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Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 01 - 11 - 2013

Ce qu'on ne vous a pas dit sur la dévaluation du dinar
El Watan le 01.11.13
Un dinar dévalué, une inflation non maîtrisée et un pouvoir d'achat qui s'effondre. Le gouvernement risque de faire face rapidement à un malaise social à la veille de la présidentielle.
Ce n'est pas une glissade, mais un plongeon. La dernière décision de la Banque d'Algérie de dévaluer le dinar de plus de 10% marque l'impuissance du gouvernement à juguler une inflation galopante qui a atteint officiellement les 5%, alors qu'elle serait plus proche des 8%, selon certains économistes, et de l'explosion de la facture des importations qui devrait atteindre cette année les 60 milliards de dollars, auquel il faudra ajouter les 12 milliards de dollars de services. «Le gouvernement veut colmater une brèche en faisant exploser une autre digue, résume un chef d'entreprise sous le couvert de l'anonymat. Si cette dévaluation peut avoir un effet sur la facture de nos importations, elle aura aussi des conséquences désastreuses sur l'inflation. En réalité, le gouvernement répond à une demande du Fonds monétaire international qui estime que le dinar est encore trop cher. Il a décidé de le rapprocher un peu plus de sa valeur telle que pratiquée sur le marché parallèle.» Même constat pour l'expert en économie Abdelhak Lamiri, qui estime que si la décision de la Banque centrale aura peut-être un impact sur la facture des importations pendant un court laps de temps, elle ne pourra pas éviter une escalade des prix sur les produits importés. «On va se retrouver avec une hausse des prix qui touchera essentiellement les produits qui ne sont pas subventionnés, estime l'expert en économie. Ces augmentations devraient dépasser les 10%. Malheureusement, cette hausse aura également des répercussions sur les produits locaux. Les producteurs nationaux qui sont tributaires de la matière première importée et des équipements seront, eux aussi, contraints de répercuter la dévaluation du dinar sur le prix des produits.»
Piégés
Au lendemain de la décision de la Banque centrale, les industriels ne cachent pas leur mécontentement. S'estimant «pris au piège», les patrons critiquent à demi-mot cette mesure sans accabler le gouvernement, dont ils sont trop dépendants. Lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Laïd Benamor, PDG du groupe Amor et président du Comité interprofessionnel des céréales (CIC) s'est contenté de rappeler que cette dévaluation pourrait avoir des répercussions sur le prix des produits de première nécessité. «On passe nos commandes avec un euro à 100 DA et quand on réceptionne la marchandise, on nous demande de payer des taxes sur un euro qui vaut 112 DA. Cette dépréciation de la monnaie aura des répercussions sur le prix des produits de premières nécessité», a-t-il averti. «Pour le moment les industriels ont sorti les calculettes pour voir combien cela va leur coûter et quelles pourraient être leur marge de manœuvre, raconte un industriel. Ils se concertent et attendent de voir. La plupart d'entre eux ont des stocks avec lesquels ils peuvent travailler jusqu'à la fin de l'année.» Chez Candia, leader en Algérie du lait UHT avec 90% de parts de marché, on se veut rassurant... pour le moment. L'entreprise, qui peut compter sur d'importants stocks en poudre de lait, se prépare malgré tout à augmenter ses prix. «A moyen terme, il faudra bien opérer des ajustements, même si on est disposé à rogner sur notre marge bénéficiaire, déclare un responsable marketing de l'entreprise. Car, il y a un seuil à partir duquel l'entreprise ne sera plus viable.» Cependant, certains fournisseurs ont décidé de répercuter immédiatement la dévaluation. Un industriel, qui utilise du film pochette pour emballer sa marchandise, vient d'en faire l'expérience. «J'ai reçu un mail de mon fournisseur qui m'informait qu'à partir du 15 novembre, le film pochette me sera cédé à 245 DA le kilo, alors que je le payais 220 DA, il y a encore une semaine. Le patron a augmenté de 11% son prix.»
Augmentation de salaires
Le Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) s'engouffre dans la brèche et réclame une revalorisation salariale qui soit indexé sur le taux de l'inflation. «Les dernières augmentations de salaires que le gouvernement a accordées aux salariés ont été victimes de l'inflation, explique Rachid Malaoui, président du Snapap. Aujourd'hui, nous estimons que seuls les enseignants de l'enseignement supérieur peuvent résister à cette nouvelle dévaluation du dinar, alors que ceux de l'administration seront les plus touchés. Il faut s'attendre dans les mois à venir à ce que le problème des salaires soit à nouveau sur la table du gouvernement.»
Pendant ce temps : Les sénateurs veulent une augmentation
Les sénateurs, qui ont aussi été ministres, trouvent que leur indemnité, plafonnée actuellement à 60 000 DA, n'est pas digne de leur rang et demandent qu'elle soit revue à la hausse. Cette exigence fait suite à la demande formulée par le Conseil de la nation de choisir entre leur salaire de sénateur qui est de 290 000 DA, ou leur retraite de ministre qui atteint les 380 000 DA.
«Les anciens ministres devenus sénateurs ne veulent pas que leur salaire actuel les pénalisent pour leur retraite, résume un sénateur. Ils considèrent qu'ils méritent des indemnités plus conséquentes.» Sitôt demandé, sitôt transmise à la Présidence par Abdelkader Bensalah.


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