Personne n'avait pensé organiser un festival, des journées, un colloque ou la plus petite rencontre sur «L'apport de la chanson engagée dans le combat démocratique» ! C'est chose faite cette année car c'est le thème de la 2e édition du festival «L'été en poésie et en musique», prévue du 26 au 28 septembre au village Taddart Oufella, en Kabylie. Du beau monde est attendu. En Occident, «chanson engagée» veut dire automatiquement de gauche. Chez nous, ce n'est pas toujours le cas, car il y a aussi la revendication culturelle et identitaire. Les gens pensent à des artistes comme Matoub Lounès. Mais il y a eu d'autres comme les Abranis ou le groupe Tagrawla dont le nom veut dire «la révolution» en langue amazighe. La liste est en réalité longue et déjà dans les années 1970 et 80, des groupes comme Debza (coup de poing) ou Khindjar (poignard) animaient la scène underground. L'un d'eux, à cette époque déjà, avait chanté Wesh rah sayer fel Djazaïr ? (Que se passe-t-il en Algérie ?) K. B. [email protected]