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Raouraoua : machine arrière, toute…
La chronique de Abdou Seghouani
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 08 - 2009

Raouraoua II n'a pas pu être conséquent avec lui-même, puisque toutes les décisions qu'il a pris en solo, il les a, sous la contrainte et la pression, annulées intégralement, ou partiellement. Si Raouraoua était à la tête d'une formation politique, on aurait dit qu'il a agi de la sorte par souci électoraliste, mais comme il est gestionnaire d'une Fédération nationale de football, on ne peut que qualifier ses non décisions d'incohérences caractérisées. En six mois, tout ne peut être évalué objectivement, accordons-le.
Finalement rien de ce qu'a décidé Raouraoua II n'a été matérialisé. Le professionnalisme du football a été ajourné pour la saison prochaine, alors qu'il devait être institutionnalisé durant la saison dont l'entame sera effectuée aujourd'hui. En direction des clubs il a ordonné l'affiliation de 8 catégories : U13, U14, U15, U16, U17, 18, U 19 et U 20, mais il n'en fut rien. Prétextant moult anomalies, à l'image du déficit en stades, les clubs ont réussi à infléchir cet arrêt de Raouraoua. La poire a été partagée en deux, chacune des deux parties s'en est tirée à bon compte. Au lieu des 8 catégories exigées, on ne retient que 6 catégories : U13, U14, U15, U16, U17, et U20. Bien entendu, l'U 20 regroupe en son sein les U18, U19 et U20. Avec cette ingéniosité trouvée, c'est tout le génie des FAfiens et des footeux qui s'est bien manifesté. Encore : Des joueurs, trentenaires de leur état, sont empêchés de jouer dans les paliers inférieurs. Devant l'insistance de ces derniers et parce que l'interdiction est sans fondements, quand bien même elle devait permettre l'émergence de jeunes joueurs, voilà que la LNF fait marche arrière. Enfin, pas tout à fait. Là encore, le melon, pas la poire, est à moitié entrecoupé. Il est demandé à ces trentenaires de trouver des clubs preneurs à raison de 3 joueurs par club. Et le tour est joué. La grogne de la D2 est étouffée. Même le boycott envisagé n'a plus sa raison d'être, puisque les présidents de clubs même réunis dans «les cafés et restaurants», ont eu raison d'une FAF dont les décisions sont, le moins que l'on puisse dire, variables, en fonction des rapports de force. Ou même de la direction du vent… Il est convenu que la relégation en D2 concernera deux clubs et qu'un seul club sera touché par l'accession. Sur un autre chapitre, celui de la création de l'académie du football, n'a-t-on pas, dans un passé, pas si lointain, entendu M. Raouraoua afficher son opposition nette et sans équivoque par rapport à cette création ? Lors de sa dernière sortie médiatique, la FAF compte en créer 3 nouvelles…
Toujours lors de sa toute dernière conférence de presse, même s'il n'en a soufflé mot, il devient significatif d'apprendre que les juniors, devant jouer les éliminatoires, de la Coupe d'Afrique les concernant, ont été convoqués, samedi dernier, à un stage de préparation sans l'entraîneur devant les encadrer, car non encore nommé. Ledit stage, clôturé, à Dar Diaf mardi passé a été assuré par l'entraîneur des gardiens de buts et un responsables permanent chargé des jeunes talents. En somme, en comptabilisant les décisions, au nombre de 5, sur lesquelles Raouraoua a fait totalement ou partiellement marche arrière, force sera de reconnaître qu'à la FAF rien n'est pris au sérieux. Puisque Raouraoua n'a fait qu'agiter un épouvantail décisionnel que ses vis-à-vis des clubs ont esquivé, sans qu'aucune des parties ne soit offensée. Ainsi, la FAF a sauvé sa face. Les clubs, aussi. «Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil». Mais dans cette histoire de décisions et de non décisions, dont le burlesque a atteint un seuil intolérable, la FAF a tout perdu. Elle a perdu le pari de sa crédibilité, du fait de la légèreté des décisions qu'elle prend hâtivement et sans large consultation. La preuve… Cependant, concédons à la FAF, de l'ancien/nouveau boss, sa quête souvent couronnée, de renflouer ses caisses. En plus de 35 milliards de centimes que le MJS lui a accordé, la FAF a pu, engranger d'autres ressources à travers des sponsors très généreux.
Jusque-là, peut-on assurer que l'argent est le seul domaine devant lequel la FAF en fait jamais marche arrière ?
Raouraoua II n'a pas pu être conséquent avec lui-même, puisque toutes les décisions qu'il a pris en solo, il les a, sous la contrainte et la pression, annulées intégralement, ou partiellement. Si Raouraoua était à la tête d'une formation politique, on aurait dit qu'il a agi de la sorte par souci électoraliste, mais comme il est gestionnaire d'une Fédération nationale de football, on ne peut que qualifier ses non décisions d'incohérences caractérisées. En six mois, tout ne peut être évalué objectivement, accordons-le.
Finalement rien de ce qu'a décidé Raouraoua II n'a été matérialisé. Le professionnalisme du football a été ajourné pour la saison prochaine, alors qu'il devait être institutionnalisé durant la saison dont l'entame sera effectuée aujourd'hui. En direction des clubs il a ordonné l'affiliation de 8 catégories : U13, U14, U15, U16, U17, 18, U 19 et U 20, mais il n'en fut rien. Prétextant moult anomalies, à l'image du déficit en stades, les clubs ont réussi à infléchir cet arrêt de Raouraoua. La poire a été partagée en deux, chacune des deux parties s'en est tirée à bon compte. Au lieu des 8 catégories exigées, on ne retient que 6 catégories : U13, U14, U15, U16, U17, et U20. Bien entendu, l'U 20 regroupe en son sein les U18, U19 et U20. Avec cette ingéniosité trouvée, c'est tout le génie des FAfiens et des footeux qui s'est bien manifesté. Encore : Des joueurs, trentenaires de leur état, sont empêchés de jouer dans les paliers inférieurs. Devant l'insistance de ces derniers et parce que l'interdiction est sans fondements, quand bien même elle devait permettre l'émergence de jeunes joueurs, voilà que la LNF fait marche arrière. Enfin, pas tout à fait. Là encore, le melon, pas la poire, est à moitié entrecoupé. Il est demandé à ces trentenaires de trouver des clubs preneurs à raison de 3 joueurs par club. Et le tour est joué. La grogne de la D2 est étouffée. Même le boycott envisagé n'a plus sa raison d'être, puisque les présidents de clubs même réunis dans «les cafés et restaurants», ont eu raison d'une FAF dont les décisions sont, le moins que l'on puisse dire, variables, en fonction des rapports de force. Ou même de la direction du vent… Il est convenu que la relégation en D2 concernera deux clubs et qu'un seul club sera touché par l'accession. Sur un autre chapitre, celui de la création de l'académie du football, n'a-t-on pas, dans un passé, pas si lointain, entendu M. Raouraoua afficher son opposition nette et sans équivoque par rapport à cette création ? Lors de sa dernière sortie médiatique, la FAF compte en créer 3 nouvelles…
Toujours lors de sa toute dernière conférence de presse, même s'il n'en a soufflé mot, il devient significatif d'apprendre que les juniors, devant jouer les éliminatoires, de la Coupe d'Afrique les concernant, ont été convoqués, samedi dernier, à un stage de préparation sans l'entraîneur devant les encadrer, car non encore nommé. Ledit stage, clôturé, à Dar Diaf mardi passé a été assuré par l'entraîneur des gardiens de buts et un responsables permanent chargé des jeunes talents. En somme, en comptabilisant les décisions, au nombre de 5, sur lesquelles Raouraoua a fait totalement ou partiellement marche arrière, force sera de reconnaître qu'à la FAF rien n'est pris au sérieux. Puisque Raouraoua n'a fait qu'agiter un épouvantail décisionnel que ses vis-à-vis des clubs ont esquivé, sans qu'aucune des parties ne soit offensée. Ainsi, la FAF a sauvé sa face. Les clubs, aussi. «Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil». Mais dans cette histoire de décisions et de non décisions, dont le burlesque a atteint un seuil intolérable, la FAF a tout perdu. Elle a perdu le pari de sa crédibilité, du fait de la légèreté des décisions qu'elle prend hâtivement et sans large consultation. La preuve… Cependant, concédons à la FAF, de l'ancien/nouveau boss, sa quête souvent couronnée, de renflouer ses caisses. En plus de 35 milliards de centimes que le MJS lui a accordé, la FAF a pu, engranger d'autres ressources à travers des sponsors très généreux.
Jusque-là, peut-on assurer que l'argent est le seul domaine devant lequel la FAF en fait jamais marche arrière ?


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