La crise qui secoue le secteur de la jeunesse et des sports, et particulièrement l'Opow, vient de connaître son épilogue hier avec l'installation d'un nouveau directeur en la personne de Hemal Hocine, qui était jusque-là directeur de l'Odej. D'après les échos qui nous sont parvenus des travailleurs et autres agents travaillant à l'Opow, cette nomination est très bien accueillie tant le personnage est très connu sur la scène sportive de Bouira pour avoir travaillé longtemps au niveau de la DJS avant d'être nommé directeur de l'Odej. Un poste qui l'a propulsé au-devant de la scène au niveau de la wilaya puisque M. Hemal Hocine est connu pour être un dirigeant hors pair en terme d'initiatives et d'activités au service de la jeunesse et des petites catégories avec la création de plusieurs activités et autres ateliers au niveau de l'Odej, l'organisation tout au long de l'année de dizaines d'excursions vers le Sud en hiver et vers les plages pendant l'été en faisant bénéficier aux milliers d'enfants, ses activités récréatives et pédagogiques. M. Hemal Hocine est connu également pour ses initiatives dans le cadre des jumelages de la wilaya de Bouira avec plusieurs autres wilayas du pays, ainsi que la célébration des dates phares de l'Algérie indépendante avec des activités et des compétitions pour les fêtes d'indépendance, du déclenchement de la Révolution, mais également les fêtes du premier jour de l'An amazigh ainsi que le 20 avril de chaque année. Cela étant, rappelons qu'avant la nomination de ce nouveau directeur, l'Opow était plongé dans une crise profonde qui a commencé depuis plusieurs mois avec un litige grave entre les agents et l'ex-directeur, M. Dabba qui a été limogé en décembre dernier par l'ancien ministre de la jeunesse et des sports. Au mois d'avril dernier, alors que les agents et autres fonctionnaires exigeaient la venue d'un nouveau directeur à la tête de l'Opow, l'actuel ministre de la jeunesse et des sports a surpris tout son beau monde en réintégrant l'ancien directeur M. Dabba dans ses fonctions immédiatement après cette réintégration, les fonctionnaires et les agents ont repris leur grève de plus belle en interdisant carrément à l'Opow toute activité sportive. Une grève qui a pour conséquence, l'arrêt total des activités sportives surtout pour les écoles de football qui se sont vu obligées de déclarer la fin de l'exercice avant terme. Finalement, après plus de six mois de crise, le ministre de la jeunesse et des sports obligé d'annuler sa décision, vient sur proposition du wali de Bouira, Limani Mustapha, d'installer M. Hemal Hocine à la tête de cette infrastructure sensible. Y. Y.
Des citoyens ferment la RN 15 pour protester contre les chutes de tension Plusieurs dizaines de citoyens de la localité Avaâli, de la commune de Chorfa, à 50 kilomètres à l'est de Bouira, ont procédé hier matin à la fermeture de la RN15. Les habitants protestent contre les chutes de tension récurrentes dont les conséquences sont directes sur les appareils électroménagers qui tombent en panne ou refusent de fonctionner au-dessus d'un certain voltage, comme c'est le cas pour les climatiseurs, les appareils électroménagers et des réfrigérateurs qui sont les plus demandés en cette période des grandes chaleurs. Selon quelques protestataires que nous avions contactés par téléphone, il existe dans leur localité, une cabine devant abriter le nouveau poste de transformateur construite depuis plus de 7 ans. mais jusqu'à présent, rien n'a été fait malgré les multiples doléances des habitants de cette localité. Une information confirmée par le P/APC de Chorfa qui s'exprimait sur les ondes de Radio Bouira et qui affirmait que les doléances ont été transmises par l'APC à qui de droit. Cela étant, durant la même journée d'hier, et d'après certains protestataires, nous avons appris que la DD a répondu favorablement à ces citoyens puisque, selon eux, dans quelques jours, un nouveau transformateur sera installé pour cette région dont la demande en énergie électrique a été multiplié avec l'apparition de nouvelles habitations. De leur côté, les habitants ont décidé de maintenir la pression en organisant quotidiennement des actions de rue jusqu'à ce que l'entreprise entame les travaux. Y. Y.
