La commune de Sendjas située à moins de 20 km au sud de Chlef, le chef-lieu de la wilaya, et qui comptait, au dernier recensement quelque 30 000 habitants, est, selon de nombreux administrés, une commune exclue depuis des décades, du développement local et par ses élus, et par ses administrateurs. Selon les témoignages recueillis, ses habitants vivent le calvaire. L'absence du réseau de gaz naturel non seulement dans Sendjas-ville mais aussi dans les localités et quartiers environnants, est l'un des points nodaux exprimés par les citoyens. «Ce qui n'est pas le cas dans d'autres communes où les responsables locaux ont pris en charge ce volet et les flammes bleues brûlent dans les foyers. Pour leur bonheur, les familles en ont fini avec le calvaire de la bonbonne de gaz», s'insurgent-ils, en ajoutant « pourtant, la conduite qui part de Chlef vers Tissemsilt passe par Sendjas, nous ne comprenons pas l'insouciance, voire l'indifférence des responsables.» Entre autres préoccupations tout aussi nombreuses, les habitants se plaignent de l'absence du transport scolaire et des cantines pour des élèves vivant dans les localités alentour de Sendjas, en plus de la surcharge des classes dans plusieurs établissements qui sont autant de facteurs qui ne favorisent pas de réussite d'une bonne scolarisation. On dénonce aussi l'état quasi impraticable des voies de communication, les routes et les ruelles intra et extra-muros. «Certes, une entreprise a entamé des travaux de réfection et d'aménagements de certains segments mais les travaux se sont vite arrêtés à peine entamés», confient plusieurs témoins. Les habitants de la commune de Sendjas espèrent que le chef de l'exécutif de la wilaya soit à l'écoute de leurs doléances. Karim O.