Les messages de condoléances suite au décès du directeur de publication du journal continuent. Hier, c'était au tour du ministre de la Communication d'exprimer toute son affliction en apprenant la triste nouvelle du décès de Fouad Boughanem qui constitue la perte d'un monument de la presse et une plume engagée et exemple de probité et de droiture. Et d'implorer le Tout-Puissant d'accorder au défunt toute Sa Miséricorde et lui réserver une place en Son Vaste Paradis. Pour sa part, le groupe parlementaire du FFS, tout en présentant au journal ses sincères condoléances, implore Dieu d'accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. De son côté, le directeur de l'information et de la communication auprès de la Direction générale des douanes a exprimé, dans un message, sa tristesse en apprenant la triste nouvelle du décès du directeur de publication du journal, présentant ses condoléances et implorant Dieu à accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. Un similaire message de condoléances a émané du wali de Jijel qui, en son nom personnel et celui des cadres, élus et fonctionnaires de la wilaya, implore le Tout-Puissant d'accueillir le défunt en Son vaste Paradis et lui accorder Sa Miséricorde. Le directeur des relations publiques et des médias au sein de Wataniya Telecom Algérie affirme, dans un message, avoir appris avec «beaucoup de peine et de tristesse la nouvelle du décès du directeur de la publication et membre fondateur du quotidien Le Soir d'Algérie, présentant, en son nom personnel et au nom de l'ensemble du personnel de Ooredoo, ses sincères condoléances aux membres fondateurs ainsi qu'à l'ensemble du personnel rédactionnel, technique et administratif du journal». «La corporation journalistique a perdu, ajoute Ramdane Djezair, en la personne de feu Fouad Boughanem, une grande figure et l'une des plus belles plumes de la presse algérienne.» M. K. Chers amis et voisins du Soir d'Algérie Lorsque je le remerciais de m'offrir l'hospitalité des colonnes du Soir d'Algérie en publiant mes contributions, il avait coutume de dire et de répéter que j'étais chez moi, dans ma maison, dans ce journal dont il avait la charge de la direction et de la gestion, et qui est devenu, ces dernières années, un espace d'échanges et de débats au service d'une Algérie forte de son histoire et traversée par de puissants courants pour l'avènement d'une société où l'injustice, le népotisme, l'intégrisme , la corruption pour ne citer que ces fléaux que le pouvoir personnel qui avait pris le pays en otage durant de longues années a cultivés avec un art consommé du mépris et de l'impunité, n'auront plus jamais droit de cité. Ce combat est sorti aujourd'hui de la clandestinité pour être porté par des millions d'hommes et de femmes enfin libérés de la peur. En ouvrant tôt leur publication aux questions de société et de pouvoir ,malgré les pressions et les restrictions de toutes sortes , Fouad Boughanem et son équipe du Soir d'Algérie que le terrorisme, ne l'oublions pas, a lourdement endeuillé, ont contribué par le sacrifice, la discrétion et l'efficacité, aux côtés d'autres forces dont seul le peuple détient le secret de la date de leur irruption et de leur fantastique déferlement, à l'éveil des consciences dans lequel puise maintenant ce mouvement populaire inépuisable dans le cœur duquel palpitent les signes annonciateurs d'une nouvelle République dont les clameurs rappellent dans la fraternité et la joie, les folles journées de la célébration de la fête de l'indépendance il y a près de cinquante-sept ans . Ceci est mon hommage à Fouad Boughanem, dont l'inhumation a rempli les allées du cimetière où il repose maintenant tant l'homme était apprécié et aimé , et dont on peut dire, au-delà de ses qualités professionnelles, qu'il fut une leçon de courage et d'humilité. Boualem Aissaoui
