Infatigable homme des luttes ouvrières pour la promotion des travailleurs, notamment lors de son passage à la tête du syndicat UGTA de la Société nationale de sidérurgie (SNS) El Hadjar Annaba, Derradji Dilmi s'est éteint, vendredi, à l'hôpital Dr Dorbane de Annaba où il était hospitalisé. Durant la fin des années 1980 et le début des années 1990, le défunt, l'un des responsables élus du Pags, s'est entièrement consacré à la défense des causes qu'il jugeait justes des sidérurgistes. Ceux-ci lui vouaient un grand respect. Son passage à ce poste de responsabilité syndicale coïncidait avec les fortes menaces du FIS dissous qui menaçait de s'en prendre à tous les militants progressistes et démocrates de l'époque. Les sbires du FIS, à travers le SIT, ont à plusieurs reprises tenté de se positionner à l'intérieur de ce fleuron de l'industrie nationale pour prendre son contrôle, mais ils avaient trouvé en face d'eux un homme déterminé et volontaire à souhait. Il leur barrait la route du complexe à chaque tentative de leur part. «C'était un membre influent de l'UGTA. Il a donné beaucoup de résultats positifs et était derrière les principaux avantages obtenus par les 7.000 salariés que comptait à cette époque le complexe dont les rappels, la nomenclature des postes de travail... Durant la période où il assurait le secrétariat général du syndicat SNS El Hadjar, le complexe avait enregistré beaucoup de résultats positifs. Il y avait une stabilité qui s'est répercutée sur la production. Le défunt a poursuivi ensuite son combat en présidant la mutuelle de Sider qui s'est énormément développée durant cette période», témoigne l'un des syndicalistes de Annaba, Rachid Saïdani. A. Bouacha