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15,2% des femmes battues par leurs conjoints en Algérie
Journée mondiale de lutte contre la violence à l'égard des femmes
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2009

Le phénomène de la violence à l'égard des femmes demeure alarmant en Algérie. En dépit des modifications apportées au Code de la famille ainsi qu'une législation rigoureuse et autres campagnes de sensibilisation, le nombre de femmes battues, maltraitées et violées reste inquiétant.
Le phénomène de la violence à l'égard des femmes demeure alarmant en Algérie. En dépit des modifications apportées au Code de la famille ainsi qu'une législation rigoureuse et autres campagnes de sensibilisation, le nombre de femmes battues, maltraitées et violées reste inquiétant.
Le taux de violences conjugales (au sein d'un couple), durant les 12 derniers mois, est estimée à 15,2% alors que 17,4% de femmes subissent des actes de violence, de toutes formes, au sein de la famille. Pire encore, 20 % des femmes divorcées, séparées ou veuves subissent des insultes et autres atteintes physiques. Ces chiffres ne reflètent guère la réalité car la majorité des femmes violentées refusent encore de porter plainte pour diverses raisons, notamment, par peur du divorce ou de vengeance. C'est ce qui ressort des dernières statistiques émanant d'une récente étude menée sur 2.000 ménages et pilotée par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Une étude qui a révélé que deux femmes sur dix sont physiquement agressées en Algérie. Ce constat amer a été, en effet, débattu, hier à Alger, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la violence à l'égard des femmes, en présence de Nouara Saâdia Djaâfar, ministre de la Famille et de la Condition féminine en présence de quelques acteurs de la société civile. «C'est au sein de la famille que les femmes sont le plus fréquemment victimes de violence. Cette situation nous contraint à élaborer un programme national de lutte et de sensibilisation en intégrant tous les acteurs de la société civile. La meilleure façon de combattre cette violence n'est pas la répression, mais d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille et dans les écoles», a déclaré Mme Djaâfar. A cette occasion, le coup d'envoi du plan de communication et de sensibilisation pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes a été donné, hier, par la ministre et qui s'étalera sur une période de 10 jours touchant ainsi l'ensemble des wilayas du pays. Cette campagne est destinée, souligne-t-on, à mettre un terme à la violence contre la femme à l'horizon 2015, basée sur le renforcement des partenariats au triple plan national, régional et international en vue de soutenir l'action des gouvernements, de la société civile et du secteur privé dans ce sens. En 2008, rappelons-le, le nombre de femmes, victimes de violence, reçues par les services de police à l'échelle nationale s'élevait à quelque 9.000 victimes, toutes formes de violences confondues. Même si l'Algérie a amendé ses textes, et que les coups et blessures sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison quand il y a préméditation ou port d'armes (article 266 du code pénal), cela reste insuffisant pour enrayer la violence à l'égard des femmes. Dans ce cadre, Mme Djaâfar a indiqué qu'un système institutionnel d'information sur les violences à l'égard des femmes a été réalisé en 2009, en concertation avec différents ministères, sûreté, la Gendarmerie nationale, et les associations. Il a pour objectif la mise en place d'une base de données sur les violences à l'égard des femmes afin d'uniformiser la définition de ce phénomène, mieux le comprendre et par conséquent le maîtriser.
Le taux de violences conjugales (au sein d'un couple), durant les 12 derniers mois, est estimée à 15,2% alors que 17,4% de femmes subissent des actes de violence, de toutes formes, au sein de la famille. Pire encore, 20 % des femmes divorcées, séparées ou veuves subissent des insultes et autres atteintes physiques. Ces chiffres ne reflètent guère la réalité car la majorité des femmes violentées refusent encore de porter plainte pour diverses raisons, notamment, par peur du divorce ou de vengeance. C'est ce qui ressort des dernières statistiques émanant d'une récente étude menée sur 2.000 ménages et pilotée par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Une étude qui a révélé que deux femmes sur dix sont physiquement agressées en Algérie. Ce constat amer a été, en effet, débattu, hier à Alger, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la violence à l'égard des femmes, en présence de Nouara Saâdia Djaâfar, ministre de la Famille et de la Condition féminine en présence de quelques acteurs de la société civile. «C'est au sein de la famille que les femmes sont le plus fréquemment victimes de violence. Cette situation nous contraint à élaborer un programme national de lutte et de sensibilisation en intégrant tous les acteurs de la société civile. La meilleure façon de combattre cette violence n'est pas la répression, mais d'abord l'éducation qui commence au sein de la famille et dans les écoles», a déclaré Mme Djaâfar. A cette occasion, le coup d'envoi du plan de communication et de sensibilisation pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes a été donné, hier, par la ministre et qui s'étalera sur une période de 10 jours touchant ainsi l'ensemble des wilayas du pays. Cette campagne est destinée, souligne-t-on, à mettre un terme à la violence contre la femme à l'horizon 2015, basée sur le renforcement des partenariats au triple plan national, régional et international en vue de soutenir l'action des gouvernements, de la société civile et du secteur privé dans ce sens. En 2008, rappelons-le, le nombre de femmes, victimes de violence, reçues par les services de police à l'échelle nationale s'élevait à quelque 9.000 victimes, toutes formes de violences confondues. Même si l'Algérie a amendé ses textes, et que les coups et blessures sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison quand il y a préméditation ou port d'armes (article 266 du code pénal), cela reste insuffisant pour enrayer la violence à l'égard des femmes. Dans ce cadre, Mme Djaâfar a indiqué qu'un système institutionnel d'information sur les violences à l'égard des femmes a été réalisé en 2009, en concertation avec différents ministères, sûreté, la Gendarmerie nationale, et les associations. Il a pour objectif la mise en place d'une base de données sur les violences à l'égard des femmes afin d'uniformiser la définition de ce phénomène, mieux le comprendre et par conséquent le maîtriser.


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