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L'écrivain foisonnant au verbe acerbe
La «plume d'or» décernée à Amine Zaoui
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 09 - 2009

Le romancier et nouvelliste algérien Amine Zaoui, un écrivain prolifique dans les deux langues, arabe et français, dépeint les maux de sa société dans un style particulier et une esthétique recherchée, faisant de lui, l'archétype du romancier de la résistance au verbe acerbe et anticonformiste.
Amine Zaoui est un passionné des bibliothèques. Il s'est découvert cette vertu dès sa tendre enfance et allait, avec le temps, confirmer tout son talent là où la culture se faisait entendre. Son dernier passage à la tête de la Bibliothèque nationale, il l'avait marqué par une floraison d'activités et d'événements, faisant de cet espace un repère majeur de la culture en Algérie.
C'est ce talent qui s'est vu, une fois de plus, récompensé avant-hier en soirée de la plume d'or dédiée à la pensée et la créativité, par l'Assemblée populaire de Sidi M'hamed (Alger).
Ecrivain foisonnant, Amin Zaoui a cette particularité d'avoir, dans toute son oeuvre, mis en avant son penchant à transcender les tabous.
Un penchant que les critiques littéraires ne cessent de ressasser, au moment où ce chantre de l'amour mais, aussi, épris d'histoire et ancré dans le terroir de sa société, met toute sa verve littéraire au service de son pays.
C'est ce qui apparaît dans son dernier roman, "La chambre de la vierge impure" où l'auteur qui, à travers une histoire d'amour entre un jeune Algérien enlevé par un groupe terroriste et enrôlé dans leur entreprise macabre, de force, et une jeune fille fanatique, dans un camp d'entraînement islamiste, cherchait à mettre en relief les traditions de résistance du peuple algérien.
De cette histoire d'amour, entre ces deux jeunes, Zaoui étale tout son talent de narrateur, que sa mère lui avait transmis, faisant qu'à l'intérieur de ce récit qui frôle la fable, il y a également des situations bien réelles d'une société en butte à l'extrémisme et l'intolérance.
La dualité décelée dans l'œuvre de Zaoui, c'est-à-dire un questionnement acharné du vécu et de la mémoire collective de la société ainsi qu'un penchant presque naturel à la fiction, l'auteur l'explique par sa relation avec son père, avec qui, il a appris l'écriture et qui l'avait mis, se plait-t-il à dire, sur la voie de la culture savante. Sa mère, elle, l'avait bercé dans sa culture orale et son univers fabuleux.
Pour cet auteur, qui croit que «l'écriture débute par une aventure et demeure une aventure», la quête de transformer l'univers des récits de la mère avec ses personnages fabuleux en une prose savante n'est pas une œuvre aisée.
Le romancier et nouvelliste algérien Amine Zaoui, un écrivain prolifique dans les deux langues, arabe et français, dépeint les maux de sa société dans un style particulier et une esthétique recherchée, faisant de lui, l'archétype du romancier de la résistance au verbe acerbe et anticonformiste.
Amine Zaoui est un passionné des bibliothèques. Il s'est découvert cette vertu dès sa tendre enfance et allait, avec le temps, confirmer tout son talent là où la culture se faisait entendre. Son dernier passage à la tête de la Bibliothèque nationale, il l'avait marqué par une floraison d'activités et d'événements, faisant de cet espace un repère majeur de la culture en Algérie.
C'est ce talent qui s'est vu, une fois de plus, récompensé avant-hier en soirée de la plume d'or dédiée à la pensée et la créativité, par l'Assemblée populaire de Sidi M'hamed (Alger).
Ecrivain foisonnant, Amin Zaoui a cette particularité d'avoir, dans toute son oeuvre, mis en avant son penchant à transcender les tabous.
Un penchant que les critiques littéraires ne cessent de ressasser, au moment où ce chantre de l'amour mais, aussi, épris d'histoire et ancré dans le terroir de sa société, met toute sa verve littéraire au service de son pays.
C'est ce qui apparaît dans son dernier roman, "La chambre de la vierge impure" où l'auteur qui, à travers une histoire d'amour entre un jeune Algérien enlevé par un groupe terroriste et enrôlé dans leur entreprise macabre, de force, et une jeune fille fanatique, dans un camp d'entraînement islamiste, cherchait à mettre en relief les traditions de résistance du peuple algérien.
De cette histoire d'amour, entre ces deux jeunes, Zaoui étale tout son talent de narrateur, que sa mère lui avait transmis, faisant qu'à l'intérieur de ce récit qui frôle la fable, il y a également des situations bien réelles d'une société en butte à l'extrémisme et l'intolérance.
La dualité décelée dans l'œuvre de Zaoui, c'est-à-dire un questionnement acharné du vécu et de la mémoire collective de la société ainsi qu'un penchant presque naturel à la fiction, l'auteur l'explique par sa relation avec son père, avec qui, il a appris l'écriture et qui l'avait mis, se plait-t-il à dire, sur la voie de la culture savante. Sa mère, elle, l'avait bercé dans sa culture orale et son univers fabuleux.
Pour cet auteur, qui croit que «l'écriture débute par une aventure et demeure une aventure», la quête de transformer l'univers des récits de la mère avec ses personnages fabuleux en une prose savante n'est pas une œuvre aisée.


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