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Quand des yeux du bourreau perlent les larmes de victime
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 28 - 02 - 2018

Argumenter, conter ou analyser notre drame requiert et impose un seuil de neutralité, une certaine distance, qui permet un degré de réserve et de critique objective, et d'éviter de faire l'écho d'une partie trempée jusqu'à l'os dans le sang qui a coulé, cependant ce qu'on a constaté au fil des années, est que ceux qui dissertent à profusion sur la décennie rouge, tantôt les larmes aux yeux, tantôt le glaive brandi en menace, sont ceux là même qui baignent dans le sang des victimes qu'ils prétendent pleurer ou honorer selon les circonstances, ou dans le ‘meilleur' des cas, se trouvent avoir été pendant cette triste période de notre histoire récente, les relais des outils de la mort, quand ce ne sont pas catégoriquement ses porte-voix. Le pire est que ces chantres du droit de mémoire et de la république sauvée, affichent une position totalement réfractaire à toute velléité de version dissonante qui viendrait mettre à mal, leurs contes édulcoré de passion et d'empathie, et de la sorte, avortent, dans la répression le plus souvent, toute occasion sérieuse sereine et dépassionnée pour parler de notre drame, non comme moyen d'attiser la haine et loin de tout esprit de vengeance, mais plus comme moyen thérapeutique, qui requiert la vérité et la justice, avant toute réconciliation effective et durable.
Cette manière de museler l'expression de l'autre, prive le citoyen de son droit d'avoir une vue plus globale, une critique équilibrée, avec un degré d'impartialité, car l'impartialité totale n'est pas humaine.
Je reviens sur ce chapitre douloureux de notre passé récent, en réponse à 'l'opus' (sans voile sans remord) de Mme l'ex ministre, ‘l'auguste' juriste Leila Aslaoui, qui nous conte une histoire, qu'elle dit réelle, mais qui semble de cette réalité, ‘sélectionner' seulement les bouts qui confortent son storytelling, en occultant l'autre, l'histoire réelle, plus large, dont son propre apport, de partie intégrante dans la tragédie.
Sa narration contraste par cette, disons le... volonté, de taire la verité qui l'incommode, et d'imposer l'intox d'un conte, qui sous prétexte de sauver la démocratie, s'est octroyé le droit de « barrer la route aux ennemis de la démocratie » et de les empêcher d'accéder au pouvoir, fut il au prix d'un lot macabre, un script relayée, par les mercenaires de la plume et de l'intellect , un scripte si bien conté par la machine huilée dans le sang et les larmes de ceux qu'elle broie, une machine que Mme la ministre conteuse a pris en marche dés son départ, et bien avant…
Mais comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que l'auteur de cet Opus n'est autre que, cette démocrate éradicatrice de renom, portée à dos de blindé, dans sa navette entre le club des pins et son ministère, celle qui a participé à la sauvegarde de la république dont on connait la nature et le prix consenti, qui dépasse de loin ‘la marge de dégâts humains' (60000) jugée acceptable et prévue par le conclave convoqué par le haut rédacteur en chef, le feu DRS, en présence des directeurs de la presse des mille collines, pour vendre, à la veille du Coup, ce putsch comme planche de Salut Républicain, démocrate, laïque moderne et tout le fatras. Un bilan présumé et jugé ‘acceptable' révélé après plus de 20 ans par l'un des participants à ce ‘conclave', en la personne du directeur du Soir d'Algérie, Maamar Farah : «Je me souviens du jour où notre directeur de la publication avait été invité au ministère de l'Information dirigé alors par feu M. Belkaid. Il assistait à cette réunion où l'on récoltait les avis des patrons de presse sur le prochain et imminent arrêt du processus électoral. A son retour, il nous appela en urgence (les actionnaires du Soir d'Algérie) pour nous mettre au parfum. Et je me rappelle qu'il avait dit que les prévisions faisaient état de 60 000 morts ». Cette estimation macabre s'est trouvé en fait, amplement majorée, plus d'un quart de million de ‘va-nu-pieds' y perdront la vie, ce qui prouve on ne peut mieux, cette volonté préméditée de tuer en masse, avec le consentement, la complicité et l'enthousiasme de cette presse qui pue le meurtre, et qui nous rappelle d'ailleurs, la fameuse déclaration assassine de Mme la secrétaire d'état US, Madeleine Albright qui avait justifié les dizaines de milliers de victimes civiles, femmes enfants et vieillards iraquiens, comme dommage collatérale de sa guerre contre le peuple iraquien, elle avait jugé ce prix ‘worth it' c'est-à-dire ‘acceptable'.
Notre démocrate ‘one way', Aslaoui, s'est distinguée par son ‘intransigeance' des lumières, de n'accepter rien de moins que la lamination de la majorité du peuple, trop intégriste à son goût, pour qu'elle puisse jouir de liberté exclusive et de démocratie spécifique sans être encombrée par ceux qu'elle considère du haut de son strapontin comme ‘ghachi', le reste est une suite logique et tout ce qui en découle est un « matter of fact », le leur évidemment.
Son histoire, se veut un retour et un devoir de mémoire, et de se poser la question comment cela a pu avoir lieu. Et de se demander « comment ose-t-on oublier le drame, dans une société soumise, sous le joug du fondamentalisme islamique » ?. Mon histoire se pose elle également la question, qui va plus loin d'ailleurs, pour se demander, mais QUI est ce qui use du pouvoir, de tout le pouvoir qu'il accapare, pour faire barrage à la vérité et la justice, pour que l'on connaisse sans parti pris qui a fait quoi? Qui a le droit d'imposer le blocus et de priver les victimes avant tout, puis leurs ayants droits et le peuple en général de savoir qui a perpétré ses crimes? Que l'on nous dise, qui a concocté et imposé la loi du silence par cette charte de la réconciliation? Qui a hissé les janvieristes (civils et militaires) et leur harem du CNSA au rang de sauveurs en les nommant membres de la « chambre haute », tout en interdisant, par cette loi, toute volonté de faire la lumière sur la tragédie, au prix de peine de prison ? Est-ce ‘l'intégrisme islamique' ??? Ô que non, Aslaoui ne dit pas tout dans son chef d'œuvre, non la société ne vit pas sous le joug du fondamentalisme, ce fondamentalisme ( et tous les autres, et Dieu sait combien ils sont nombreux) sont à bien des égards, l'outil de mise au pas, au service de ce pouvoir, pour imposer son dictat de terrorisme d'état, et d'échapper aux véritables questions et enjeux, et s'exporter comme un bouclier « démocrate » ( doit-on en rire ou en pleurer) face à « l'hydre islamiste » surtout après les attentats du 11 septembre, par contre, comme le prouve notre quotidien, le peuple est bien soumis au dictat de la minorité écrasante qui pour se venger du peuple qui ne se reconnait pas en elle, s'est repu allégrement de son sang et de sa douleur; ne nous a-t-on pas déjà servi cet exotisme, du genre, je me suis trompé de peuple?
Son histoire à elle, se veut une sorte de kaléidoscope du vécu douloureux des algériens dans les années 90, et où tout était permit, nous dit-elle, au nom de la religion, et des affres qu'on subit les citoyens par les « frères », qui se sont révélés être des monstres usant de la religion et enivrés de violence, d'argent et de sexe !!! Aslaoui semble se découvrir par un Deus ex machina des vertus et des compétences de Psy sans passer par le cursus qui s'impose.
En parcourant ‘le contenu' de son opus, j'ai cru voir une histoire tue et assassinée plutôt qu'une histoire racontée, je me suis reconnu, moi le simple citoyen, happé par l'horreur de l'horreur et du halo d'intox qui l'entoure, je me suis vu la victime bourreau de mon sort, celui à qui on impute le drame dont il souffre les affres jusqu'au plus profond de son être, je me suis vu l'assassin, le geôlier, l'impitoyable monstre à visage humain, je me suis vu tel que j'ai eu horreur de moi-même, j'ai presque fuis mon être, terrassé par la peur de mon ombre.
L'histoire, de Aslaoui, est en fait une mise scène, qui travestit les faits, elle est truffée de messages qu'on ne peut ‘rater', elle relate une phase de notre histoire pas si lointaine, qu'on a vécu, et qu'on ne peut taire sa déformation, l'histoire, qu'elle raconte met en scène ‘une version' mainstream, connue de certains milieux, mais qui tait platement et dédaigneusement la douleur effective de ceux qui n'ont personne pour porter leur voix, de ceux dont les larmes ne sont pas aussi chaudes que celles que Aslaoui voudrait honorer dans son conte, de ceux qu'il n'est pas correcte de pleurer encore moins prendre en sympathie, ceux qu'on assassine en boucle, de diverses manières, de ceux dont on déni le drame, à travers le déni des crimes en masse occultés ou niés, des internements arbitraires (30 000 hommes dans les « camps du Sud » dès 1991 détenus dans des conditions effroyables), les déplacements forcés de populations, torture généralisée, exécutions extrajudiciaires, disparitions forcées, elle nous affiche un genre local de négationnisme sans conséquence, bien vu, voir acclamé et récompensé, contrairement à celui qui conduit, sur l'autre rive, ses auteurs aux pires échafauds.
Le contenu de « sans voile sans remord » s'inscrit en droite ligne avec le storytelling des KD, avec toute leur fougue de ceux qui aspirent à gagner le temps perdu et quelques consécrations littéraires avec, en caressant dans le sens du ‘viral' en vogue , et mériter la reconnaissance des cercles ‘qui comptent', et des thèses des Sifaoui, transformé en l'occasion en es spécialiste en la matière, et des barbouzes de la presse dite indépendante qui rédigeaient les communiqués des GIA depuis les ‘QG' de leurs citadelles, tel que décrit par SAS dans [ au refuges des balles perdues : Et vint le temps de la décadence absolue. J'ai vu des journalistes diffuser de faux communiqués – élaborés par les bons soins de leurs amis officiers des services de renseignements –, attribués le lendemain en gros caractères directement aux islamistes du GIA, alors qu'ils savaient que c'étaient de faux communiqués, « c'est le combat contre les islamistes qu'il faut coûte que coûte mener », répondaient dédaigneusement, pour se justifier, les responsables de ces actes impardonnables.»[, des édito sulfureux des Salima Tlemçani (Oubouchou de son vrai nom), qui se sont révélés être de véritables PV de Mme la coordinatrice de tonton Tewfik, et des ‘opus' de Mouleshoul (Yasmina khadra), qui nous ont gavé de l'hydre islamiste; en un mot, un script solennel qui refuse d'une main de fer et de feu, toute ‘histoire' autre que celle entérinée par ceux qui allouent les ‘subventions, et offrent les milliards en page de Pub.
Aslaoui nous parle dans son opus « d'une jeune femme, qui débarque dans une ville meurtrie par la violence intégriste », la messe est dite, n'attendez plus de séquelles ou de voix dissonantes, la victime est connue, le bourreau est crucifié, ne demandez plus la vérité, Me Aslaoui vous la somme. Une sentence qui n'accepte aucun bémol, un sacro saint de ceux qui pourtant ne cessent de décrier « ceux qui veulent imposer la sacralité des textes révélés, le Coran » sans se gêner par contre, de sacraliser leur ‘vérité'! Elle nous raconte l'intégrisme, islamiste s'entend, zappant les dizaines voire les centaines de témoignages qui prouvent, l'arnaque de cette industrie de violence entretenue par la machine qui l'exploite in extenso et la réchauffe ad nauseam, elle nous parle d'une moudjahida disparue, et fait l'impasse sur plus de 20 milles disparus de son époque et en partie de son ‘œuvre', parmi ceux qu'on qualifie d'intégristes, et qui ne trouvent pas leur place dans la définition de victimes selon ce tamis, ou peut être les jugerait-on comme bien de bien pensants, méritant leur sort, du seul fait qu'ils se trouvent du ‘mauvais coté de l'étalonnage, et de l'humanisme sélectif!
Notre juriste ministre romancière, tait ces dizaines de moudjahiddines de l'ALN disparus (lors de cette décennie de sang) parmi ces 20 milles, dont le seul tord était d'avoir cru naïvement qu'ils pouvaient en tant qu'algériens choisir voir même se tromper dans l'exercice de leur droit légitime, ni ces dizaines de moudjahidine (de l'ALN) tués au seuil de la porte de leur maison, ou aux lieux de leur travail, puis inventorié et ‘clamés' à l'unisson comme abattus dans des accrochages des forces de l'ordre avec les terroristes, par cette presse si « indépendante », qui fait d'ailleurs l'écho de l' apologie (est ce un hasard !) de son opus. Elle tait également, ces moudjahiddine, par dizaines conduit manu militari (n'est ce pas étrange venant d'une juriste, ‘démocrate' de surcroit ?) aux camps du SUD sans le moindre égard ni pour le sacrifice pour leur pays ni pour leur âge, et dont le crime de lèse majesté était d'appartenir à un parti jugé « insolvable », peut être, réserve-t-elle le terme de moudjahid tout comme intellectuel, à une caste spécifique, aux contours idéologiques et linguistiques, déterminés.
Aslaoui parle dans son conte de ceux « qui se servent de la religion pour assouvir des intérêts étroits et personnels », n'est ce pas l'argument utilisé par le pouvoir et ses excroissances pour justifier le coup de janvier 92, l'ironie dans cet argument, est que ceux qui reprochent aux uns d'accéder au pouvoir par les urnes pour assouvir leurs intérêts, ne se gênent nullement et sans les moindres scrupules à s'en servir, sans passer par les urnes, en crashant les box à dos de blindés!
Son histoire nous rappelle l'action psychologique, telle que apprise par les daffistes par leurs maitres, pour graver dans le subconscient du peuple, des narrations pré établies, comme celui de focaliser exclusivement son ‘conte' sur ce que elle appelle l'intégrisme (islamiste), taisant l'intégrisme laïque, l'intégrisme éradicateur, l'intégrisme bestiale de la luxure, l'intégrisme de la démocratie sélective, de ceux qui regardent les gens d'en haut, et qui se permettent de leur définir ce qu'est le bon musulman, car il existe une cohorte de bien pensants ad hoc, qui se défendent de critiquer l'intégrisme et non l'islam, seulement, ils omettent de nous dire quel est l'Islam qui serait ‘bon' à leur goût, peut être un genre de la main de fatma, ou de folklore, tape à l'œil mais vide de son essence, une foi inerte incolore inodore insipide, comme l'a si bien décrite François Burgat concernant le bon musulman, c'est-à-dire le musulman qui n'est plus musulman.
Pour tout cela je dis que l'histoire ‘sans voile sans remord', puise dans la haine viscérale que voue Aslaoui à tout ce qui à trait à l'Islam, quelque soit les subterfuges utilisés pour prétendre le contraire, cette histoire en plus d'être une fiction pervertie, se trouve être plus que partiale, car contée par une personne connue pour son parti pris flagrant dans la tragédie, elle ne s'est pas trompé d'histoire à raconter, elle a choisit le bout d'histoire à conter, et son lecteur gagnerait à tourner la page pour lire ce que Aslaoui a tu, tué, et n'a pas raconté.
Et pour clore, je pense que nul n'était sans savoir que ce dont nous soufrons en premier lieu, ce n'est ni de l'intégrisme islamique ni laïque, mais surtout d'un pouvoir clanique liberticide, et de l'absence d'état de droit, et que justement ce pouvoir use et abuse, en exploitant tout ces intégrismes dont il nourrit et se nourrit, et bien des fois en est le principal géniteur pour asseoir son pouvoir et légitimer sa présence comme barrage, face à cet ogre qu'on fait rugir, et lui faire l'écho jusqu'à le faire entendre semble t-il, sur la rive nord de la méditerranée. Force est de reconnaître que ce scénario régurgite le storytelling des fossoyeurs de notre pays et qui ne peuvent en aucune manière être ses sauveurs, et que tant qu'on s'emmêle les pinceaux en prenant les conséquences et outils de notre décadence, pour cause première de notre faillite, on est bien mal parti pour reproduire à l'infini notre drame.


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