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Bien manger avant sa grossesse
Point Souvent négligé par bon nombre de futures mamans
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2009

Entre le moment où l'on décide de faire un bébé et celui où l'on tombe enceinte... le temps peut être long. Une période d'attente qu'il convient de mettre à profit. Car si l'on sait que l'alimentation durant neuf mois est spécifique, on oublie souvent de préparer le terrain ! Vitamines, fer, iode… Bien manger avant la grossesse est essentiel !
Entre le moment où l'on décide de faire un bébé et celui où l'on tombe enceinte... le temps peut être long. Une période d'attente qu'il convient de mettre à profit. Car si l'on sait que l'alimentation durant neuf mois est spécifique, on oublie souvent de préparer le terrain ! Vitamines, fer, iode… Bien manger avant la grossesse est essentiel !
Dès les premiers jours de la grossesse, le foetus va puiser l'énergie et les nutriments nécessaires à son développement. Or il faut parfois plusieurs mois à une femme pour se constituer des réserves satisfaisantes en minéraux et en vitamines satisfaisantes. Pour mener à bien ces neufs prochains mois, mieux vaut partir sur des bases saines et surveiller les apports en acide folique, en fer et en iode. Ces trois nutriments qui font régulièrement défaut dans l'alimentation féminine et dont les besoins sont augmentés chez la femme enceinte sont à "checker" en priorité. Le plus sage est d'en parler avec votre médecin : il pourra détecter d'éventuelles carences avant la grossesse et vous donner les conseils nécessaire pour y pallier.
Indispensable vitamine B9
La vitamine B9 est particulièrement importante car sa carence a de sérieuses incidences sur le bon développement du bébé : en France, environ 800 enfants par an naissent avec des malformations neurologiques liées à des apports insuffisants en folates. De nombreux médecins proposent une supplémentation dès que la grossesse est connue. Malheureusement, c'est souvent trop tard. "Il faut compter 4 mois environ, explique le Pr. Ambroise Martin, pour restaurer les réserves en vitamine B9. Or c'est dès les premières semaines que le foetus a besoin de ces folates". C'est donc au moment où l'on décide d'avoir un bébé qu'il faut veiller à ses apports en vitamine B9 et continuer sa vigilance au fil de la grossesse. Enceinte, les besoins passent à 400 microgrammes par jour. Ce sont les salades, les légumes verts (notamment à feuilles), les fromages bleus, les œufs qui apportent le plus de folates. Pour éviter les carences lors de la grossesse, la supplémentation en folates est systématique dès le désir d'enfant, et jusqu'à la fin du premier trimestre.
Reconstituer ses réserves en fer
Plus de 23 % des femmes en âge de procréer n'ont aucune réserve en fer. Des apports insuffisants en ce minéral n'ont pas d'incidence sur le bébé mais peuvent sérieusement altérer le bien-être de sa maman. La nature étant bien faite : elle sert d'abord le bébé et ensuite, si les stock est suffisant, sa maman. Si celle-ci n'a pas suffisamment de réserves en fer, elle risque l'anémie. Cette condition se traduit par un affaiblissement général, une chute des défenses immunitaires et une grosse fatigue. Bonne nouvelle : dès que les apports en fer sont normalisés, tout rentre dans l'ordre. "Pendant la grossesse, précise Ambroise Martin, le fer bénéficie d'une meilleur biodisponibilité. Il est 3 à 9 fois mieux absorbé qu'en période normale". Or les besoins sont parfois doublés ! Le fer le plus absorbable vient de la viande rouge (foie notamment), mais il est également présent dans les légumes (secs et frais) et les céréales. Pour optimiser son assimilation, il faut l'associer à la vitamine C.
L'iode et les produits de la "mère"
Environ 12 à 25 % des femmes ont des apports en iode en dessous des recommandations faites par l'Organisation Mondiale pour la santé. Cela peut se traduire par des problèmes thyroïdiens, avec notamment le développement d'un petit goitre. Chez les femmes enceintes, la carence en iode provoque des retards dans le développement intellectuel du bébé. Les cas les plus graves ont heureusement disparu : les nouveau-nés souffraient de crétinisme, une atteinte cérébrale irréversible proche de la débilité mentale.
Les besoins en iode augmentent pendant la grossesse : ils passent de 150 à 200 microgrammes par jour. Les fruits de mer (huîtres, moules) concentrent de fortes quantités d'iode. Par exemple, 150 g d'huîtres couvrent la totalité des besoins journaliers d'une femme enceinte. L'iode se niche également dans des produits beaucoup plus courants. Ainsi le lait, les yaourts et les oeufs constituent une excellente source. Comme l'iode favorise la croissance, il est utilisé sous forme de complément nutritionnel par les éleveurs de poules et de vaches, ce qui explique qu'on le retrouve dans les aliments issus de ces animaux. Concernant les laits bio, la teneur en iode est plus faible car le recours aux compléments nutritionnels est normalement restreint voir supprimé dans ce type d'agriculture. Cependant tous les matériels de traite sont désinfectés à l'iode, ce qui permet aux lait bio de contribuer légèrement aux apports en iode. Enfin l'usage de sels de table enrichis en iode permet de compléter les apports.
Alors futures mamans, n'oubliez pas : si un bébé est prévu, adaptez vos menus !
Dès les premiers jours de la grossesse, le foetus va puiser l'énergie et les nutriments nécessaires à son développement. Or il faut parfois plusieurs mois à une femme pour se constituer des réserves satisfaisantes en minéraux et en vitamines satisfaisantes. Pour mener à bien ces neufs prochains mois, mieux vaut partir sur des bases saines et surveiller les apports en acide folique, en fer et en iode. Ces trois nutriments qui font régulièrement défaut dans l'alimentation féminine et dont les besoins sont augmentés chez la femme enceinte sont à "checker" en priorité. Le plus sage est d'en parler avec votre médecin : il pourra détecter d'éventuelles carences avant la grossesse et vous donner les conseils nécessaire pour y pallier.
Indispensable vitamine B9
La vitamine B9 est particulièrement importante car sa carence a de sérieuses incidences sur le bon développement du bébé : en France, environ 800 enfants par an naissent avec des malformations neurologiques liées à des apports insuffisants en folates. De nombreux médecins proposent une supplémentation dès que la grossesse est connue. Malheureusement, c'est souvent trop tard. "Il faut compter 4 mois environ, explique le Pr. Ambroise Martin, pour restaurer les réserves en vitamine B9. Or c'est dès les premières semaines que le foetus a besoin de ces folates". C'est donc au moment où l'on décide d'avoir un bébé qu'il faut veiller à ses apports en vitamine B9 et continuer sa vigilance au fil de la grossesse. Enceinte, les besoins passent à 400 microgrammes par jour. Ce sont les salades, les légumes verts (notamment à feuilles), les fromages bleus, les œufs qui apportent le plus de folates. Pour éviter les carences lors de la grossesse, la supplémentation en folates est systématique dès le désir d'enfant, et jusqu'à la fin du premier trimestre.
Reconstituer ses réserves en fer
Plus de 23 % des femmes en âge de procréer n'ont aucune réserve en fer. Des apports insuffisants en ce minéral n'ont pas d'incidence sur le bébé mais peuvent sérieusement altérer le bien-être de sa maman. La nature étant bien faite : elle sert d'abord le bébé et ensuite, si les stock est suffisant, sa maman. Si celle-ci n'a pas suffisamment de réserves en fer, elle risque l'anémie. Cette condition se traduit par un affaiblissement général, une chute des défenses immunitaires et une grosse fatigue. Bonne nouvelle : dès que les apports en fer sont normalisés, tout rentre dans l'ordre. "Pendant la grossesse, précise Ambroise Martin, le fer bénéficie d'une meilleur biodisponibilité. Il est 3 à 9 fois mieux absorbé qu'en période normale". Or les besoins sont parfois doublés ! Le fer le plus absorbable vient de la viande rouge (foie notamment), mais il est également présent dans les légumes (secs et frais) et les céréales. Pour optimiser son assimilation, il faut l'associer à la vitamine C.
L'iode et les produits de la "mère"
Environ 12 à 25 % des femmes ont des apports en iode en dessous des recommandations faites par l'Organisation Mondiale pour la santé. Cela peut se traduire par des problèmes thyroïdiens, avec notamment le développement d'un petit goitre. Chez les femmes enceintes, la carence en iode provoque des retards dans le développement intellectuel du bébé. Les cas les plus graves ont heureusement disparu : les nouveau-nés souffraient de crétinisme, une atteinte cérébrale irréversible proche de la débilité mentale.
Les besoins en iode augmentent pendant la grossesse : ils passent de 150 à 200 microgrammes par jour. Les fruits de mer (huîtres, moules) concentrent de fortes quantités d'iode. Par exemple, 150 g d'huîtres couvrent la totalité des besoins journaliers d'une femme enceinte. L'iode se niche également dans des produits beaucoup plus courants. Ainsi le lait, les yaourts et les oeufs constituent une excellente source. Comme l'iode favorise la croissance, il est utilisé sous forme de complément nutritionnel par les éleveurs de poules et de vaches, ce qui explique qu'on le retrouve dans les aliments issus de ces animaux. Concernant les laits bio, la teneur en iode est plus faible car le recours aux compléments nutritionnels est normalement restreint voir supprimé dans ce type d'agriculture. Cependant tous les matériels de traite sont désinfectés à l'iode, ce qui permet aux lait bio de contribuer légèrement aux apports en iode. Enfin l'usage de sels de table enrichis en iode permet de compléter les apports.
Alors futures mamans, n'oubliez pas : si un bébé est prévu, adaptez vos menus !


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