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L'UGCAA appelle à la création d'un secrétariat d'Etat
Aux fins de réglementer la filière ovine
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2009

L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) plaide pour la création d'un «secrétariat d'Etat», à défaut d'un ministère, dont la mission consisterait à mettre de l'ordre dans la filière ovine et encourager des programmes d'investissement dans la filière.
L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) plaide pour la création d'un «secrétariat d'Etat», à défaut d'un ministère, dont la mission consisterait à mettre de l'ordre dans la filière ovine et encourager des programmes d'investissement dans la filière.
Cette dernière, selon l'organisation, devrait être traitée «à part entière». «Toutefois, l'aboutissement de cette entreprise dépend, en grande partie, des concertations que doivent lancer les différents acteurs que sont le ministère de l'Agriculture, les éleveurs, et les chambres d'agriculture», a conditionné Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, dans une déclaration au Midi Libre. Il rappelle que son organisation n'est pas habilitée à faire de pareilles propositions puisqu'elle s'occupe uniquement du volet commercial. A quelques encablures de la fête de l'Aïd El-Adha, les prix du mouton donnent le tournis aux citoyens. Sitôt la fièvre «verte» passée, surtout que l'équipe nationale qui a décroché son billet qualificatif pour la coupe du monde a focalisé toutes les attentions, déchainé les passions et relégué les préoccupations de tous les jours pour après le match, voici venus les moments de la désillusion. Une réalité amère nous interpelle tous autant que nous sommes. Après le match de football, nous voilà enivrés par les prix des moutons pratiqués sur le marché. Les prix sont élevés ce qui n'est pas une nouveauté en soi. Chaque année, les Algériens ont droit à des scénarios identiques : des moutons hors de prix et des citoyens impuissants ne sachant à quel…maquignon ni autorité se vouer. Chaque année, les mêmes raisons sont ressassées. Estampillé boussâadi, djelfi, tiareti ou encore sétifien, le mouton coûte aussi cher que l'année dernière et même l'année d'avant, etc., un constat qu'on est malheureusement amené à vérifier sur les innombrables points de vente « sauvages » ou ceux dits légaux à travers tout le pays. Les prix varient selon les régions et les…humeurs entre 30, 35 voire 50.000 DA la tête. De quoi dissuader plus d'un. Ces jours-ci, on a même eu à voir des moutons vendus à pas moins de 60.000 DA ! C'est à peine croyable, mais c'est une réalité qui ne semble pas incommoder certaines gens qui osent même se permettre des «folies» pareilles. Beaucoup de professionnels pointent du doigt, en premier lieu, la «désorganisation» de la filière ovine. Parmi les autres entraves, il y a lieu de citer, en second lieu, la spéculation et, troisièmement, l'absence de coordination entre les ministères en charge de la filière en l'occurrence l'Agriculture et le Commerce. D'autre part, les professionnels mettent à l'index le phénomène de la contrebande qui bat son plein au niveau des frontières Ouest et Est du pays. Des quantités incalculables de bêtes sont « expédiées » des deux côtés de nos frontières avec nos voisins marocains et tunisiens engendrant des pertes colossales à la filière. Sur ce point, Hadj Tahar Boulenouar a interpellé les collectivités locales qu'il a d'ailleurs incitées à s'impliquer davantage dans le but d'arrêter la saignée qui frappe le cheptel et, partant, limiter le plus possible les retombées financières lourdes induites par ce phénomène. Tout en confirmant que les prix pratiqués sur le marché sont «élevés», Boulenouar tempère néanmoins en indiquant que la moyenne varie entre 22. 000 et 25. 000 DA la tête de mouton. L'Algérie qui pourtant dispose d'un potentiel non négligeable en termes de «production», de l'ordre de 50 millions de têtes, n'en produit réellement qu'une quantité variant entre 18 et 20 millions. Une quantité jugée «insuffisante» et qui se trouve être l'une des raisons ayant engendré la hausse des prix. «Nous avons besoin d'au moins 30 millions de têtes pour que les prix se stabilisent», estime Boulenouar.
Cette dernière, selon l'organisation, devrait être traitée «à part entière». «Toutefois, l'aboutissement de cette entreprise dépend, en grande partie, des concertations que doivent lancer les différents acteurs que sont le ministère de l'Agriculture, les éleveurs, et les chambres d'agriculture», a conditionné Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, dans une déclaration au Midi Libre. Il rappelle que son organisation n'est pas habilitée à faire de pareilles propositions puisqu'elle s'occupe uniquement du volet commercial. A quelques encablures de la fête de l'Aïd El-Adha, les prix du mouton donnent le tournis aux citoyens. Sitôt la fièvre «verte» passée, surtout que l'équipe nationale qui a décroché son billet qualificatif pour la coupe du monde a focalisé toutes les attentions, déchainé les passions et relégué les préoccupations de tous les jours pour après le match, voici venus les moments de la désillusion. Une réalité amère nous interpelle tous autant que nous sommes. Après le match de football, nous voilà enivrés par les prix des moutons pratiqués sur le marché. Les prix sont élevés ce qui n'est pas une nouveauté en soi. Chaque année, les Algériens ont droit à des scénarios identiques : des moutons hors de prix et des citoyens impuissants ne sachant à quel…maquignon ni autorité se vouer. Chaque année, les mêmes raisons sont ressassées. Estampillé boussâadi, djelfi, tiareti ou encore sétifien, le mouton coûte aussi cher que l'année dernière et même l'année d'avant, etc., un constat qu'on est malheureusement amené à vérifier sur les innombrables points de vente « sauvages » ou ceux dits légaux à travers tout le pays. Les prix varient selon les régions et les…humeurs entre 30, 35 voire 50.000 DA la tête. De quoi dissuader plus d'un. Ces jours-ci, on a même eu à voir des moutons vendus à pas moins de 60.000 DA ! C'est à peine croyable, mais c'est une réalité qui ne semble pas incommoder certaines gens qui osent même se permettre des «folies» pareilles. Beaucoup de professionnels pointent du doigt, en premier lieu, la «désorganisation» de la filière ovine. Parmi les autres entraves, il y a lieu de citer, en second lieu, la spéculation et, troisièmement, l'absence de coordination entre les ministères en charge de la filière en l'occurrence l'Agriculture et le Commerce. D'autre part, les professionnels mettent à l'index le phénomène de la contrebande qui bat son plein au niveau des frontières Ouest et Est du pays. Des quantités incalculables de bêtes sont « expédiées » des deux côtés de nos frontières avec nos voisins marocains et tunisiens engendrant des pertes colossales à la filière. Sur ce point, Hadj Tahar Boulenouar a interpellé les collectivités locales qu'il a d'ailleurs incitées à s'impliquer davantage dans le but d'arrêter la saignée qui frappe le cheptel et, partant, limiter le plus possible les retombées financières lourdes induites par ce phénomène. Tout en confirmant que les prix pratiqués sur le marché sont «élevés», Boulenouar tempère néanmoins en indiquant que la moyenne varie entre 22. 000 et 25. 000 DA la tête de mouton. L'Algérie qui pourtant dispose d'un potentiel non négligeable en termes de «production», de l'ordre de 50 millions de têtes, n'en produit réellement qu'une quantité variant entre 18 et 20 millions. Une quantité jugée «insuffisante» et qui se trouve être l'une des raisons ayant engendré la hausse des prix. «Nous avons besoin d'au moins 30 millions de têtes pour que les prix se stabilisent», estime Boulenouar.


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