- Naïma Salhi visée par une plinthe ! - Tu veux très certainement dire une plainte ? - Non ! Une plinthe ! C'est tout ce que je trouve à lancer contre elle ! - ??? La main tendue par Djemaï à Saâdani pour revenir au FLN ? Ce n'est rien, ça ! Il faut oser aller plus loin encore dans la Révolution ! Il faut que Djemaï tende la main à Belkhadem ! Ah ! Il l'a déjà fait, le bougre ? L'actuel désigné à la tête du Front a d'ores et déjà tendu ses deux mains, l'une au Drabki, l'autre à l'Empastillé ? Sahbi ! Ça va encore plus vite que dans «Retour vers le futur» cette affaire ! Que lui reste-t-il à tendre le Djemaï ? Ses deux mains et les bras qui vont avec, c'est fait. Ses deux jambes ? Va pour les deux jambes, alors ! Que les deux jambes de Djemaï se détendent et se tendent vers le grenier et qu'elles nous y dénichent quelques autres malles vintage d'où elles exhumeront des pièces rares, des monuments oubliés du FLN pur jus. Des cadavres ? Ouiiiii ! Des cadavres ! N'hésitez plus, que diable ! Lâchez-vous, exhumez tout ! Ce qui bouge encore. Et ce qui ne bouge plus, itou ! Les odeurs ? Mais on s'en fout des odeurs pestilentielles, des relents de cimetière, de morgues, et de placards rances. Déterrez ! Déterrez ! Déterrez sur le dos large du Hirak, de la Révolution, de… appelez cela comme vous le voudrez ! C'est le vide-grenier, youplala ! La braderie ! Et tant pis si ça ne fait pas très fun de se taper à nouveau ces figures. Les voisins de Neuilly-sur-Seine ne se plaindront pas de voir partir vers Alger des proprios pas très catholiques. Et puis, perso, je dois bien vous l'avouer, les retours « programmés » de Saâdani et de Belkhadem, je suis pour ! Oui ! Oui ! Je sais que la Révolution me traite déjà de traître à la cause. Traître une fois, traître... comme dirait l'autre ! Allah ghaleb ! Je dois d'abord penser à mon business ! Et ces deux personnages-là ont toujours fait partie de ma galerie de loustics. Ils reviennent, et ce sont les affaires qui reprennent. Toutes les bonnes vieilles affaires. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.