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Le QI et le poids à la naissance diminuent
Conséquence de l'exposition du fœtus à la pollution
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 08 - 2009

Les femmes enceintes doivent décidément se méfier de la pollution. En avril 2009, la pollution atmosphérique avait été liée à une diminution du poids du bébé à la naissance. Aujourd'hui, une nouvelle étude américaine montre qu'elle aurait un impact négatif sur le développement du cerveau des foetus. A l'âge de 5 ans, les enfants présenteraient un quotient intellectuel (QI) plus faible.
Les femmes enceintes doivent décidément se méfier de la pollution. En avril 2009, la pollution atmosphérique avait été liée à une diminution du poids du bébé à la naissance. Aujourd'hui, une nouvelle étude américaine montre qu'elle aurait un impact négatif sur le développement du cerveau des foetus. A l'âge de 5 ans, les enfants présenteraient un quotient intellectuel (QI) plus faible.
Réalisée sur des femmes enceintes puis sur leurs enfants, cette étude américaine a été faite en deux temps par l'équipe du Dr Frederica Perera, de la Columbia University de New York. Tout d'abord, des femmes enceintes vivant dans les quartiers pollués de New-York ont été suivies. Leur air environnent a pu être étudié grâce à des dispositifs d'analyses portables. Une fois né, chaque enfant a été suivi par des pédiatres jusqu'à un test final à l'âge de 5 ans pour calculer leur QI. Résultat : ceux dont la mère était dans un environnement plus pollué que les autres lors de leur gestation ont obtenu des résultats aux tests de QI inférieurs de 4 à 5 points.
Il faut souligner qu'une différence de 4 ou 5 points dans un test de QI ne va pas entraîner de différence notable dans l'épanouissement de l'enfant. Il sera tout aussi capable de lire ou d'écrire. Néanmoins, ces résultats tendent à montrer que l'environnement au cours de la grossesse peut avoir une influence sur le développement du cerveau de l'enfant.
Les méfaits de la pollution pour les femmes enceintes ne s'arrêtent pas là. En effet, Le niveau de pollution aurait un impact sur le poids d'un bébé à la naissance. La pollution liée au trafic routier serait davantage mise en cause, surtout lors du 1er et du dernier trimestre de grossesse. Les bébés exposés à de fortes concentrations auraient un poids plus faible, voire beaucoup plus faible que les autres.
La pollution atmosphérique peut être très dangereuse et peut causer des maladies respiratoires : les particules fines se déposent dans les bronches et altèrent le système respiratoire. L'exposition des femmes enceintes à cette pollution serait également dangereuse pour le développement des enfants : les particules polluantes réduiraient l'activité cellulaire ou le passage d'oxygène et de nutriments entre la mère et le foetus.
C'est en tout cas ce que démontrent les résultats d'une enquête scientifique récente. L'étude a été menée sur 336 000 naissances, qui ont eu lieu entre 1999 et 2003. Les mères ont été interrogées sur leur statut marital, leur éducation, si elles étaient fumeuses ou non et surtout l'endroit où elle vivait pendant la grossesse. L'étude quotidienne de la pollution atmosphérique fournie par l'Agence de Protection Environnementale Américaine, a permis aux chercheurs de relier la pollution et le poids des bébés. Ils ont alors constaté de fortes concentrations en polluants, notamment produits par le trafic routier, semblent ainsi ralentir le développement foetal. Mais d'autres recherches doivent être menées pour écarter les autres causes éventuelles, telles que la génétique, la situation socio-économique, l'alimentation...
Réalisée sur des femmes enceintes puis sur leurs enfants, cette étude américaine a été faite en deux temps par l'équipe du Dr Frederica Perera, de la Columbia University de New York. Tout d'abord, des femmes enceintes vivant dans les quartiers pollués de New-York ont été suivies. Leur air environnent a pu être étudié grâce à des dispositifs d'analyses portables. Une fois né, chaque enfant a été suivi par des pédiatres jusqu'à un test final à l'âge de 5 ans pour calculer leur QI. Résultat : ceux dont la mère était dans un environnement plus pollué que les autres lors de leur gestation ont obtenu des résultats aux tests de QI inférieurs de 4 à 5 points.
Il faut souligner qu'une différence de 4 ou 5 points dans un test de QI ne va pas entraîner de différence notable dans l'épanouissement de l'enfant. Il sera tout aussi capable de lire ou d'écrire. Néanmoins, ces résultats tendent à montrer que l'environnement au cours de la grossesse peut avoir une influence sur le développement du cerveau de l'enfant.
Les méfaits de la pollution pour les femmes enceintes ne s'arrêtent pas là. En effet, Le niveau de pollution aurait un impact sur le poids d'un bébé à la naissance. La pollution liée au trafic routier serait davantage mise en cause, surtout lors du 1er et du dernier trimestre de grossesse. Les bébés exposés à de fortes concentrations auraient un poids plus faible, voire beaucoup plus faible que les autres.
La pollution atmosphérique peut être très dangereuse et peut causer des maladies respiratoires : les particules fines se déposent dans les bronches et altèrent le système respiratoire. L'exposition des femmes enceintes à cette pollution serait également dangereuse pour le développement des enfants : les particules polluantes réduiraient l'activité cellulaire ou le passage d'oxygène et de nutriments entre la mère et le foetus.
C'est en tout cas ce que démontrent les résultats d'une enquête scientifique récente. L'étude a été menée sur 336 000 naissances, qui ont eu lieu entre 1999 et 2003. Les mères ont été interrogées sur leur statut marital, leur éducation, si elles étaient fumeuses ou non et surtout l'endroit où elle vivait pendant la grossesse. L'étude quotidienne de la pollution atmosphérique fournie par l'Agence de Protection Environnementale Américaine, a permis aux chercheurs de relier la pollution et le poids des bébés. Ils ont alors constaté de fortes concentrations en polluants, notamment produits par le trafic routier, semblent ainsi ralentir le développement foetal. Mais d'autres recherches doivent être menées pour écarter les autres causes éventuelles, telles que la génétique, la situation socio-économique, l'alimentation...


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