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Makri «ne croit pas» en un 5e mandat pour Bouteflika
IL PERSISTE ET SIGNE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 08 - 2018

Le président du MSP persiste et signe en ne croyant pas en la perspective d'un cinquième mandat pour le président de la République qui, selon lui, «n'est pas certain s'il candidate ou pas».
M. Kebci -Alger (Le Soir) - Abderezzak Makri continue de ramer à contre-courant de ce qui constitue presque une certitude pour la grande famille de l'allégeance ; soit ce qu'il qualifie de «fatalité d'un cinquième mandat dont la démarche portant consensus national nous a fait sortir». Pour le président du MSP qui s'exprimait, hier, dans les colonnes du quotidien El-Khabar, «les chances d'un cinquième mandat sont plus faibles que celles du 4e mandat en cours, et il se pourrait qu'elles s'amenuisent encore davantage». D'où son appel à ce que le débat se focalise «sur le consensus et pas sur la question du 5e mandat».
Affirmant que «le problème n'est pas dans les personnes, ni dans la candidature du Président mais dans la transparence et la régularité des élections», il soutient que «si cette élection présidentielle de l'année prochaine sera démocratique ; libre et transparente avec une non-implication d'institutions de l'Etat au profit du 5e mandat, Bouteflika a toute la latitude de se présenter à condition que les membres du Conseil constitutionnel assument devant Dieu et leur histoire leurs responsabilités d'accepter son dossier de candidature». Et de faire remarquer que «des éléments de poids au sein de l'allégeance affirment ne pas vouloir presser le président de la République pour se représenter» comme ne cessent de le faire notamment le FLN et le RND dont les patrons sont allés jusqu'à «supplier le Président à se sacrifier». Des partis de l'allégeance qui, pense Makri, «ne savent pas comment les choses évolueront et se développeront, allant jusqu'à affirmer que le président de la République en personne ne sait s'il se présente ou pas à la prochaine élection présidentielle. Ils l'ont sollicité et le supplient mais il ne leur a pas encore répondu».
Le président du MSP, s'il avoue que sa récente démarche portant consensus national «n'a pas encore atteint tous ses objectifs», il invite à «l'évaluer au fil des prochaines années au gré des développements de la crise».
Pour Makri, son initiative a le «mérite de faire bouger la scène politique nationale, le rapprochement et le dialogue entre les acteurs politiques, le consensus autour de la gravité de la situation économique et sociale du pays et celle aux frontières du pays et le consensus politique et sociétal quant à la condamnation de l'intrusion de l'armée dans l'action politique».
Et de poursuivre, en soutenant que la démarche «nous a fait sortir de la fatalité d'un cinquième mandat, ceci tout en respectant ceux qui y appellent. Elle a prouvé notre capacité à créer des initiatives qui tranquillisent tout le monde et dans l'intérêt de tout le monde et nous font sortir du discours irraisonnable selon lequel le destin du pays est lié à une seule personne avec aucun avenir sans elle».
Affirmant avoir clairement signifié son refus du 5e mandat à tous les partenaires politiques rencontrés jusqu'ici, le président du MSP estime que «l'on ne peut parler de consensus autour de la candidature de Abdelaziz Bouteflika alors que toute l'opposition qui pèse n'est pas d'accord avec cette option». Il accuse, dans la foulée, les partis de l'allégeance d'assimiler son projet portant consensus national, «et non pas de le faire avorter».
Des partis qui soutiennent qu'ils sont «d'accord avec nous dans les volets économique, social, régional et international, plaidant pour un gouvernement large avec proposition qui nous a été faite de le rejoindre mais dans le cadre de la continuité et du cinquième mandat. Certains nous ont demandé d'appuyer l'option du cinquième mandat avec possibilité de traiter de ce projet de consensus national après cette échéance présidentielle», poursuit Makri. Ce à quoi ce dernier affirme avoir répliqué «ne pouvoir dissocier le dossier politique des autres dossiers, car pour nous, la cause des crises économique et sociale est liée à l'incapacité des politiques au pouvoir de réaliser le développement économique en dépit des dépenses faramineuses que tout le monde connaît».
M. K.


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