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NON AU SIMULACRE ELECTORAL DU 12 JUIN PROCHAIN !
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 12 - 05 - 2021

Le collectif «Libérons l'Algérie» lance un appel aux Algériennes et aux Algériens résidents en France à une marche unitaire le 06 juin 2021, à 14h00, de la place de la République à la place de la Bastille à Paris, pour :
– Un rejet massif et actif du simulacre des élections législatives du 12 juin 2021.
– La libération de tous les détenus d'opinion.
– L'acquittement de tous les activistes pacifiques condamnés arbitrairement.
– La levée de toutes les entraves et de toutes les restrictions sur les libertés démocratique.
– La libération du champ politique et médiatique.
– La dissolution de la police politique.
– Le démantèlement de la junte militaire.
– Une transition démocratique indépendante du système.
– Une Assemblée Nationale Constituante.- Un Etat garant de la justice sociale et de tous les droits de la personne humaine.
DECLARATION-APPEL
La folie furieuse de la junte militaire est porteuse de risques majeurs pour le pays. Répression des manifestations dans plusieurs régions du pays, arrestations et détentions arbitraires des journalistes et des manifestants, mise sous contrôle judiciaire des activistes pacifiques, détention provisoire et condamnations injustes des détenus d'opinion, torture et actes de vengeance policière qui n'épargnent ni enfants, ni femmes, ni personnes âgées et/ou malades, guerre psychologique via les médias… la police politique ne lésine sur aucun stratagème pour atteindre son objectif primordial : assassiner la Silmiya, cette belle révolution pacifique du peuple Algérien.Au 66e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, il est à rappeler que le combat du peuple algérien pour son droit d'exercer sa souveraineté est toujours d'actualité.
Alors que le traitement de vengeance que fait subir la police politique algérienne à Saïd Chetouane, un mineur de 15 ans séparé de sa mère par la force d'une justice aux ordres, préoccupe au plus haut point les plus hauts responsables de l'UNICEF, des jeunes activistes qui l'avaient filmé, à la demande de sa mère qui était sur les lieux, à la sortie du commissariat Trolar à Alger, dans un état de choc après avoir été frappé par ses ravisseurs parmi les policiers et subi des sévices sexuels de ces derniers, croupissent en prison. Pour dénoncer leur arrestation et le traitement inhumain qui leur est infligé, ils ont observé 17 jours de grève de la faim.
Le 11 mai dernier, dans une note de presse sur l'Algérie, Rupert Colville, le porte-parole du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a une nouvelle fois manifesté l'inquiétude que suscite l'escalade observée dans les atteintes aux droits humains, par la junte militaire et sa police politique, en Algérie en déclarant :«Nous sommes de plus en plus préoccupés par la situation en Algérie où les droits à la liberté d'opinion et d'expression, de réunion pacifique et de participation aux affaires publiques continuent d'être menacés.
Depuis la reprise des manifestations dans les rues d'Algérie le 13 février 2021 – après un an de manifestations organisées en ligne par le mouvement Hirak en raison de la pandémie COVID-19 – nous avons également reçu des rapports soutenus faisant état d'une force inutile et disproportionnée contre des manifestants pacifiques. comme des arrestations continues.»Aussi, il a rappelé qu' « Au cours des deux derniers mois, des militants, des défenseurs des droits humains, des étudiants, des journalistes, des blogueurs et des citoyens ordinaires exprimant pacifiquement leur dissidence ont continué de faire l'objet de poursuites pénales.
Les militants du Hirak continuent d'être poursuivis sur la base de lois trop larges, même après l'annonce d'une grâce présidentielle en février de cette année. »Par Ailleurs, il a exhorté « les autorités algériennes à cesser de recourir à la violence pour disperser des manifestations pacifiques et à mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires d'individus pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'opinion, d'expression et de réunion pacifique. »Il a, aussi, appelé «les autorités algériennes à s'acquitter de la grâce présidentielle accordée aux personnes participant au mouvement Hirak et à cesser toute forme de harcèlement et d'intimidation à leur encontre.»Le ton ferme, il a réitéré son appel « aux autorités pour qu'elles mènent des enquêtes rapides, impartiales et efficaces sur toutes les allégations de violations des droits de l'homme, qu'elles rendent des comptes aux responsables et qu'elles garantissent aux victimes un recours»
Percutant, il a également exhorté «les autorités à revoir le Code pénal et d'autres lois répressives, notamment la loi 12-06 sur les associations et la loi 91-19 sur les réunions publiques et les manifestations, pour les mettre en conformité avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine. sur les droits de l'homme et des peuples, tous deux ratifiés par l'Algérie.»Face aux inquiétudes sans cesse grandissantes des instances internationales, la junte militaire ne fait preuve d'aucune capacité d'apaisement. Pire encore ! Prise au piège de de son cannibalisme clanique, elle pousse le pays vers une déstabilisation majeure qui risque de faire basculer l'espace nord-africain qui s'étend jusqu'au Sahel et l'espace méditerranéen dans une spirale de violence aux conséquences néfastes et incalculables.
La police politique algérienne pousse l'ignominie jusqu'à mobiliser le ministère de l'Intérieur pour dévier le peuple algérien de sa stratégie de rupture radicale, en essayant de soumettre les manifestations au régime de l'autorisation, également soumis au bon vouloir des portes-galons d'Alger. Pour neutraliser les activistes du peuple et leur substituer ses propres «meneurs» des manifestations, la police politique tente la manœuvre des noms portés sur les demandes d'autorisation. Afin de contrôler les marches, elle exige une définition des itinéraires en se permettant le luxe de dicter leurs slogans aux manifestants. Le tout est de détourner le sens historique de la révolution populaire en cours avant de l'étouffer.
Sans le moindre scrupule, la police politique utilise jusqu'au sens de la solidarité du peuple algérien avec le peuple palestinien pour semer la confusion lors des manifestations populaires. Mauvais élèves qu'ils sont, les portes-galons de la soldatesque d'Alger n'ont pas encore compris que le peuple algérien n'a besoin de leur autorisation ni pour manifester, ni pour être solidaire avec les peuples opprimés dans le monde !C'est dans ces conditions que le régime militaire entend imposer le simulacre des élections législatives le 12 juin prochain.
Le collectif «Libérons l'Algérie» lance un appel aux Algériennes et aux Algériens résidents en France à une marche unitaire le 06 juin 2021, à 14h00, de la place de la République à la place de la Bastille à Paris, pour :
– Un rejet massif et actif du simulacre des élections législatives du 12 juin 2021.
– La libération de tous les détenus d'opinion.
– L'acquittement de tous les activistes pacifiques condamnés arbitrairement.
– La levée de toutes les entraves et de toutes les restrictions sur les libertés démocratiques.- La libération du champ politique et médiatique.
– La dissolution de la police politique.
– Le démantèlement de la junte militaire.
– Une transition démocratique indépendante du système.
– Une Assemblée Nationale Constituante.
– Un Etat garant de la justice sociale et de tous les droits de la personne humaine.
Digne héritière de la Révolution de Novembre, la Silmiya porte l'espoir d'offrir à l'Algérie un nouveau projet historique. Ce projet verra le jour. Mieux, il participera activement à l'avènement d'un Ordre Mondial des Peuples.
Vive l'Algérie libre, plurielle, diverse et heureuse.
Vive la Silmiya.
Gloire à nos martyrs.


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