Bien que le motif de l'affaire n'a rien à voir avec son activité d'intermédiaire de joueurs affilié à la FAF et reconnu par la Fifa, l'agent Nassim Saâdaoui devrait également subir des sanctions de la part de l'organe fédéral du football national. En effet, le règlement régissant la relation des intermédiaires admis par la Fédération algérienne de football qui compte douze (12) articles, stipule dans son point 10 les mesures coercitives qu'entraînerait un éventuel manquement de la part des agents agréés. Ledit article 10 assure dans son point 1 que «La FAF peut sanctionner toute partie soumise à leur juridiction se rendant coupable d'une infraction au présent règlement, à leur statut ou à leur réglementation». La nature des sanctions est mentionnée dans le point 1, en l'occurrence la réprimande, le blâme, les amendes (sanction générale) et autres amendes et sanctions réglementaires prévues, la suspension de l'enregistrement et/ou l'interdiction d'enregistrement et, enfin, des sanctions alternatives à décider par l'instance fédérale compétente. Aucune précision n'est apportée à la notion de «sanctions alternatives» dont la fédération est en mesure de décider même s'il loisible de spéculer sur cette ouverture que s'offrirait une instance fédérale laquelle pourrait soit saisir les juridictions autres que sportives (justice) sinon à prendre des sanctions qui feront jurisprudence. En tout état de cause, «La FAF doit publier et informer la Fifa de toute sanction disciplinaire prise à l'encontre d'un intermédiaire» (point 3 de l'article 10), ceci au moment ou «la commission de discipline de la Fifa décidera alors de l'extension de la sanction au niveau mondial conformément au code disciplinaire de la Fifa.» (point 4 du même article). M. B.