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«Le marché du ciment échappe à tout contrôle»
Selon le président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB)
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 11 - 2009

«Il y a un déficit flagrant des matériaux de construction», notamment le ciment, a affirmé hier le président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB), Ahmed Bengaoud, lors d'un point de presse organisé au siège national de l'Union.
«Il y a un déficit flagrant des matériaux de construction», notamment le ciment, a affirmé hier le président de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB), Ahmed Bengaoud, lors d'un point de presse organisé au siège national de l'Union.
Cette pénurie qui touche également le sable, a engendré, selon M. Bengaoud, des retards importants dans la réception des programmes de construction, pire encore, des entrepreneurs sont carrément contraints de mettre la clé sous le paillasson à cause de cette situation. La production nationale de ciment, estimée à 18 millions de tonnes/an, est pourtant jugée «suffisante» par le président de l'UNEB, qui dénonce que ce matériau fait l'objet d'une «très forte spéculation» qui a commencé début 2009. Pour étayer son propos, le conférencier affirme que «90% du million de logements ont été réalisés jusqu'à présent alors que le gros des ponts et des gros œuvres entrant dans le cadre du mégaprojet de l'autoroute-Est-Ouest ont été achevés». «Si l'on doit en déduire une chose, c'est que la pénurie constatée autour du ciment n'a pas lieu d'être. Ce matériau existe en quantité. A mon avis, les pouvoirs publics devront exercer plus de contrôle autour des usines qui le fabriquent car, à l'heure actuelle, trop de trafic entoure le marché du ciment. Nous le disons clairement, le marché du ciment échappe à tout contrôle», affirme Bengaoud ajoutant que les pouvoirs publics ont cette possibilité, si cette quantité s'avérait insuffisante, de recourir à l'importation mais à condition que celle-ci soit «rationnelle». Pour lui, le gouvernement ferait mieux d'importer durant les périodes où l'activité du bâtiment enregistre son pic, c'est-à-dire durant la période été-automne-printemps, et non pas durant la période hivernale où la plupart des projets de construction sont à l'arrêt. Toujours en matière d'importation, le président de l'UNEB s'interroge pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas encore importé les 2 millions de tonnes dont le premier ministre, Ahmed Ouyahia, en avait fait l'annonce dès le mois de mai dernier. «Semaine après semaine, on nous dit que les 2 millions de tonnes vont être importés sous peu. Six mois après, on ne voit rien venir», regrette Bengaoud. «Il faut que le ministère du Commerce fasse valoir son rôle de régulateur ce que nous ne voyons pas malheureusement. Pour notre part, nous sommes contre le business sur les matériaux de construction, y compris le ciment, et nous nous démarquons de ces soi-disant entrepreneurs qui s'adonnent à la sale besogne de la spéculation», a dit Bengaoud. La marge de manœuvre pour un sac de ciment revient à 40DA sur le marché de gros et 60DA au niveau du détail, alors que le citoyen lambda le paye entre 750 et 800DA/le sac, indique le conférencier qui appelle le gouvernement à «actualiser» les prix. D'autre part, le conférencier a dénoncé les «conditions fort pénalisantes» introduites par le gouvernement en ce qui concerne la qualification des entreprises du BTPH. «Rares sont les entreprises du bâtiment qui sont notées à hauteur de 7 ou 8 points. Parmi ces rares exceptions, nous citons le groupe Cosider dont la notation est de 9 points», explique M. Bengaoud qui regrette que des entreprises étrangères s'installent en Algérie et se voient confier des projets, le tout sans dépenser le moindre sou, et qui de surcroit, exercent avec des dossiers falsifiés. « Pas seulement, puisque ces entreprises, en plus de réaliser des projets qui ne tiennent pas, pour certains, une année, ont cette fâcheuse tendance à recourir à des sous-traitants algériens dont elles exploitent et le matériel et le personnel», s'exclame le conférencier.
Cette pénurie qui touche également le sable, a engendré, selon M. Bengaoud, des retards importants dans la réception des programmes de construction, pire encore, des entrepreneurs sont carrément contraints de mettre la clé sous le paillasson à cause de cette situation. La production nationale de ciment, estimée à 18 millions de tonnes/an, est pourtant jugée «suffisante» par le président de l'UNEB, qui dénonce que ce matériau fait l'objet d'une «très forte spéculation» qui a commencé début 2009. Pour étayer son propos, le conférencier affirme que «90% du million de logements ont été réalisés jusqu'à présent alors que le gros des ponts et des gros œuvres entrant dans le cadre du mégaprojet de l'autoroute-Est-Ouest ont été achevés». «Si l'on doit en déduire une chose, c'est que la pénurie constatée autour du ciment n'a pas lieu d'être. Ce matériau existe en quantité. A mon avis, les pouvoirs publics devront exercer plus de contrôle autour des usines qui le fabriquent car, à l'heure actuelle, trop de trafic entoure le marché du ciment. Nous le disons clairement, le marché du ciment échappe à tout contrôle», affirme Bengaoud ajoutant que les pouvoirs publics ont cette possibilité, si cette quantité s'avérait insuffisante, de recourir à l'importation mais à condition que celle-ci soit «rationnelle». Pour lui, le gouvernement ferait mieux d'importer durant les périodes où l'activité du bâtiment enregistre son pic, c'est-à-dire durant la période été-automne-printemps, et non pas durant la période hivernale où la plupart des projets de construction sont à l'arrêt. Toujours en matière d'importation, le président de l'UNEB s'interroge pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas encore importé les 2 millions de tonnes dont le premier ministre, Ahmed Ouyahia, en avait fait l'annonce dès le mois de mai dernier. «Semaine après semaine, on nous dit que les 2 millions de tonnes vont être importés sous peu. Six mois après, on ne voit rien venir», regrette Bengaoud. «Il faut que le ministère du Commerce fasse valoir son rôle de régulateur ce que nous ne voyons pas malheureusement. Pour notre part, nous sommes contre le business sur les matériaux de construction, y compris le ciment, et nous nous démarquons de ces soi-disant entrepreneurs qui s'adonnent à la sale besogne de la spéculation», a dit Bengaoud. La marge de manœuvre pour un sac de ciment revient à 40DA sur le marché de gros et 60DA au niveau du détail, alors que le citoyen lambda le paye entre 750 et 800DA/le sac, indique le conférencier qui appelle le gouvernement à «actualiser» les prix. D'autre part, le conférencier a dénoncé les «conditions fort pénalisantes» introduites par le gouvernement en ce qui concerne la qualification des entreprises du BTPH. «Rares sont les entreprises du bâtiment qui sont notées à hauteur de 7 ou 8 points. Parmi ces rares exceptions, nous citons le groupe Cosider dont la notation est de 9 points», explique M. Bengaoud qui regrette que des entreprises étrangères s'installent en Algérie et se voient confier des projets, le tout sans dépenser le moindre sou, et qui de surcroit, exercent avec des dossiers falsifiés. « Pas seulement, puisque ces entreprises, en plus de réaliser des projets qui ne tiennent pas, pour certains, une année, ont cette fâcheuse tendance à recourir à des sous-traitants algériens dont elles exploitent et le matériel et le personnel», s'exclame le conférencier.


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