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Stricte réglementation pour le sacrifice
Aid El Adha en France
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 11 - 2009

Les autorités françaises ont strictement encadré le rituel du sacrifice du mouton. La réglementation empêche de garder l'animal à l'intérieur des habitations comme dans les lieux communs.
Les autorités françaises ont strictement encadré le rituel du sacrifice du mouton. La réglementation empêche de garder l'animal à l'intérieur des habitations comme dans les lieux communs.
Boubous de toutes les couleurs, tenues asiatiques chatoyantes et djellabas immaculées vendredi dans les rues parisiennes et en banlieue, c'est l'Aid El Adha pour les musulmans et ça se voit en France.Les pâtisseries orientales sont submergées de demandes et les boucheries «halal» doivent faire face à de longues queues de clients pressés. Mais point de mouton visible comme dans nos rues. Les autorités françaises ont strictement encadré le rituel du sacrifice du mouton. La réglementation empêche de garder l'animal à l'intérieur des habitations comme dans les lieux communs. A Paris, c'est encore plus rigoureux puisqu'il n'est pas permis de vendre ou même de décharger un animal vivant. Dans ces conditions, il va sans dire qu'il est interdit d'égorger un mouton en dehors des abattoirs agréés par l'administration. Un sacrifice en dehors de ces lieux est passible d'une amende de 3.000 euros et parfois d'une peine de prison. Dans les faits, évidemment, les choses se passent autrement. En premier lieu, les abattoirs ne sont pas toujours suffisants ou accessible. Les musulmans sont donc près de 60% à sacrifier leur mouton clandestinement, dans les fermes en zone rurale, dans les caves, les arrière-cours ou dans le jardin du domicile. En Seine-Saint-Denis, qui compte la plus grande concentration de la population musulmane, (près d'un demi million ), le département, en collaboration avec le Conseil régional du culte musulman, a mis en place un abattoir mobile. L'expérience reste cependant limitée car les abattages clandestins continuent. La grande mosquée de Lyon a innové en proposant aux fidèles d'accomplir à leur place, si l'on peut dire, le sacrifice. En collaboration avec une société de viande halal, la mosquée garantit le sacrifice aux normes islamiques de la bête achetée sur Internet par le client qui recevra en temps et en heure la viande expédiée dans des camions frigorifiques. Si les règles d'hygiène sont ainsi respectées, les côtés festif et rituel sont un peu malmenés par cette méthode. Les musulmans de France n'ont pourtant pas d'autre choix que de se conformer à la législation qui prévoit un contrôle sanitaire dans les abattoirs, une certification d'origine des bêtes et l'interdiction de consommer les abats ( tête ,rate , intestin grêle, moelle épinière) des moutons âgés de plus d'un an.Outre ces mesures les croyants sont confrontés aux coûts de plus en plus élevés de ce rite. Le prix d'un mouton varie entre 120 et 350 euros auquel il faut ajouter 23 euros pour le sacrifice dans un abattoir agrée.Toutes ces difficultés poussent de nombreux musulmans à acheter à leur boucher des quartiers de viande pour le repas de l'Aid. La fête n'en n'est pas moins joyeuse et offre toujours ces moments de ressentir son appartenance à la communauté algérienne et musulmane, de se retrouver entre proches et de marquer ce jour par une communion étroite avec son pays d'origine.
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Boubous de toutes les couleurs, tenues asiatiques chatoyantes et djellabas immaculées vendredi dans les rues parisiennes et en banlieue, c'est l'Aid El Adha pour les musulmans et ça se voit en France.Les pâtisseries orientales sont submergées de demandes et les boucheries «halal» doivent faire face à de longues queues de clients pressés. Mais point de mouton visible comme dans nos rues. Les autorités françaises ont strictement encadré le rituel du sacrifice du mouton. La réglementation empêche de garder l'animal à l'intérieur des habitations comme dans les lieux communs. A Paris, c'est encore plus rigoureux puisqu'il n'est pas permis de vendre ou même de décharger un animal vivant. Dans ces conditions, il va sans dire qu'il est interdit d'égorger un mouton en dehors des abattoirs agréés par l'administration. Un sacrifice en dehors de ces lieux est passible d'une amende de 3.000 euros et parfois d'une peine de prison. Dans les faits, évidemment, les choses se passent autrement. En premier lieu, les abattoirs ne sont pas toujours suffisants ou accessible. Les musulmans sont donc près de 60% à sacrifier leur mouton clandestinement, dans les fermes en zone rurale, dans les caves, les arrière-cours ou dans le jardin du domicile. En Seine-Saint-Denis, qui compte la plus grande concentration de la population musulmane, (près d'un demi million ), le département, en collaboration avec le Conseil régional du culte musulman, a mis en place un abattoir mobile. L'expérience reste cependant limitée car les abattages clandestins continuent. La grande mosquée de Lyon a innové en proposant aux fidèles d'accomplir à leur place, si l'on peut dire, le sacrifice. En collaboration avec une société de viande halal, la mosquée garantit le sacrifice aux normes islamiques de la bête achetée sur Internet par le client qui recevra en temps et en heure la viande expédiée dans des camions frigorifiques. Si les règles d'hygiène sont ainsi respectées, les côtés festif et rituel sont un peu malmenés par cette méthode. Les musulmans de France n'ont pourtant pas d'autre choix que de se conformer à la législation qui prévoit un contrôle sanitaire dans les abattoirs, une certification d'origine des bêtes et l'interdiction de consommer les abats ( tête ,rate , intestin grêle, moelle épinière) des moutons âgés de plus d'un an.Outre ces mesures les croyants sont confrontés aux coûts de plus en plus élevés de ce rite. Le prix d'un mouton varie entre 120 et 350 euros auquel il faut ajouter 23 euros pour le sacrifice dans un abattoir agrée.Toutes ces difficultés poussent de nombreux musulmans à acheter à leur boucher des quartiers de viande pour le repas de l'Aid. La fête n'en n'est pas moins joyeuse et offre toujours ces moments de ressentir son appartenance à la communauté algérienne et musulmane, de se retrouver entre proches et de marquer ce jour par une communion étroite avec son pays d'origine.
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