Tout porte à le croire. L'instance confédérale qui a confirmé les candidatures de l'Egypte et de l'Afrique du Sud pour remplacer le Cameroun, déchargé de l'organisation de la CAN-2019, vient de répondre officiellement aux Ivoiriens qui s'interrogeaient sur le sort de «leur» CAN qu'ils doivent abriter en 2021. «Nous confirmons qu'aucune décision n'a été prise par le comité exécutif. On s'occupe d'abord de l'édition 2019 (retirée au Cameroun et qui sera organisée par l'Afrique du Sud ou l'Egypte) et ensuite on verra», a écrit la CAF dans un document relayé hier par la BBC. Histoire certainement de faire taire la rumeur qui faisait du Cameroun l'organisateur préféré du président Ahmad Ahmad pour la 33e édition. Le Malgache avait, pour calmer les Camerounais, avancé la possibilité de chambouler le calendrier initial. Ce qui n'a pas plu aux Ivoiriens et à quelques membres de son comité exécutif qui, à l'instar du Libérien Musa Bility, ont demandé des explications au patron de la CAF. La Côte d'Ivoire avait alors menacé de saisir le TAS pour recouvrer ses droits. Ce qui a certainement incité la Confédération à déjuger son boss en envoyant un courrier de conciliation aux Ivoiriens. Les Camerounais ne resteront pas les bras croisés eux qui croyaient qu'en 2021 c'était à leur tour de tenir la CAN. M. B.
