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VIR�E � ANNABA
Des milliers de visiteurs sous le charme de la Coquette
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 08 - 2010

Sa r�putation n�est pas exag�r�e, Annaba est assur�ment coquette. R�gion aux mille facettes, elle offre au visiteur avide d��motions l�ambiance tr�pidante des villes c�ti�res et r�serve aux amoureux de la nature et des sites c�tiers vierges bien des surprises. Sa voisine et non moins s�duisante El Kala est cependant pour elle une s�rieuse rivale. Elle captive tout en douceur et vous fait promettre de revenir la voir encore et encore�
Reportage r�alis� par F.-Zohra B.
Enfin, la sortie de la ville de Constantine, les automobilistes acc�l�rent quittent avec soulagement l�atmosph�re confin�e et les embouteillages de la ville des ponts suspendus. Les vacanciers ont, en fait, ce m�me r�flexe, ils tentent d�oublier les contraintes d�un long trajet et se projettent d�j� dans les d�lices que promet de leur offrir la Coquette Annaba. Les habitu�s de la r�gion conseilleront de rejoindre la c�te b�noise par la route de Guelma plut�t que de traverser l�agglom�ration de Constantine. Mais gare � ceux qui ne suivent pas les consignes � la lettre et ratent le panneau indiquant la direction de Batna de Guelma. Ils devront patienter en moyenne une heure et demie pour traverser m�me pas quatre kilom�tres le centre ville de Constantine pour atteindre direction d�El Harrouch par la c�te. Beaucoup en sortent d�ailleurs agac�s et �reint�s d�autant que le trajet Alger-Constantine par l�autoroute Est-Ouest n�aura pas dur� plus de quatre heures et demie. Mais le temps n�est plus au regret les contraintes de la route sont vite balay�es d�s que les kilom�tres d�filent et que l�on se rapproche d�Annaba. La ville c�ti�re tiendra en fait toutes ses promesses, elle s�duit, envo�te, d�payse et captive. D�s que l�on y arrive on ne sait d�j� plus o� donner de la t�te, vite plong�s dans le tourbillon des plaisirs qu�elle offre g�n�reusement. R�gion aux mille facettes, elle impose l�admiration et intrigue le visiteur. Si la ville s�est �tendue dans tous les sens, les nouvelles habitations et cit�s respectent pour la plupart les caract�ristiques de cette ville c�ti�re, c'est-�dire les lignes harmonieuses. La route c�ti�re de la plage Chapuis � Ras El Hamra a �t� r�am�nag�e au cours des derni�res ann�es et les deux voies s�par�es pour un maximum de s�curit� des automobilistes qui sont nombreux � emprunter ce trajet tout au long de la saison estivale. Une fois quelques virages emprunt�s, la premi�re corniche offre une vue panoramique sur la large baie d�Annaba et les rochers et plages en contrebas appellent � la baignade et au farniente. De A�n Achir � Oued Boukrate, il est difficile d�opter pour une plage ou une crique pour poser son parasol. Le trajet sur cette corniche se transforme en voyage-d�couverte. Enfin Oued Boukrate, la longue plage que l�on observe au long est comme couch�e au pied de la falaise. Entour�e d�une dense v�g�tation, elle offre en cette p�riode de grandes chaleurs un site id�al pour se plonger dans un parfait d�paysement. Mais le site est peu � peu abandonn� par les amoureux de plages quasi vierges en raison de la forte fr�quentation qui s�accentue d�ann�e en ann�e � la plage de Oued Boukrate.
El Marsa, agr�able petit port mais point d�ambitions
Apr�s un passage par la c�l�bre et envo�tante baie de Cheta�bi qui se jette dans la M�diterran�e qu�elle semble caresser, cap sur le petit abri de p�che d�El Marsa. Cette r�gion est laiss�e � l�abandon et peu visit�e par le plus gros des touristes. Mais pour arriver � cette petite baie, il faut d�j� parcourir pr�s de 50 kilom�tres qui traversent montagnes et vall�es opulentes, verdoyantes et travers�es par de petits cours d�eau. Sur le chemin d�El Marsa, plusieurs petits villages se nichent au creux de vastes vall�es dont les terres sont gorg�es d�eau. Des centaines de troupeaux de vaches laiti�res parcourent la r�gion o� foisonnent aussi des cigognes qui nichent sur les toits des habitations ou sur les poteaux �lectriques. Sur les routes sinueuses menant jusqu�� la c�te, tr�s peu de v�hicules circulent. Normal, El Marsa n��tant pas un site fortement fr�quent� par les estivants. Au d�tour d�une vall�e, en contrebas, le village d�El Marsa appara�t enfin. Dans le petit port nich� au milieu de la baie, des bateaux de p�che tanguent au gr� de la forte houle. Peu ont pris le large la veille en raison d�une mer agit�e. De grandes plages de galets � l�est du port et de vastes plages de dunes � l�ouest, tel est le paysage d�El Marsa. Mais le village en lui-m�me d��oit. Comme � l�abandon, il n�offre aucun confort ou services au visiteur, m�me en pleine saison estivale. L�aspect pittoresque des lieux n�a malheureusement pas �t� exploit�e. Des ordures jonchent les rues et la plage de galets et si l�on se penche sur la balustrade s�parant la rue principale de la plage, une odeur naus�abonde masque d�sagr�ablement la brise marine. En cette journ�e de juillet, un seul restaurant est ouvert et l�hygi�ne y est approximative. Les autres commerces sont ferm�s sous pr�texte qu�il n y a pas de poisson � proposer aux clients. Si la nature est g�n�reuse dans cette r�gion c�ti�re, les infrastructures d�accueil ne suivent pas et le manque de civisme des estivants fait le reste. Ce qui finit par rebuter les estivants est certainement le rejet des eaux us�es directement dans la plage mitoyenne au port de p�che. C�est donc sur une impression de frustration que l�on quitte cette r�gion aux potentialit�s touristiques ind�niables.
A El-Kala, le temps s�arr�te�
Le tourbillon de folle ambiance de la frivole Annaba joue avec la nature � l��tat quasi brut d�El- Kala situ�e pourtant � seulement 80 kilom�tres. L�on s�y rend soit par la route nationale 44 qui va vers la fronti�re tunisienne par le chef-lieu de wilaya d�El- Tarf ou par une sympathique route c�ti�re qui aboutit aussi � la r�gion c�l�bre pour sa vaste zone humide. A la recherche d�un restaurant fortement recommand� par des amis, une erreur de parcours nous fait sortir de la ville et rouler tout au long de la falaise. A droite, une v�g�tation luxuriante, qui r�siste aux fortes temp�ratures estivales et � gauche une s�rie de criques ombrag�es et de plages o� viennent s��chouer d�immenses vagues. Les senteurs sucr�es, bois�es, m�l�es aux embruns rafra�chissants de la grande bleue enivrent et transforment le trajet en un d�licieux d�paysement. Tout d�un coup, le canal de la Messida, il vous fait face comme sorti d�un mirage, vous en met plein la vue et d�voile g�n�reusement ses charmes. La plage est rejointe par un bras d�oued qui se faufile au milieu d�immenses dunes de sable blanc. Le site, bien que tr�s pris�, n�est pas assez fr�quent� en raison de son �loignement des grands villages. Les fronti�res avec la Tunisie se dessinent � seulement quelques kilom�tres de la Messida. Mais les voyageurs en partance pour ce pays voisin choisissent la route plus au sud qui passe au milieu du Parc d�El-Kala et longe le lac Tonga. Le paysage y est diff�rent mais tout aussi captivant. La r�putation de la zone humide d�El-Kala et du lac Tonga n�est plus � faire et leur description s�av�re ardue tant les lieux gardent jalousement des esp�ces animales et v�g�tales riches et vari�es. Le d�fil� de v�hicules qui traversent la r�gion ne d�range en rien sa qui�tude et l�impression de douceur et de s�r�nit� qui y r�gnent. Quelques familles de passage et des habitu�s ont choisi de pique-niquer sur l�herbe humide. D�s que les moteurs des v�hicules s�arr�tent, le silence des lieux vous prend et impose d�embl�e une sensation de qui�tude. Plus loin au bord du lac et au milieu des roseaux et des hautes herbes, seul le chant r�gulier des oiseaux d�eau vient d�chirer le calme des lieux. Les eaux immobiles, recouvertes de v�g�taux sp�cifiques � la r�gion ne sont d�rang�es que par l�envol d�un oiseau. Ici, les barques � moteur sont strictement interdites. Au si�ge du secteur de gestion du Parc national d�El-Kala � Oum T�boul d�pendant de la Direction des for�ts, les gardes forestiers surveillent les quelques all�es et venues des visiteurs. Ils pr�cisent n�anmoins aux curieux et amoureux de la nature que les oiseaux d�eau sont plus nombreux � observer durant la p�riode printani�re quand ils viennent par milliers occuper les berges du lac. Plus loin malheureusement, les pique-niqueurs n�ont aucun scrupule � laisser derri�re eux, sacs plastiques, bouteilles et autres restes de nourriture. Ces comportements irresponsables menacent au quotidien une r�gion sensible et cens�e �tre prot�g�e. Le site qui s��tend sur 2 600 hectares, rappelons-le, figure sur la liste des zones humides d�importance � prot�ger dans le cadre de la signature de la convention de Ramsar en Iran en 1971. Sur le plan ornithologique, le lac Tonga constitue une richesse naturelle reconnue mondialement, il est reli� � la mer par le canal de la Messida. A quelques kilom�tres, la petite ville typiquement m�diterran�enne d�El-Kala et son petit port semblent comme fig�s dans le temps. Les visiteurs s�y attardent et gouttent � ses charmes incalculables, ils semblent impatients de s�impr�gner de l�atmosph�re de la vieille Calle, des canals qui rejoignent la mer et o� l�on peut voir s��battre les poissons� El- Kala c�est aussi, racontent ses habitants, des vieilles dames �g�es de plus de 80 ans et natives de la r�gion qui m�langent l�arabe le fran�ais et l�italien. Des d�dales de ses rues anciennes au port en passant par les petits restaurants qui servent aussi pour certains des plats tunisiens, la ville c�ti�re captive et nous fait certainement promettre de revenir la voir.


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