Les études publiées récemment dans la revue Diabetologia "ne permettent pas d'établir de lien" entre la prise d'analogues de l'insuline, notamment la glargine (Lantus/Optisulin), et la survenue de cancer, a conclu l'Agence européenne du médicament (EMEA). L'EMEA et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) "confirment aux patients qu'il n'y a pas lieu de modifier leur traitement", a indiqué jeudi l'Afssaps dans un communiqué. L'insuline glargine est autorisée dans l'Union européenne depuis le 9 juin 2000 pour le traitement du diabète chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant de plus de six ans et est commercialisée dans les 27 pays de l'UE. Deux médicaments en contenant, Lantus et Optisulin, sont commercialisés par Sanofi-Aventis. En France, environ 300.000 personnes diabétiques sont traitées avec de l'insuline glargine. Deux des quatre études publiées en juin dans la revue Diabetologia, suggéraient un lien possible entre le développement d'un cancer du sein et la prise d'insuline glargine. Une troisième étude retrouvait une augmentation du risque de cancer (sans préciser la nature des cancers) avec toutes les insulines. Une quatrième étude ne montrait pas d'augmentation du risque pour des cancers tels que sein, pancréas, colo-rectal et prostate. "A l'issue de l'analyse de ces études, l'EMEA conclut que compte tenu des biais méthodologiques identifiés, ces études ne permettent pas d'établir de lien entre la prise d'insuline glargine et l'augmentation du risque de cancer. Leurs résultats sont en outre contradictoires", a indiqué l'Afssaps qui, par ailleurs, "recommande aux patients de poursuivre leur traitement par insuline, et les met en garde contre toute modification de leur traitement sans avis. médical". Les études publiées récemment dans la revue Diabetologia "ne permettent pas d'établir de lien" entre la prise d'analogues de l'insuline, notamment la glargine (Lantus/Optisulin), et la survenue de cancer, a conclu l'Agence européenne du médicament (EMEA). L'EMEA et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) "confirment aux patients qu'il n'y a pas lieu de modifier leur traitement", a indiqué jeudi l'Afssaps dans un communiqué. L'insuline glargine est autorisée dans l'Union européenne depuis le 9 juin 2000 pour le traitement du diabète chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant de plus de six ans et est commercialisée dans les 27 pays de l'UE. Deux médicaments en contenant, Lantus et Optisulin, sont commercialisés par Sanofi-Aventis. En France, environ 300.000 personnes diabétiques sont traitées avec de l'insuline glargine. Deux des quatre études publiées en juin dans la revue Diabetologia, suggéraient un lien possible entre le développement d'un cancer du sein et la prise d'insuline glargine. Une troisième étude retrouvait une augmentation du risque de cancer (sans préciser la nature des cancers) avec toutes les insulines. Une quatrième étude ne montrait pas d'augmentation du risque pour des cancers tels que sein, pancréas, colo-rectal et prostate. "A l'issue de l'analyse de ces études, l'EMEA conclut que compte tenu des biais méthodologiques identifiés, ces études ne permettent pas d'établir de lien entre la prise d'insuline glargine et l'augmentation du risque de cancer. Leurs résultats sont en outre contradictoires", a indiqué l'Afssaps qui, par ailleurs, "recommande aux patients de poursuivre leur traitement par insuline, et les met en garde contre toute modification de leur traitement sans avis. médical".