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Journalisme aux ordres….. Impulsifs, s'abstenir de lire.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 30 - 01 - 2010

Quelques morceaux d'anthologie journalistique !!!!!!
DECÈS DE LARBI BELKHEIR
Un Homme d'Etat s'en va
L'Expression, 30 Janvier 2010
Le général Larbi Belkheir est mort. Sa disparition ne peut pas passer inaperçue parce que, tout simplement, il a marqué de son empreinte indélébile la vie politique algérienne pendant un quart de siècle. Il était à la fois un grand général, mais surtout un brillant homme politique qui avait une perception toute particulière de sa mission au service de l'Etat dont il se glorifiait d'être le serviteur. La classe politique algérienne, dans son ensemble, sait à quel point son influence dans les hautes sphères de l'Etat a été décisive dans les moments les plus difficiles que le pays a traversés. Avec le Président Chadli, il a eu à gérer de nombreuses crises; que ce soit sur le plan intérieur ou avec notre voisinage politique, entre autres, la France, la Tunisie sous Bourguiba et sa succession politique, cela sans compter les efforts qu'il n'avait cessé de dépenser depuis le palais d'El Mouradia ou en qualité d'ambassadeur à Rabat pour bannir les démons de la discorde avec notre voisin de l'Ouest. C'était un homme de pouvoir mais aussi un Casanova de la politique. Il était un vrai démineur. En période de crise, il a su apporter, aux côtés des généraux Abbas Gheziel, Tewfik et Nezzar, toute l'imagination, la perspicacité et le courage politique pour prendre des décisions salutaires pour l'avenir de l'Algérie.
Si sa disparition signe la fin d'une époque, l'Histoire lui saura gré ainsi qu'à tous ses compagnons, d'avoir barré la route aux aventuriers nourris à la mamelle de l'islamisme politique et contribué à restaurer la République.
Le général Larbi Belkheir était un homme courtois. Cette qualité était pour lui un véritable sésame pour tisser des rapports de confiance avec la plupart de ses interlocuteurs qui ne manquaient pas à leur tour, de lui manifester estime et considération. Il avait un sens inné pour trancher les noeuds gordiens que lui réservait presque quotidiennement la vie politique algérienne. L'opposition politique trouvait en lui une oreille attentive et une disponibilité sans faille pour rechercher, toutes les fois qu'il était sollicité, une «sortie acceptable».
C'était un partenaire loyal. Il était intransigeant lorsque les intérêts de l'Etat étaient susceptibles d'être remis en cause. Dans les moments de crise, il incarnait le rôle des missi dominici idéals quand il n'était perçu aussi, comme un antidote politique. Directeur de cabinet à la Présidence sous Chadli puis sous Bouteflika, il était le «Mazarin» de la République. C'était un personnage incontournable de la vie politique nationale. Ses détracteurs ne manqueront pas de lui imputer toutes leurs infortunes même quand il était totalement étranger au sort qui les frappait. Ce qui le fera réagir un jour par cette boutade restée célèbre: «Je suis le paillasson de la présidence de la République sur lequel tous les mécontents de la Terre viennent essuyer leurs pieds.»
Qu'un ministre vienne à perdre son poste, qu'un ambassadeur soit rappelé ou qu'un wali soit démis de ses fonctions, l'inquisiteur a, pour ces déchus, un nom: le général Belkheir. Mais, pour la majorité des Algériens, il demeurera un homme d'Etat doté des meilleurs atouts pour servir utilement sa patrie. C'est ce qu'il a accompli le long de sa vie. Avec beaucoup d'efficacité. Ses compagnons d'armes et les cadres de ce pays reconnaissent en lui les qualités intrinsèques d'un homme d'honneur. Aujourd'hui, la patrie reconnaissante s'incline devant sa mémoire et salue l'intelligence et le brio qui l'ont toujours distingué des autres. Adieu, mon Général!
Ahmed FATTANI
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DECÈS DE LARBI BELKHEIR
Adieu! le grand patriote
L'Expression
30 Janvier 2010 – Page : 12
Oui, il aura été l'un des plus importants serviteurs de l'Etat. Pour s'en convaincre, il suffit de suivre les diverses fonctions qu'il a remplies
Si Larbi Belkheir s'est éteint. Pour les étrangers qui ne le sauraient pas, le «Si» employé ici n'est ni l'adverbe ni la conjonction de la langue française. Il est cette particule que nous attribuons, dans notre société, à un être au-dessus du commun qui commande le respect. Si Larbi Belkheir était de son vivant, en effet, une personnalité qui n'avait rien de commun. Il ne laissait personne indifférent. Ni ses partisans ni ses adversaires. Même quand on n'a été ni l'un ni l'autre mais seulement un observateur de la vie politique du pays. Incontestablement, Si Larbi Belkheir aura été une personnalité marquante dans la vie de la nation. Plus particulièrement durant le dernier tiers de sa vie.
Auparavant et après avoir rejoint très jeune (21 ans) les rangs de l'Armée de libération nationale, il poursuivra naturellement, une fois l'indépendance acquise, sa carrière militaire jusqu'au grade de Général-Major et sera l'un des artisans qui ont donné corps à l'Armée Nationale Populaire. Il en tirera très certainement et légitimement beaucoup de fierté de voir l'ANP former, durant la tragédie nationale, l'unique et solide barrage contre l'effondrement de la République et du pays. Ce n'est qu'au début des années 80 que Si Larbi Belkheir commence à être connu par l'opinion publique. Pour être objectif, disons que son nom commence à être connu.
L'homme est plus un grand commis de l'Etat qu'un homme politique, bien qu'il occupât le poste sensible de ministre de l'Intérieur et à une période charnière du pays.
A tel point que l'image qui restera de lui dans la mémoire collective est celle de son annonce des résultats du premier tour des législatives de décembre 1991. C'est le visage décomposé qu'il apparaîtra devant les caméras pour proclamer, avec courage, l'écrasante victoire des candidats de l'ex- FIS. Ceci pour l'homme de la rue. Pour les initiés ou supposés comme tels qui faisaient partie du sérail ou qui gravitaient autour, il en était tout autrement. Nombreux étaient ceux qui se vantaient d'appartenir à son cercle.
A son réseau à vrai dire, car l'homme avait cette réputation d'avoir mis en place un système digne d'une puissante «ONG» politique. Un homme de réseaux tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, disaient de lui ses proches. Ce qui lui donnait une autorité certaine, bien que diffuse, auprès de bon nombre de responsables du pays. C'est dans ce rôle qu'il aura le mieux et le plus servi le pays. Oui, il aura été l'un des plus importants serviteurs de l'Etat. Pour s'en convaincre, il suffit de suivre les diverses fonctions qu'il a remplies.
Nonobstant ses vingt années passées dans l'armée où il a occupé diverses hautes fonctions, il passe à la vie civile, pourrait-on dire en 1978. L'année du décès du Président Houari Boumedienne. Il dirigeait à l'époque l'école militaire, l'Enita où les plus importants dirigeants de l'armée se sont réunis pour décider de la succession du Chef de l'Etat. Mais le fait d'avoir été l'hôte de la réunion, ne signifie pas forcément, comme tentent de le faire croire ses adversaires, qu'il ait influé d'une manière ou d'une autre sur le choix qui a été fait, voire de savoir ce qui a été dit par les uns et les autres. Quoi qu'il en soit, le Président Chadli Bendjedid l'appelle dès le début de son mandat à la présidence pour lui confier le secrétariat général.
Un poste qu'il devra quitter en 1985, pour être confié à
M. Mouloud Hamrouche. Si Larbi Belkheir ne quitte cependant pas la présidence mais doit se contenter du poste de directeur de cabinet du Chef de l'Etat qu'il accepte sans rechigner. Il y restera jusqu'en octobre 1991 où il fut nommé ministre de l'Intérieur dans le gouvernement qui a succédé à celui de Hamrouche. Un «cadeau empoisonné» dans une Algérie en proie à de graves turbulences.
Il l'accepte et c'est à lui que revient le triste privilège d'annoncer, quelques semaines plus tard, la fulgurante montée de l'ex-FIS au Parlement algérien (à l'époque il n'y avait qu'une seule chambre, celle des députés).
Puis après une éclipse de plusieurs années, il revient aux affaires avec l'accession à la magistrature suprême du Président Abdelaziz Bouteflika. Il y reprend son poste de Secrétaire général. Jusqu'en 2005 où il est nommé ambassadeur au Maroc. Pour beaucoup, cela signifiait sa mise à l'écart. Or, la vraie raison peut se trouver ailleurs.
Avant de rejoindre son poste à Rabat, Si Larbi Belkheir se rend en France pour un bilan médical comme l'a rapporté un journaliste du quotidien Le Monde dans son édition du 25 août 2005.
Les premiers signes de la maladie qui vient de l'emporter. C'est une grande figure de notre histoire qui vient de nous quitter.
Faute de n'avoir pas été de ses proches et pour ne pas nous contenter de rumeurs, nous utiliserons la règle infaillible du «Dis-moi qui sont tes ennemis, je te dirai qui tu es!». Résultat: Si Larbi Belkheir a consacré toute sa vie au service de l'Algérie et des Algériens. Nous venons de perdre l'un de nos plus grands patriotes.
Zouhir MEBARKI
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LARBI BELKHEIR S'EST ETEINT à 72 ANS
Le Cardinal est mort
Par : Mounir Boudjema, Liberté, 30 janvier 2010
Larbi Belkheir s'est éteint. Sa mort, comme sa vie, est entourée de mystères, de spéculations et de jeux d'ombre à la mesure d'un personnage que n'aurait pas renié Machiavel ou Talleyrand.
Rares sont ceux qui ont vu Larbi Belkheir livide. Mis à part à la fin de sa vie quand une maladie rare l'a cloué sur une chaise roulante. Pourtant, en cette soirée de décembre 1991, son visage allongé trahissait une inquiétude profonde. Quand il entra dans la salle Ibn-Khaldoun pour annoncer la victoire du FIS aux législatives de 1991, il donnait l'impression qu'il allait dire aux Algériens qui devait aller en enfer et qui au Paradis.
Belkheir était une “chauve-souris”. Il avait horreur des lumières et de l'exercice médiatique imposé. Sa silhouette massive a hanté durant 20 ans les couloirs de la présidence de la République. À El-Mouradia, il avait “régné” en maître absolu de la décision. Qualifié de “faiseur de roi”, il a été le fossoyeur de plusieurs carrières politiques ou, à l'origine, celui qui en créa d'autres.
Retracer la vie de Larbi Belkheir, c'est comme se perdre dans les dédales de La Casbah. Rues qui mènent nulle part, maisons à plusieurs entrées, fausses arcades et impasses font de la vie de Belkheir un labyrinthe de rumeurs et de vérités jamais vérifiées. Le paradoxe est que Belkheir, à force de cultiver le genre, celui d'un marionnettiste habile mais détesté, a fini par se confondre à son image.
Le premier paradoxe est que Belkheir est un militaire qui n'a jamais été aussi crédible que lorsqu'il a été un civil. Son parcours militaire est jonché de promotions et de compromis qui lui ont fait traverser la carrière sans un grand dommage. C'est à l'Enita qu'il dirigeait qu'on dit que la succession de Boumediene avait été décidée. Depuis, il se retrouve propulsé dans le cabinet de Chadli Bendjedid, afin de “veiller” sur ce général qu'on décrit comme trop trivial pour assumer la fonction suprême. La légende commence. Belkheir n'est pas qu'un simple chef de cabinet. Il est l'interlocuteur de l'ANP, la courroie de transmission du Président quand il n'est pas son modérateur. Sa proximité avec Paris qui soutient le régime Bendjedid en fait un homme de réseaux. Un mot qui va lui coller à la peau. Comme celui de DAF (déserteur de l'armée française). Appellation qui rythme les conversations claniques au sein du sérail. Réseautages de tout genre. Politiques, technocratiques, militaires, économiques et même tribaux. Pour ce fils d'un chef de zaouia à Frenda, le pouvoir trouve sa source dans les racines. Ceux des zaouias et des bénédictions négociées avec les chefs tribaux et religieux. On gouverne à Alger mais on rayonne dans l'Algérie profonde. Belkheir malgré son goût pour l'élégance vestimentaire n'a pas perdu le fil de la terre. Son influence est d'abord celle d'un interlocuteur à l'écoute de la base. Il sent mieux que quiconque les changements de cap, les disgrâces annoncées et les pertes d'autorité. Il est l'homme par qui les complots arrivent. On appelle cela, pudiquement, la raison d'Etat. C'est lui qui conseille à Bendjedid de modérer ses ardeurs après 1988. Belkheir a une oreille à l'état-major de l'armée et l'autre dans les salons luxueux d'El-Mouradia. Il accepte de s'afficher afin de donner corps au refus de l'armée de cautionner la cohabitation programmée par le clan Bendjedid avec le FIS. Il fera partie prenante des “Janviéristes”. Ces décideurs qui ont mis le holà à la dégénérescence de l'Etat.
Intervient l'épisode Mohamed Boudiaf. Un choix qu'il aura à assumer jusqu'à la mort du Président tué par des balles dans le dos. Le mot “complot” revient. Celui de Belkheir aussi. Cette affaire lui fait mal quand il est accusé par la famille d'être le commanditaire de l'assassinat. Il est devenu trop visible, trop décrié pour pouvoir supporter les critiques. Il jette l'éponge en 1994 avec l'arrivée du clan Zeroual qui lui voue une haine non dissimulée. Ceux qui voyaient en lui “le parrain” du système sont convaincus qu'il ne rebondira pas. Son “exil” en Suisse durera 5 ans.
C'est alors que survient le phénomène Bouteflika. Les jours de Zeroual sont comptés et c'est Belkheir, encore une fois, qui est chargé de faire le service après-vente. Paris, Washington, Genève, Londres ou Riyad, Belkheir se démène avec ses réseaux extérieurs pour faire admettre un changement structurel du régime. Les militaires sollicitent son carnet d'adresses et ses contacts de haut niveau. Il faut rassurer et expliquer. Belkheir fera un travail remarquable qui allait pourtant sonner le glas de sa carrière politique.
Car le retour à la case “présidence” se fera dans un bureau qu'il connaît bien. Celui de chef de cabinet… noir pour ses détracteurs. Mais cette fois-ci, le locataire n'est pas Bendjedid et se méfie de l'aura et de l'hégémonie politique de son propre relais. L'ancien MAE, Bouteflika ne se laissera pas compter et les rapports des deux hommes sont exécrables. C'est un secret de Polichinelle. L'atmosphère entre Belkheir et Bouteflika n'est pas au beau-fixe. La rupture est consommée. Belkheir est alors “affecté” au poste d'ambassadeur d'Algérie à Rabat en 2005 mais met près de six mois à se rendre au Maroc. Histoire de signifier qu'il ne veut pas de ce poste qui l'éloigne du cœur du système qu'il a façonné en grande partie. Mais au-delà de ces péripéties politiques, l'homme ne semble pas vouloir se battre. La mort de son frère lors du séisme de 2003 l'affecte profondément. Celle de son fils va l'accabler. La politique devient dérisoire.
C'est le début de la fin et des fausses annonces d'incessants retours. On croit le voir à Paris, Genève ou New York mais rarement à Rabat. On le voit à Alger, mais rarement en public. Seuls les hommes de son réseau qu'on appelle les “Belkheir boys” sont dans la confidence quand ils ne sont pas eux-mêmes, mis hors-jeu ou récupérés par d'autres sphères qui voient dans la “disparation” politique de Belkheir, une aubaine. À la Présidence, autre paradoxe, comme dans l'opposition qui perd un interlocuteur privilégié, certains regrettent son rôle discret de “stabilisateur” si ce n'est de “régulateur”. Face à la maladie, il luttera jusqu'au bout. Belkheir est mort. Le Cardinal lui survivra.
============================================================ نقطة نظام
رحيل غول الرئاسة
سعد بوعقبة
2010.01.29 الفجر
10 Réponses sur " Journalisme aux ordres….. Impulsifs, s'abstenir de lire. "
1.
Rédaction dit :
30 janvier 2010 à 16 h 25 min
Ces outrances ont du bon, puisqu'elles lèvent des équivoques, et qu'elles dévoilent la vérité crue. Dans toute son ampleur, et dans toute son étendue.
DB
2.
hamid dit :
30 janvier 2010 à 16 h 33 min
bonjour,
fattani, patron de l'expression est un grand ami de belkhir,demandez a fattani qui lui a annoncé la mort de merbah 10 minutes apres son assassinat?
3.
radjef said dit :
30 janvier 2010 à 17 h 32 min
Bonsoir tout le monde. Les prostituées de l'ordre etabli…Pardon pour cet ecart de langage, je voulais juste dire est ce qu' une prostituée peut avoir de la grandeur intellectuelle ; est ce qu'elle peut se defaire de ses faux-semblants; est ce qu'elle peut vivre sans proxénéte?
4.
jnsplu dit :
30 janvier 2010 à 17 h 38 min
D'abord toutes mes condoléances a la famille du défunt. Une vie qui s'éteint mérite une halte de la part de tout etre humain qui se ressent comme tel. Elle produit un choc terrible sur ses proches qui méritent de la commisération.
Ensuite et sans vouloiur juger mais c'est juste pour tenter de comprenjdre les motivation de la « chita » dans ces articles qui ne peut etre destinée au mort et pour cause, mais à ses héritiers claniques détenteurs de parcelles de pouvoir et pouvant « nourrir » leur monde. C'est là ou je conçois mal qu'on puisse meme dans la mort penser encore à des interets matériels sordides et naviguer autour d'un cadavre pour se placer au premières loges de la distribution.
Notre pays est réellement au fond du gouffre…et il creuse…comme disait Fellag.
5.
boreal dit :
30 janvier 2010 à 18 h 30 min
Chacun y va de son portrait panégyrique : héloge à Belkheir le politique, le stratège, le visionnaire, la conscience morale, la probité au service du peuple, le patriote éclairé…
Le roi est mort, vive le roi !
Ont-ils seulement conscience de ce qu'ils écrivent, ces scribouillards aux ordres ?
6.
Si Tchad dit :
31 janvier 2010 à 23 h 36 min
Vous pensiez avoir lu le pire, eh bien non! Voici
le plus scandaleux faux temoignage (shahadat zour) qu'il m'ait été donné de lire. Il émane de Bouguerra:
http://www.hmsalgeria.net/ar/modules.php?name=News&file=article&sid=1350
Si Tchad
7.
hamid dit :
1 février 2010 à 15 h 45 min
salam,
si tchad porquoi etre etonné? nahnah,bouguerra,saadi,boukerouh,….. sont tous la creation du grand homme d'état larbi belkheir,ils ne font que remercié leurs maitre.
ps:fattani tu m'as décu.
8.
larbi dit :
1 février 2010 à 15 h 50 min
@radjef said,
vous dites que ce sont les prostitués de l'ordre établi,ne vous excusez pas car moi je vous dirais que ce sont les P… de l'ordre établi.
ps:j'ai réussi a avoir la nouvelle adresse mail de larbi belkhir: [email protected]
9.
redha dit :
2 février 2010 à 1 h 40 min
que peut t'on attendre de ce fattani le journaliste le plus médiocre qu'a connue la presse algérienne en dehors de la chita en contre partie des millions qu'il recoit de ses maitres en sus des prises en charge des frais d'imprimerie de son chiffon .
10.
nomade dit :
2 février 2010 à 6 h 26 min
moi je n'eprouve aucune compassion envers la famille de ce criminel mort suite a une maladie , une mort naturelle.cette famille a son tour n'a eprouve aucune compassion pour les victimes de son criminel , mortes d'une mort brutale , celles qui ont ete massacrees dans leur sommeil, celles qui ont ete massacrees devant leur enfants, celles qui se faisaient abattre dans leur fuite , les bebes egorges …etc.
pleurer avec cette famille ,c'est lui dire qu'on est d'accord avec tout ce que leur pere ou mari a commis dans sa vie.
cette famille va vivre dans l'aisance alors que 95% des algeriens peinent pour vivre.
cette famille va heriter d'un matelas de milliards de dollards cahes dans les banques sionistes ,qu'il faut s'atteler a recuperer et les redistribuer aux laisses pour comptes algeriens.
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