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La mission du panel se complique
Plusieurs personnalités parmi les 23 sollicitées déclinent son offre
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 07 - 2019

Rejeté lors des manifestations du 23e vendredi de mobilisation nationale contre le système politique, le panel de dialogue qui, avec ses missions et prérogatives s'apparente à une instance de transition non assumée en tant que tel, se confronte à un autre rejet : les principales personnalités appelées à l'intégrer déclinent l'offre. Mouloud Hamrouche, Mokrane Aït Larbi, Lyes Merabet, Djamila Bouhired, Drifa Ben M'hidi sont les premiers à le faire.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Voulant sans doute donner une autre envergure à l'instance, Karim Younès et ses collègues, ont lancé un appel à 23 personnalités puisées dans les rangs des anciens responsables, des activistes de la société civile et des figures de la Révolution de 1954 qui jouissent d'une certaine crédibilité au sein de la société.
Ainsi, on a invité l'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche dont le poids politique est incontestable, l'icône de la Révolution Djamila Bouhired et la sœur de Larbi Ben M'hidi, Drifa, les célèbres avocats Mostefa Bouchachi et Mokrane Aït Larbi et l'une des figures les plus en vue du monde syndical de ces dernières années, Lyes Merabet.
Mais les réponses de plusieurs personnalités sont plutôt négatives. L'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, cité dans presque toutes les démarches de dialogue, a rejeté l'offre, précisant qu'il n'est candidat à aucune élection ou instance de transition.
«Je souhaite rappeler aux honorables membres du panel et des forums, ma déclaration du 18 avril dernier où j'indiquais que je ne serais pas candidat à d'éventuelles instances de transition ou élection», a-t-il souligné dans un communiqué répercuté par l'agence officielle.
Mouloud Hamrouche a expliqué que «le mouvement unitaire et pacifique du peuple a, depuis le 22 février dernier, neutralisé, momentanément, une série de facteurs de déstabilisation et stoppé d'imminentes menaces».
Selon lui, ces menaces n'ont pas disparu pour autant et sont toujours en gestation.
«Il revient à ceux qui sont aux commandes d'agir, de répondre au Hirak et de mobiliser le pays pour lui éviter les pièges d'un chaos», a-t-il lancé. Comme Hamrouche, l'avocat Mokrane Aït Larbi a réagi en affirmant qu'il ne participera à aucun dialogue rejeté par la révolution pacifique.
«Mon nom a été cité parmi une liste de personnes invitées par la Commission nationale de médiation et de dialogue à répondre ‘' à l'appel de la patrie''. Nous devons faire la part des choses entre l'appel du pouvoir et l'appel de la patrie. Sur le principe, le dialogue est un moyen de rapprocher des opinions dans le but de régler des crises. Mais le seul objectif de ce dialogue tracé par le pouvoir ne dépasse pas la préparation de l'élection présidentielle», a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les conditions du dialogue absentes
Refusant d'envisager un dialogue dont les règles sont dictées par le pouvoir, l'avocat soutient qu'aucun dialogue, quels que soient ses objectifs et sa composante, ne peut aboutir avant la prise par le pouvoir de mesures d'apaisement tangibles et l'offre de garanties suffisantes de respect des droits et des libertés. Parmi ces mesures, il cite la libération inconditionnelle de tous les prisonniers d'opinion, la cessation du bâillonnement des libertés publiques individuelles et collectives, l'interdiction de l'usage de la violence par les organes de sécurité contre les manifestants pacifiques, le respect de la libre circulation et la levée du quadrillage injustifié de la ville d'Alger, l'exclusion de tous les symboles de la corruption issus du système, la levée de l'interdiction de l'emblème berbère, l'ouverture des médias au débat libre et contradictoire et la prise de mesures claires et rigoureuses en vue de mettre les chaînes de télévision privées au service de l'information.
Le syndicaliste, Lyes Merabet, et Drifa Ben M'hidi ont, eux aussi, décliné l'offre du panel dans des déclarations médiatiques.
«Je suis intimement convaincue que le dialogue doit être confié aux jeunes qui mènent le Hirak et non aux vieux ni aux gens d'âge mûr comme moi», a déclaré Drifa Ben M'hidi alors que Lyes Merabet a affirmé que les conditions favorables au dialogue sont absentes.
Djamila Bouhired, l'icône de la Révolution algérienne a elle aussi décliné l'offre.
«Alors que des patriotes sont jetés en prison pour délit d'opinion, dont un officier de l'ALN, le frère Lakhdar Bouregaâ, il ne peut y avoir de dialogue avec ceux qui nous menacent et nous accusent de trahison», avait souligné Djamila Bouhired en exprimant sa solidarité «avec le peuple en lutte pour son émancipation citoyenne, dans la liberté, la dignité et la démocratie».
Avant-hier, le panel a expliqué que son appel aux 23 personnes «répond à la volonté du Mouvement populaire lors du 23e vendredi de manifestations à renforcer les rangs de la Commission par d'autres personnalités dans le but de garantir le succès du processus de dialogue national».
C'est dire que la mission du panel ne s'annonce pas de tout repos.
K. A.


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