est également un homme de lettres, considéré comme le père de la culture nigérienne, dès la sortie de son ouvrage «Boubou Hama, conteur et Romancier». Ce livre est un essai sur l'illustre écrivain nigérien. L'auteur, qui est professeur de Lettres à l'Université de Niamey, invite les lecteurs, d'abord, à la découverte de Boubou Hama, en apportant réponses à diverses questions sur Boubou Hama, un militant hors-pair au service de l'Afrique et de l'humanité.
Parmi les romanciers de la littérature contemporaine, il y a lieu de citer également Abdoua Kanta "Le Déraciné", (1972), Idé Oumarou "Gros Plan", (1977), Amadou Ousmane "Quinze ans, ça suffit", (1977) et Abdoulaye Mamani (dont il faut souligner le remarquable «Sarraounia», (1980.)
Du côté de la poésie, Abdoulaye Houdou publie dans différentes revues des Sahéliennes qui ne manquent pas d'intérêt, et le calligraphe Hawad explore le nomadisme dans une série de beaux poèmes écrits d'abord dans la langue des Touareg "Caravane de la soif", (1985).
Notons également Mahamadou Halilou "Caprices du destin", (1981) et Amadou Idé «la Camisole» de paille, (1987), également poète, "Cri inachevé" (1984).
Gastronomie
La tradition culinaire du Niger n'a jamais réellement dépassé les frontières nationales alors ne vous attendez pas à savourer des mets très recherchés.
La population consomme la viande (bœuf, mouton et même chèvre) de préférence en brochettes. Parmi les plats typiques, le «kilitchi» est du bœuf séché et pimenté ; le «tô» se présente sous forme d'une boule de mil ou de maïs arrosée de sauce ; les haricots, le sorgho et le riz accompagnent la plupart des préparations.
Le poisson, séché ou fumé, a aussi sa place dans la cuisine traditionnelle. Mais le mil demeure l'ingrédient le plus répandu.
Il s'accommode en galette, en bouillie ou en boisson sucrée.
Si vous avez enfin l'occasion de côtoyer les Touaregs, profitez-en pour goûter leur fameuse «taguila» : c'est un pain cuit dans le sable.


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