La toute derni�re sortie m�diatique de Daho Ould Kablia, nouvellement promu au poste du ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales en remplacement de Yazid Zerhouni, a fait des vagues au sein du �Parti de la libert� et de la justice (PLJ)�. Le parti de Mohamed Sa�d, candidat malheureux de la pr�sidentielle de 2009, en instance justement d��agr�ment � depuis plusieurs mois, endure ainsi le ressentiment de se voir �priv� arbitrairement d�un droit consacr� par la Constitution�. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Dans un communiqu� parvenu hier � notre r�daction, le SG du PLJ, Mohamed Said en l�occurrence, a farouchement r�pliqu� au ministre de l�int�rieur, lequel a d�clar�, il y a deux jours, que l��agr�ment d�un parti politique est un probl�me politique qui se traite dans un cadre politique� et invit� les citoyens ayant pr�sent� des dossiers � patienter en attendant la �promulgation d�une nouvelle loi sur les partis et les associations�. Il fera, en effet, remarquer que les propos du ministre d�mentent la th�se de son pr�d�cesseur qui arguait le �dossier administratif incomplet� et introduisent un �facteur suppl�mentaire de discrimination parmi les citoyens�. Or, il a rejet� l�argument d�Ould Kablia. �L�argument invoqu� d�une nouvelle loi en pr�paration cache plut�t un embarras�, jaugera-t-il. Et d�enfoncer le clou : �Dans les pays d�mocratiques, le ministre incrimin� aurait �t� sanctionn� pour obstruction au fonctionnement normal de l�administration publique�, ass�nera- t-il. Le PLJ consid�re que la d�claration du ministre est, selon les termes utilis�s par son secr�taire g�n�ral, �nulle et non avenue� du moment que l��article 42 de la Constitution n�est pas abrog� tout comme la loi organique relative aux partis politique, encore en vigueur. Il regrette que malgr� le fait que Ould Kablia �reconna�t la violation par son d�partement de la Constitution�, ce dernier �persiste d�lib�r�ment dans sa besogne, pi�tinant toutes les lois de la R�publique�. Ce faisant, il lancera un appel aux �institutions charg�es de veiller au respect de la Constitution et au contr�le de l�action du gouvernement et �galement aux forces politiques et � la soci�t� civile pour qu�elles assument la responsabilit� historique dans la d�fense des libert�s publiques�. Il promettra enfin une �riposte appropri�e� � ce qu�il qualifiera plus loin de �d�ni de droit qui d�note d�une absence totale de culture d�Etat� et ce, � l�issue de la �conf�rence nationale des cadres du parti qui se tiendra prochainement�.