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SOYONS AU RENDEZ-VOUS LE 21 FEVRIER PROCHAIN!
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 16 - 02 - 2021

Pour célébrer le deuxième anniversaire de la Silmiya dans la lutte pacifique, le collectif «Libérons l'Algérie» appelle les Algériennes et les Algériens résidents en France à une marche unitaire, le dimanche 21 février 2021 à Paris, à 12h30.
Elle partira de la place de la République à la place de la Nation. Aussi, le collectif invite l'ensemble des participants au stricte respect des mesures de lutte contre le coronavirus et des horaires du couvre-feu sanitaire.
DECLARATION -APPEL
La Silmiya a permis au peuple algérien de remettre le pays dans le sens de l'histoire. Désormais, le 22 février figure parmi les dates majeures du combat qu'il mène, sans relâche, pour sa libération. Au deuxième anniversaire de la Silmiya, remettre les pendules à l'heure de la vérité est un devoir historique. La vérité, c'est que le peuple algérien est dans la stratégie de rupture radicale avec la junte militaire et la situation de non-système dans laquelle elle a mis le pays.
La vérité, c'est que les Algériennes et les Algériens ont opté pour la voie du changement pacifique via une transition démocratique permettant d'organiser la dissolution de la police politique, le démantèlement de la junte militaire et le transfert de la souveraineté vers le peuple, par le biais d'un processus constituant. La vérité, c'est que la Silmiya a métamorphosé le sens de la révolution. Tout en préservant sa force transformatrice radicale, elle lui a offert la possibilité d'établir l'équilibre entre l'effort révolutionnaire et le respect des libertés démocratiques.
Mieux ! Elle a libéré la parole, elle a permis à cet élan de libération de reconquérir l'espace public. La vérité, c'est que la Silmiya a rendu visibles et intelligibles les prédispositions que recèle la société algérienne à engager un processus de sécularisation permettant de préserver la place du religieux dans l'espace public, tout en le protégeant de toute tentative de perversion politique et en prémunissant l'espace régalien de l'Etat et les instruments institutionnels de l'exercice du pouvoir de toute dérive théocratique. La vérité, c'est que le peuple algérien n'a pas besoin de tuteur. Il n'a pas besoin, non plus, qu'on lui dicte sa conduite, qu'on lui dise ce qui est bien et ce qui ne l'est pas pour le pays.
Pour celles et ceux qui sont dans la préhistoire de la conscience citoyenne émergente, il est utile de rappeler que la mobilisation massive du peuple algérien a retardé des manœuvres géopolitiques de déstabilisation majeure. Des manœuvres qui ont inscrit l'Algérie dans une sorte de copie de l'organigramme néocolonialiste du «Grand Moyen-Orient » appliquée à l'Afrique du Nord et à la région du Sahel. La vérité, c'est que la junte militaire est réduite au triste rôle de supplétif des puissances néocolonialistes. Pire encore ! Elle sert d'instrument aux multinationales et aux détenteurs de l'économie néolibérale financiarisée à tuer des territoires entiers de communautés de vie. La vérité, c'est que l'ère virale dans laquelle est entrée l'humanité augure d'un combat à mener pour empêcher les quelques familles qui constituent l'oligarchie mondiale de prendre en otage le destin de «la Terre-Patrie». C'est au cœur de ce combat que s'inscrit la Silmiya.
L'ETHIQUE ET LE SENS DES RESPONSABILITES RESPONSABILITES
Le poète Pierre Reverdy disait que «l'éthique c'est l'esthétique du dedans». De son coté, le philosophe André Compte-Sponville disait que la morale est ce que l'on fait par devoir et l'éthique est tout ce que l'on fait par amour. L'éthique se résume-t-elle, pour autant, à faire du bien et à ne pas faire de mal ? En réalité la question de l'éthique est complexe. Elle l'est d'autant qu'elle invite à repenser notre condition d'êtres humains, à redéfinir nos rapports avec les différentes communautés du Vivant, à revaloriser la vie dans ce qu'elle a de plus beau. Elle nous met à l'épreuve du temps pour révéler la réalité de ce qui nous lie à la vérité et à la justice. Elle nous met au défi de construire notre souveraineté sur le socle de l'humilité, de l'ascèse et de l'altruisme. Cependant, peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on est dans le mensonge et l'intrigue? Peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on ne respecte ni son peuple, ni sa patrie ?
Peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on a les mains entachées de sang ? Peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on est dans une conspiration permanente contre son pays ? Peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on ne respecte ni la dignité humaine, ni le droit à la vie ? Peut-on se prévaloir d'une quelconque éthique quand on a commis des crimes contre l'humanité sur les enfants de son propre peuple ? L'impunité, c'est la négation de la vérité, de la justice et de l'éthique. C'est dans ce vide que prospère le mal.
L'IMPUNITE ET LA TORTURE
Les révélations courageuses du jeune Walid Nekiche, étudiant en sciences maritimes à l'université d'Alger, arrêté le 26 novembre 2019 lors d'une marche des étudiants et condamné à six mois de prison pour « complot contre l'Etat», «organisation de correspondance secrètes pouvant porter atteinte à la défense nationale », « détention de tracts portant atteinte à l'intérêt national» et « incitation des citoyens à porter les armes contre l'autorité de l'Etat», sur les graves atteintes à son intégrité physique commises par des agents de la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), dans le centre «Antar» situé à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, ont fortement déstabilisé la police politique algérienne, montrant ainsi la fragilité des centres de décision au sein de la junte militaire, due à la crise structurelle majeure que vit le régime.
Une crise dont il éprouve les pires difficultés à se relever. Aussi, ces révélations ont démontré que la police politique n'a plus le monopole de l'information sur ses pratiques. Elle ne peut plus imposer l'omerta sur ses exactions tel qu'elle se le permettait durant les années 1990. La règle du «silence, on tue !» n'est plus de rigueur. Par ailleurs, «la torture blanche» que la junte militaire fait subir au militant pacifique Rachid Nekkaz, depuis son arrestation le 4 décembre 2019, pour le faire taire doit nous inciter à nous mobiliser davantage pour sa libération immédiate et inconditionnelle. Soumis à un traitement inhumain, Rachid Nezzak est en danger de mort ! La responsabilité de la dangereuse dégradation de son état de santé incombe entièrement à la police politique algérienne et aux généraux-décideurs du régime.
Les gangsters qui croient replonger le peuple algérien dans le désespoir et la peur sont en déphasage de l'évolution qu'a connu la société algérienne depuis les années 1990. Le fameux «habtouh lel-oued» cher au général Chanegriha et au général Médjahed, respectivement, chef d'Etat-major de l'armée et Directeur général de l'Institut national d'études de stratégies globales (INESG), du temps où ils sévissaient à Lakhdaria au plus dur de «la sale guerre», rappelle chaque victime de ces deux criminels. Le général Khaled Nezzar ne peut plus faire tuer plus de 500 jeunes comme il l'a fait à Alger en Octobre 1988, sans avoir la peur au ventre. Le général Tewfik ne peut plus organiser des massacres similaires à ceux de Bentalha et de Beni-Messous, «l'affaire Tiguentourine» lui rappelant que son impunité n'est pas irréversible.
Les généraux-décideurs de la junte militaire savent que leur impunité n'est pas infinie. Ils savent, également, que le peuple algérien a brisé le mur du silence et que la peur est, désormais, dans leur camp. Les manœuvres électoralistes qui visent à régénérer le régime ont, certes, leur clientèle. Mais, elles sont vouées à l'échec ! Au même titre que les décideurs de la junte militaire, les candidats à la mangeoire sont déjà dans la poubelle de l'histoire. Mais, ils ne le savent pas encore !!
Pour célébrer le deuxième anniversaire de la Silmiya dans la lutte pacifique, le collectif «Libérons l'Algérie» appelle les Algériennes et les Algériens résidents en France à une marche unitaire, le dimanche 21février 2021 à Paris, à 12h30. Elle partira de la Place de la République à la place de la Nation. Aussi, le collectif invite l'ensemble des participants au stricte respect des mesures de lutte contre le coronavirus et des horaires du couvre-feu sanitaire.
Ensemble pour :
La libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d'opinion.
L'annulation de toutes les condamnations prononcées à l'encontre des militants de la Silmiya.
L'arrêt immédiat de toute forme de harcèlement policier et juridique des juristes indépendants, des avocats des détenus d'opinion, des journalistes et de tous les militants pacifiques.
La libération du champ politique et du champ médiatique.
Le rejet du calendrier électoraliste du régime.
Le rejet de toute forme de compromission avec la junte militaire.
La dissolution de la police politique.
Le démantèlement de la junte militaire.
Une transition démocratique indépendante du système.
Une justice transitionnelle.
Une Assemblée Constituante souveraine.
Une République Algérienne Démocratique et Sociale.
A peuple vaillant, rien d'impossible!
VIVE L'ALGERIE LIBRE, PLURIELLE, DEMOCRATIQUE ET HEUREUSE. VIVE LA SILMIYA GLOIRE A NOS MARTYRS


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