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L'affaire Dhina : Est-ce un avortement en cours d'un probable « bourgeon algérien » ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 21 - 02 - 2012

Il est indéniable que l'affaire du docteur Mourad Dhina puisse perdurer au-delà du « délai » prévu par la justice française « téléguidée » par l'Elysée dans une situation d'un dossier qui finalement aboutirait vide en accusations. Par ailleurs, ces dernières ont été déjà soupçonnées de factices par le passé, jugées et rejetées définitivement par la justice helvétique. Mais dans la supposée attente de l'exécution en suspens d'un mandat algérien d'extradition, l'accusé demeurera incarcéré pour la durée maximale « requise » d'une détention politique, sans recours, infligé par le parquet parisien dans ce qui ressemble à un coup de main momentané pour un « avortement » d'un probable « bourgeon algérien » !
Dans le cas contraire, Alain Juppé devrait s'expliquer sur ce flagrant « discernement» politique de la France, ce pays des droits de l'homme et de cette iniquité des deux poids et deux mesures qu'a souvent adopté la cinquième république française, comme par exemple remettre en personne la distinction de Commandeur de l'Ordre de la Légion d'Honneur française à l'opposante célèbre birmane Aung San Suu Kyi dans une opération de charme fortement médiatisée pour cautionner la nouvelle façade démocratique birmane afin qu'elle continue de veiller de manière accrue sur les intérêts de Total.
Et en contre-parti, l'opération « recto » plus discrète celle là, sournoise et machiavélique, était de faire arrêter en plein printemps arabe, un docteur opposant algérien pacifiste en catimini quelques semaines plus tard à Orly, sous prétexte d'un mandat d'arrêt international émis en 2003 par un pouvoir algérien aussi pire dictateur que celui de la Birmanie, alors que bizarrement Mourad Dhina voyageait librement depuis toujours en France et qu'il n'a jamais été inquiété dans tous ses déplacements jusqu'au notoire 16 Janvier passé.
En vérité, ce fut un « privilège réciproque » accordé sans tracas par l'autorité française complice, qui en use et abuse de ses lois et de ses délais bureaucratiques en parfaite « synchronisation » avec le pouvoir félon d'Alger. Ce scenario, à longue visée stratégique régionale, a été monté tactiquement par les « services » dans le but de neutraliser le mouvement Rachad, dont Mourad Dhina est un de ses dirigeants, qui, pour la première fois, osa organiser d'une part, un rassemblement à l'ambassade d'Algérie à Paris le 11 Janvier passé pour souligner médiatiquement le sinistre anniversaire du coup d'Etat de 1992.
Et d'une autre part, la brillante initiative, politiquement « lourde », de ses visites officielles effectuées aux nouveaux gouvernements tunisien et libyen à titre de mouvement d'opposition algérien pacifique très actif, doté de ses réseaux et outils médiatiques, qui dérangent en outre sérieusement la feuille de route et les projections de l'agenda, de nouveau unique, des services français et algériens, lesquels sont de surcroit furax après la dernière fin de non recevoir de Dhina au récent « deal » du DRS transmis par un émissaire spécial envoyé en Suisse.
D'or et déjà on peut deviner ce que contenait cette « offre » et quelles sont ses perspectives à court et moyen terme, mais l'idéal rêvé du sous traitant DRS et notamment de ses commanditaires patrons de « l'Ordre Marchand », est que Mourad Dhina et ses semblables opposants authentiques, doivent être, soit contenus à l'écart, « coffrés intelligemment », ou de préférence, « domestiqués» dans une opposition conservatrice maghrébine plus au moins majoritaire, confidente d'un « canevas » pétro-occidental qui pousse vers une « gouvernance islamique démocratique et populaire » de la région. Un prélude qui avait été déjà annoncé en nuances par Obama au Caire durant son fameux speech d'El-Azhar.
D'ailleurs, l'entrée officielle en « affaires » du vrai « printemps arabe » s'est faite par les coulisses et par la présence discrète et non médiatisée de représentants de nouveaux gouvernements islamistes de la Tunisie, Maroc, Lybie et même de l'Egypte qui ont tenu à être présent au fameux Forum Mondial de l'Economie, version 2012, à Davos en Suisse pour demander assistance financière pour cette révolution arabe. C'est pour la première fois depuis l'histoire de ce forum que des pays musulmans sont présents en masse pour déclarer unanimement – sous le sponsoring caché du Qatar, le valet du CCG – que l'islam et la démocratie pourraient dorénavant faire bon ménage pour plusieurs « printemps » !
Une festivité printanière en apparence frelatée par rapport à celle de l'année passée qui fait exception par l'unique odeur du jasmin tunisien qui demeure et perdure avec un espoir démocratique de construire un vrai Etat de Droit dans une transition certaine avec un président qui est avant tout un militant des droits de l'homme issu d'un suffrage libre. La seule garantie pour tous les peuples musulmans qu'un changement de régime a bien été amorcé quelque part dans l'un des 22 Etats arabes. De ce fait, comme dit l'adage populaire arabe, Moncef Marzouki devrait suivre et énumérer les intentions mensongères de l'Ordre Marchand jusqu'au seuil de la « démocratie tolérante ». Et il n'y aurait aucun choix…à moins que des « torches humaines », comme celle de Bouazizi, s'allument de nouveau en nombres inimaginables sur toute l'Afrique du nord. Une autre « opération torche bis » que l'histoire répèterait dans le bon camp cette fois ci ?
En ce qui concerne l'Algérie, cette chasse gardée française, ce marché refuge franco-européen, était devenu l'épouvantail-gardien par sa junte militaire de cet nouvel espace nord africain lequel serait « démocratiquement intégré » et séparé par la « trame » ou la « banane » sahélienne déjà imbriquée dans le terrorisme pédago-économique et le banditisme international; un vaste « no man's land » territorial, lequel est réellement et tangiblement, l'une des dernières réserves abyssales en toutes ressources de notre planète terre. Une autre Arabie Saoudite du Maghreb qui détient entre autres la deuxième réserve de change dans le monde arabe. Un « bourgeon » démocrate arabe à faire avorter à tout prix !
Abdelwahab Benyelles
Consultant, membre fondateur du FCN.


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