Le Groupe des huit grands pays industrialisés (G8) est parvenu à un accord dans le domaine environnemental, inscrivant ainsi pour la première fois, noir sur blanc, que le réchauffement climatique ne devait pas excéder deux degrés Celsius par rapport à l'ère préindustrielle. "Alors qu'il existe des signes de stabilisation, et notamment une reprise des marchés boursiers, une diminution des écarts sur les taux d'intérêt et une reprise de la confiance des entreprises et des consommateurs, la situation reste incertaine et des risques importants continuent de peser sur la stabilité économique et financière", lit-on dans le communiqué final du G8. Le Groupe des huit grands pays industrialisés (G8) est parvenu à un accord dans le domaine environnemental, inscrivant ainsi pour la première fois, noir sur blanc, que le réchauffement climatique ne devait pas excéder deux degrés Celsius par rapport à l'ère préindustrielle. "Alors qu'il existe des signes de stabilisation, et notamment une reprise des marchés boursiers, une diminution des écarts sur les taux d'intérêt et une reprise de la confiance des entreprises et des consommateurs, la situation reste incertaine et des risques importants continuent de peser sur la stabilité économique et financière", lit-on dans le communiqué final du G8. Au vu de cette analyse de la situation, qui reprend mot pour mot celle faite, il y a un mois, par les ministres des Finances du G8, les dirigeants se sont montrés souples concernant le calendrier de mise en place de stratégies dites de sortie de crise. Les dirigeants du G8 estiment que ce défi ne peut être relevé que par une action au niveau mondial et reprennent à leur compte l'objectif d'une réduction d'au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur toute la planète d'ici 2050. Le G8 a décidé de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à 1990 et de "80% ou plus" celles des pays industrialisés, afin de limiter le réchauffement global à 2°C, selon la déclaration finale du sommet de L'Aquila. "Nous reconnaissons l'avis scientifique général, selon lequel l'augmentation de la température moyenne globale au-dessus du niveau pré-industriel ne devrait pas dépasser 2°C", indiquent les huit dirigeants dans cette déclaration. "Ce défi mondial ne peut être relevé que par une action mondiale. C'est pourquoi nous réitérons notre volonté de partager avec tous les pays l'objectif d'une réduction d'au moins 50% des émissions mondiales d'ici 2050 (...). Nous soutenons également l'objectif d'une réduction cumulée des émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés de 80% ou plus d'ici 2050 par rapport à 1990 ou à des années plus récentes". Cette dernière phrase laisse la porte ouverte aux Etats-Unis qui se sont engagés sur des réductions de plus de 80% en 2050 de leurs émissions nationales par rapport à 2005. "Les résultats du G8 sont insuffisants" sur le changement climatique, a estimé jeudi à L'Aquila (centre de l'Italie) le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Les dirigeants du G8 avaient une occasion unique qui risque de ne plus se présenter", a-t-il poursuivi, en regrettant l'absence d'engagement à moyen terme. Il regrette l'absence d'objectif à moyen terme en 2020, même s'il se félicite de l'objectif du G8 de réduire de 80% les émissions des pays industrialisés d'ici 2050, a insisté le porte-parole, Yves Sorokobi. "Nous avons besoin d'un objectif à moyen terme pour nous assurer que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2050", a souligné M. Ban dans sa déclaration. Il indique "comprendre la pression politique qui pèse sur les dirigeants, mais les évidences scientifiques (du réchauffement climatique) nous montrent que nous devons agir rapidement". Pour le secrétaire général de l'ONU, le sommet qu'il organise en septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, sera "l'occasion de la dernière chance". M. Ban considère qu'"il y va de l'autorité morale de la communauté internationale et de l'ONU et de son autorité personnelle compte tenu de son engagement sur le climat", a ajouté le porte-parole. Néanmoins, il "refuse de considérer la possibilité d'un échec à Copenhague", où doit être conclu en décembre un nouvel accord climatique multilatéral, sous l'égide de l'ONU. Au vu de cette analyse de la situation, qui reprend mot pour mot celle faite, il y a un mois, par les ministres des Finances du G8, les dirigeants se sont montrés souples concernant le calendrier de mise en place de stratégies dites de sortie de crise. Les dirigeants du G8 estiment que ce défi ne peut être relevé que par une action au niveau mondial et reprennent à leur compte l'objectif d'une réduction d'au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur toute la planète d'ici 2050. Le G8 a décidé de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à 1990 et de "80% ou plus" celles des pays industrialisés, afin de limiter le réchauffement global à 2°C, selon la déclaration finale du sommet de L'Aquila. "Nous reconnaissons l'avis scientifique général, selon lequel l'augmentation de la température moyenne globale au-dessus du niveau pré-industriel ne devrait pas dépasser 2°C", indiquent les huit dirigeants dans cette déclaration. "Ce défi mondial ne peut être relevé que par une action mondiale. C'est pourquoi nous réitérons notre volonté de partager avec tous les pays l'objectif d'une réduction d'au moins 50% des émissions mondiales d'ici 2050 (...). Nous soutenons également l'objectif d'une réduction cumulée des émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés de 80% ou plus d'ici 2050 par rapport à 1990 ou à des années plus récentes". Cette dernière phrase laisse la porte ouverte aux Etats-Unis qui se sont engagés sur des réductions de plus de 80% en 2050 de leurs émissions nationales par rapport à 2005. "Les résultats du G8 sont insuffisants" sur le changement climatique, a estimé jeudi à L'Aquila (centre de l'Italie) le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Les dirigeants du G8 avaient une occasion unique qui risque de ne plus se présenter", a-t-il poursuivi, en regrettant l'absence d'engagement à moyen terme. Il regrette l'absence d'objectif à moyen terme en 2020, même s'il se félicite de l'objectif du G8 de réduire de 80% les émissions des pays industrialisés d'ici 2050, a insisté le porte-parole, Yves Sorokobi. "Nous avons besoin d'un objectif à moyen terme pour nous assurer que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2050", a souligné M. Ban dans sa déclaration. Il indique "comprendre la pression politique qui pèse sur les dirigeants, mais les évidences scientifiques (du réchauffement climatique) nous montrent que nous devons agir rapidement". Pour le secrétaire général de l'ONU, le sommet qu'il organise en septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, sera "l'occasion de la dernière chance". M. Ban considère qu'"il y va de l'autorité morale de la communauté internationale et de l'ONU et de son autorité personnelle compte tenu de son engagement sur le climat", a ajouté le porte-parole. Néanmoins, il "refuse de considérer la possibilité d'un échec à Copenhague", où doit être conclu en décembre un nouvel accord climatique multilatéral, sous l'égide de l'ONU.