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Un militant de l'art africain
Choukri Mesli expose au Musée national des Arts Modernes
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 07 - 2009

Environ une centaine de toiles du plasticien Choukri Mesli, réalisées avec de la peinture à l'huile, sont exposées au Musée national des Arts Modernes, Mama, à Alger.
Environ une centaine de toiles du plasticien Choukri Mesli, réalisées avec de la peinture à l'huile, sont exposées au Musée national des Arts Modernes, Mama, à Alger.
Le vernissage a été inauguré, hier, par l'auteur, en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi et un nombre important d'amateurs des arts plastiques et d'intellectuels. Ce rendez-vous, organisé sous le haut patronage du président de la Républiqu, s'inscrit dans le cadre du Festival Panafricain Il s'agit de la présentation d'un travail remontant à plusieurs lustres de l'un des fondateurs de l'art moderne et ceux des militants au Front de la libération nationale, FLN. Ivre de passion pour la cause africaine, le peintre intitule cette collection qui orne les cimaises du hall du Mama, «Mesli l' Africain». Le titre de la rencontre se veut très représentatif puisque Mesli raconte à travers des initiales, des noms et des couleurs tels que le jaune, le rouge et l'orange, l'histoire du Continent africain à travers ses cultures, coutumes et traditions. Plusieurs espaces sont consacrés à ce vernissage qui rassemble à l'occasion plusieurs séries dont le sujet est différemment abordé.«C'est un moment émouvant que je partage aujourd'hui avec des visiteurs venus des différentes régions d'Afrique dont certains sont originaires de peuples ethniques. C'est une grande occasion par laquelle je m'adresse à plusieurs peuples au même moment mais aussi dans un seul endroit. Je tiens à dire que ce rendez-vous est un très grand carrefour de rencontres», a estimé le peintre. Effectivement, cette exposition est un croisement de plusieurs cultures africaines dans laquelle Mesli Choukri a signé, « Afrique retrouvée, Afrique en lutte», «Paysage», «Ancêtre», «La fête», «défilé des ancêtres» et bien d'autres.
Mme Toumi qui a assisté à «Mesli l'Africain» a félicité l'auteur en rappelant qu'il a toujours parlé ou fait parler de lui, à travers son parcours, de son algérianité mais aussi de son africanité. «Choukri Mesli est né le 8 novembre 1931 à Tlemcen. Il réalise ses premières gouaches en 1947 et, de 1948 à 1951, est l'élève de Mohamed Racim à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger. Il participe en 1950 à la création de la revue « Soleil » fonde le « Groupe 51 » avec de jeunes poètes et peintres dont Kateb Yacine et M'hamed Issiakhem, et participe au Salon des Orientalistes.En 1953, il organise une exposition de la jeune peinture algérienne avec Sauveur Galliéro et Louis Nallard dans la salle du Crédit municipal d'Alger et obtient le premier prix de la ville d'Alger. En 1954 Choukri Mesli entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et réalise l'année suivante sa première exposition personnelle. Nommé, dès 1962, professeur de peinture à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger, Mesli est en 1963 membre fondateur de l'Union Nationale des Arts Plastiques (UNAP), dont il est secrétaire chargé de la coordination. Il participe aux nombreuses expositions organisées par l'UNAP en Algérie et à l'étranger. En 1967 Choukri Mesli participe avec Denis Martinez à la création du groupe «Aouchem» (Tatouage) dont il organise la première exposition. Entre 1983 et 1985, il réalise à Alger une fresque de cent mètres carrés et trois sculptures, Après la vague d'assassinats, en 1993, des intellectuels algériens, Choukri Mesli est contraint à l'exil et s'installe dans la banlieue parisienne», retrace un document exposé à l'occasion, au MAMA.
Le vernissage a été inauguré, hier, par l'auteur, en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi et un nombre important d'amateurs des arts plastiques et d'intellectuels. Ce rendez-vous, organisé sous le haut patronage du président de la Républiqu, s'inscrit dans le cadre du Festival Panafricain Il s'agit de la présentation d'un travail remontant à plusieurs lustres de l'un des fondateurs de l'art moderne et ceux des militants au Front de la libération nationale, FLN. Ivre de passion pour la cause africaine, le peintre intitule cette collection qui orne les cimaises du hall du Mama, «Mesli l' Africain». Le titre de la rencontre se veut très représentatif puisque Mesli raconte à travers des initiales, des noms et des couleurs tels que le jaune, le rouge et l'orange, l'histoire du Continent africain à travers ses cultures, coutumes et traditions. Plusieurs espaces sont consacrés à ce vernissage qui rassemble à l'occasion plusieurs séries dont le sujet est différemment abordé.«C'est un moment émouvant que je partage aujourd'hui avec des visiteurs venus des différentes régions d'Afrique dont certains sont originaires de peuples ethniques. C'est une grande occasion par laquelle je m'adresse à plusieurs peuples au même moment mais aussi dans un seul endroit. Je tiens à dire que ce rendez-vous est un très grand carrefour de rencontres», a estimé le peintre. Effectivement, cette exposition est un croisement de plusieurs cultures africaines dans laquelle Mesli Choukri a signé, « Afrique retrouvée, Afrique en lutte», «Paysage», «Ancêtre», «La fête», «défilé des ancêtres» et bien d'autres.
Mme Toumi qui a assisté à «Mesli l'Africain» a félicité l'auteur en rappelant qu'il a toujours parlé ou fait parler de lui, à travers son parcours, de son algérianité mais aussi de son africanité. «Choukri Mesli est né le 8 novembre 1931 à Tlemcen. Il réalise ses premières gouaches en 1947 et, de 1948 à 1951, est l'élève de Mohamed Racim à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger. Il participe en 1950 à la création de la revue « Soleil » fonde le « Groupe 51 » avec de jeunes poètes et peintres dont Kateb Yacine et M'hamed Issiakhem, et participe au Salon des Orientalistes.En 1953, il organise une exposition de la jeune peinture algérienne avec Sauveur Galliéro et Louis Nallard dans la salle du Crédit municipal d'Alger et obtient le premier prix de la ville d'Alger. En 1954 Choukri Mesli entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et réalise l'année suivante sa première exposition personnelle. Nommé, dès 1962, professeur de peinture à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger, Mesli est en 1963 membre fondateur de l'Union Nationale des Arts Plastiques (UNAP), dont il est secrétaire chargé de la coordination. Il participe aux nombreuses expositions organisées par l'UNAP en Algérie et à l'étranger. En 1967 Choukri Mesli participe avec Denis Martinez à la création du groupe «Aouchem» (Tatouage) dont il organise la première exposition. Entre 1983 et 1985, il réalise à Alger une fresque de cent mètres carrés et trois sculptures, Après la vague d'assassinats, en 1993, des intellectuels algériens, Choukri Mesli est contraint à l'exil et s'installe dans la banlieue parisienne», retrace un document exposé à l'occasion, au MAMA.


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