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Les syndicats autonomes «n'attendent rien» de la tripartite
Ils exigent l'abrogation de l'article 87-bis et un SNMG à 40.000DA
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 12 - 2009

Les syndicats autonomes de l'éducation ont été unanimes à affirmer «ne rien attendre» de la tripartite, qui réunit, depuis hier, les trois partenaires que sont le gouvernement, l'UGTA et le patronat autour de trois sujets-phares inscrits à l'ordre du jour, à savoir l'évaluation du Pacte économique et social, le Salaire national minimum garanti (SNMG) et le Code du travail.
«Nous n'attendons rien de la tripartite dès lors que l'article 87-bis n'est pas abrogé», affirme d'emblée Meziane Meriane secrétaire national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), dans une déclaration faite hier au Midi Libre. Dès lors, ajoute-t-il, quelle que soit la nature de l'augmentation, acquise au demeurant, «elle n'aura aucun impact palpable pour les travailleurs». L'avis de M. Meriane est dûment partagé par les porte-paroles du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Conseil des lycées d'Algérie (Cla), respectivement Messaoud Boudiba et Idir Achour. «Sans l'abrogation de l'article 87-bis, le SNMG n'aura aucune valeur», a estimé Messaoud Boudiba dans une déclaration faite à notre journal. M. Boudiba a affirmé que la tripartite a depuis «longtemps perdu son sens et, au lieu de tripartite, on devrait la renommer bipartite dès lors que le rôle de l'UGTA est réduit à celui de simple pion». «Nous n'avons pas confiance en cette tripartite», a-t-il encore soutenu avant de plaider pour un SNMG de 40.000DA. Il a rappelé, à ce propos, la récente étude que son syndicat a conduite et qui a fait ressortir que le salaire minimal «vital» qui puisse garantir les conditions de vie élémentaires pour un fonctionnaire ne doit pas être inférieur à 38.000DA. Rappelons que cette revendication, d'un SNMG à 40.000DA, a également été défendue par le Snapest et le Cla. Messaoud Boudiba demande à ce que les syndicats autonomes «représentatifs» du secteur de l'éducation soient systématiquement «impliqués» dans toutes les discussions engagées par le gouvernement autour des questions économiques et sociales. «Depuis que l'UGTA a signé le Pacte économique et social avec le gouvernement, rien n'a été réalisé. C'est pourquoi, nous nourrissons le fol espoir de voir le gouvernement changer d'interlocuteur pour se rediriger vers les syndicats autonomes», a plaidé Messaoud Boudiba. Dans un communiqué rendu public le 1er décembre, le Cla, lui aussi, «ne se fait pas d'illusions» et s'inscrit en position de méfiance par rapport aux «faux espoirs» que les précédentes tripartites ont nourris et que l'actuelle se fait fort de reproduire. Pour l'organisation d'Idir Achour, à défaut de traiter les «vraies questions» qui intéressent les travailleurs, cette 13e tripartite optera pour le durcissement des lois relatives au droit de grève et de manifestations et le renforcement des lois permettant le recours à la justice «pour réprimer tout mouvement social revendicatif».
Les syndicats autonomes de l'éducation ont été unanimes à affirmer «ne rien attendre» de la tripartite, qui réunit, depuis hier, les trois partenaires que sont le gouvernement, l'UGTA et le patronat autour de trois sujets-phares inscrits à l'ordre du jour, à savoir l'évaluation du Pacte économique et social, le Salaire national minimum garanti (SNMG) et le Code du travail.
«Nous n'attendons rien de la tripartite dès lors que l'article 87-bis n'est pas abrogé», affirme d'emblée Meziane Meriane secrétaire national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), dans une déclaration faite hier au Midi Libre. Dès lors, ajoute-t-il, quelle que soit la nature de l'augmentation, acquise au demeurant, «elle n'aura aucun impact palpable pour les travailleurs». L'avis de M. Meriane est dûment partagé par les porte-paroles du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Conseil des lycées d'Algérie (Cla), respectivement Messaoud Boudiba et Idir Achour. «Sans l'abrogation de l'article 87-bis, le SNMG n'aura aucune valeur», a estimé Messaoud Boudiba dans une déclaration faite à notre journal. M. Boudiba a affirmé que la tripartite a depuis «longtemps perdu son sens et, au lieu de tripartite, on devrait la renommer bipartite dès lors que le rôle de l'UGTA est réduit à celui de simple pion». «Nous n'avons pas confiance en cette tripartite», a-t-il encore soutenu avant de plaider pour un SNMG de 40.000DA. Il a rappelé, à ce propos, la récente étude que son syndicat a conduite et qui a fait ressortir que le salaire minimal «vital» qui puisse garantir les conditions de vie élémentaires pour un fonctionnaire ne doit pas être inférieur à 38.000DA. Rappelons que cette revendication, d'un SNMG à 40.000DA, a également été défendue par le Snapest et le Cla. Messaoud Boudiba demande à ce que les syndicats autonomes «représentatifs» du secteur de l'éducation soient systématiquement «impliqués» dans toutes les discussions engagées par le gouvernement autour des questions économiques et sociales. «Depuis que l'UGTA a signé le Pacte économique et social avec le gouvernement, rien n'a été réalisé. C'est pourquoi, nous nourrissons le fol espoir de voir le gouvernement changer d'interlocuteur pour se rediriger vers les syndicats autonomes», a plaidé Messaoud Boudiba. Dans un communiqué rendu public le 1er décembre, le Cla, lui aussi, «ne se fait pas d'illusions» et s'inscrit en position de méfiance par rapport aux «faux espoirs» que les précédentes tripartites ont nourris et que l'actuelle se fait fort de reproduire. Pour l'organisation d'Idir Achour, à défaut de traiter les «vraies questions» qui intéressent les travailleurs, cette 13e tripartite optera pour le durcissement des lois relatives au droit de grève et de manifestations et le renforcement des lois permettant le recours à la justice «pour réprimer tout mouvement social revendicatif».


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