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Ils sont plus de 1000 nouveaux médecins spécialistes : Tout en réclamant leur affectation, ils interpellent le ministre
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 07 - 06 - 2010


El Watan, 7 juin 2010
Les hôpitaux algériens souffrent d'un déficit en matière de médecins
spécialistes. Ce constat est établi par les nombreux ministres qui se
sont succédé, depuis 2000, à la tête du département de la Santé.
Pour plusieurs raisons, des dizaines de spécialistes algériens se sont
expatriés en France ou en Allemagne. Ce manque flagrant de spécialistes,
dont souffrent les hôpitaux, pénalise au plus haut degré la population
algérienne. D'aucuns estiment que nos structures de santé manquent de
spécialistes dans les domaines de la pédiatrie, la radiologie,
l'anesthésie et surtout la gynécologie. Pourtant, plus de 1000
universitaires sortent chaque année des facultés de médecine en Algérie.
Que deviennent-ils ? Pourquoi nos spécialistes quittent-ils le pays pour
faire le bonheur d'autres populations sous d'autres cieux ? En 2007,
Amar Tou, alors ministre de la Santé, avait promis de prendre en charge
et de régler définitivement ce problème, et ce, avant la fin 2009. Nous
sommes en 2010 et le même problème se pose avec acuité. Mieux encore,
cette année, près de 1500 médecins spécialistes, formés à l'échelle
nationale, attendent depuis le mois de février leur affectation dans les
établissements publics pour effectuer leur service civil.
Une démarche obligatoire, puisque la législation algérienne fait
obligation aux spécialistes en médecine de consacrer, au gré de leur
lieu d'affectation, entre un et quatre ans (cela varie d'une région à
une autre) de leur vie professionnelle au service d'une infrastructure
hospitalière publique qui leur est indiquée par les services chargés du
dossier sous l'autorité du ministre de la Santé. L'affectation des
médecins spécialistes obéit également, selon le ministère de la Santé,
aux dispositions du décret 99-176 du 2 août 1999 fixant les modalités
d'accomplissement du service civil des praticiens médicaux. Ces
praticiens sont obligés donc de subir un chômage de fait à cause de ce
blocage, unique dans les annales de la santé publique. Une situation
d'autant plus étrange, lorsque l'on sait que le ministère de tutelle ne
cesse de se plaindre de l'absence de spécialistes dans les structures de
santé. Ces universitaires, qui ont consacré plus de douze années de leur
vie à leurs études de médecine, se trouvent aujourd'hui confrontés à une
situation alarmante. Ils ne comprennent pas pourquoi la tutelle, ou du
moins les pouvoirs publics, refuse de procéder à la répartition des
postes budgétaires des nouveaux médecins spécialistes. « Nous avons fini
notre cursus en 2009, nous chômons depuis cinq mois, nous ne comprenons
pas pourquoi autant de retard dans le traitement des dossiers relatifs à
notre affectation pour effectuer le service civil », s'est interrogé
l'un des nouveaux médecins.
Ces derniers ont tenu, à plusieurs reprises, des rassemblements devant
le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Ils ont contesté
ce mépris qu'ont les pouvoirs publics à leur égard. « Pour attirer
l'attention sur notre problème et amener la tutelle à réagir, nous avons
animé des sit-in devant le siège du ministère. Nous avons déposé des
requêtes auprès des concernés, mais nous n'avons eu que des promesses.
Jusqu'à maintenant, nous n'avons eu ni affectation ni réintégration dans
nos postes », regrettent les nouveaux médecins qui ont se sont déplacés
à notre rédaction pour nous faire part de leur désarroi. Face à cette
situation, les 1500 spécialistes interpellent aujourd'hui le nouveau
ministre pour qu'il prenne en charge leur dossier.
« Nous espérons que ce nouveau ministre prendra en charge, dans les plus
brefs délais, nos doléances. On nous fait courir et remballer depuis
plusieurs mois. Nous comprenons pourquoi les spécialistes fuient le pays
», déplorent ces nouveaux médecins. Notons que chaque année,
théoriquement, le ministère de la Santé organise deux opérations de
choix des postes pour l'affectation des praticiens spécialistes,
lauréats de la dernière promotion du diplôme d'études médicales
spécialisées (DEMS). Selon le département de Djamel Ould Abbès,
l'affectation des diplômés de 2008 avait eu lieu du 12 au 16 avril 2009.
Elle avait concerné 869 médecins spécialistes, un chiffre nettement
inférieur à celui de cette année. Les nouveaux médecins veulent une
solution en urgence.


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