A l'occasion du premier anniversaire de la mort de Maâlem Benaissa, plusieurs artistes et amis à l'instar d'Ouled Hawssa, Harmonica, Joe Batoury, Africa Influence et Mohamed Rouane rendront un vibrant hommage, aujourd'hui à la salle Ibn Zeydoun, à ce brillant chantre de la musique gnawi, qui a quitté sa famille artistique trop tôt alors que sa musique prenait de plus en plus d'ampleur sur la scène mondiale. Maâlem Benaïssa, est décédé le 7 novembre 2008. Il était connu sur la scène musicale pour être le leader charismatique du groupe de Gnawa Diwan Dzaïr. Chanteur et excellent joueur de gumbri, il a hérité son talent de son entourage puisque sa famille appartenait également à ce monde de sonorités ancestrales. Sa grand-mère paternelle jouait du gumbri, sa tante paternelle du karkabou et du tambour. Ce talentueux percusionniste fut un improvisateur hors pair. Par rapport aux autres joueurs de gumbri, Maalem Benaissa capitalisait déjà une longue expérience musicale. Il était en quelque sorte né dans le diwan, rituel pratiqué par les Gnawa dans tout le Maghreb. Son père (décédé) Maâlem El Hadj d'Alger, très respecté au sein de la communauté, l'a initié très tôt au gumbri. Il a été formé très tôt à la grande école et appris dès son jeune âge des sons grâce à la rigueur dans le travail et le respect des ancêtres. Sa carrière musicale était pleine d'aventures, il s'essaya d'ailleurs au foundou grâce à Alla de Béchar qui l'entraina dans cette univers. Puis vient le tour d'une autre aventure, celle de découvrir l'univers du rock'n'roll algérien avec le groupe T34. Accompagné de Khaled, Louma Benaissa a entrepris cette aventure en s'adonnant à cette expérience introduisant le gumbri et en inventant un genre musical nouveau. Avec son groupe, le défunt Benaïssa a enregistré ses dix dernières années d'existence d'énormes succès grâce au mariage du jazz et blues avec le genre gnawi. L'entrée en scène des musiciens a longtemps surpris l'assistance puisque l'ensemble de la troupe fit son apparition à partir des coulisses avant de se mêler à la foule et traverser la salle avec tambours, karkabous et jembé à la main. Enfin, il est à signaler que cette soirée son a été animée par d'autres grandes pointures de la musique algérienne, l'intégralité de la recette sera remise à la famille de Maâlem Benaissa. A l'occasion du premier anniversaire de la mort de Maâlem Benaissa, plusieurs artistes et amis à l'instar d'Ouled Hawssa, Harmonica, Joe Batoury, Africa Influence et Mohamed Rouane rendront un vibrant hommage, aujourd'hui à la salle Ibn Zeydoun, à ce brillant chantre de la musique gnawi, qui a quitté sa famille artistique trop tôt alors que sa musique prenait de plus en plus d'ampleur sur la scène mondiale. Maâlem Benaïssa, est décédé le 7 novembre 2008. Il était connu sur la scène musicale pour être le leader charismatique du groupe de Gnawa Diwan Dzaïr. Chanteur et excellent joueur de gumbri, il a hérité son talent de son entourage puisque sa famille appartenait également à ce monde de sonorités ancestrales. Sa grand-mère paternelle jouait du gumbri, sa tante paternelle du karkabou et du tambour. Ce talentueux percusionniste fut un improvisateur hors pair. Par rapport aux autres joueurs de gumbri, Maalem Benaissa capitalisait déjà une longue expérience musicale. Il était en quelque sorte né dans le diwan, rituel pratiqué par les Gnawa dans tout le Maghreb. Son père (décédé) Maâlem El Hadj d'Alger, très respecté au sein de la communauté, l'a initié très tôt au gumbri. Il a été formé très tôt à la grande école et appris dès son jeune âge des sons grâce à la rigueur dans le travail et le respect des ancêtres. Sa carrière musicale était pleine d'aventures, il s'essaya d'ailleurs au foundou grâce à Alla de Béchar qui l'entraina dans cette univers. Puis vient le tour d'une autre aventure, celle de découvrir l'univers du rock'n'roll algérien avec le groupe T34. Accompagné de Khaled, Louma Benaissa a entrepris cette aventure en s'adonnant à cette expérience introduisant le gumbri et en inventant un genre musical nouveau. Avec son groupe, le défunt Benaïssa a enregistré ses dix dernières années d'existence d'énormes succès grâce au mariage du jazz et blues avec le genre gnawi. L'entrée en scène des musiciens a longtemps surpris l'assistance puisque l'ensemble de la troupe fit son apparition à partir des coulisses avant de se mêler à la foule et traverser la salle avec tambours, karkabous et jembé à la main. Enfin, il est à signaler que cette soirée son a été animée par d'autres grandes pointures de la musique algérienne, l'intégralité de la recette sera remise à la famille de Maâlem Benaissa.
