Moins de 24 heures après la libération provisoire de l'ex-président de la SSPA/ESS, Fahd Halfaïa, décidée par le juge d'instruction de la chambre d'accusation près la cour d'Alger, c'est au tour de l'agent du joueur, Nassim Saâdaoui, de bénéficier de la mesure, à savoir la libération provisoire sans demande des parties de la défense. Les deux accusés ont été incarcérés à la prison d'El-Harrach le 7 juin passé, ils devront également répondre des chefs d'inculpation de «tentative de corruption en vue d'influencer le résultat d'un match, diffamation, atteinte à la vie privée d'autrui et enregistrement d'appels téléphoniques sans consentement». Selon l'avocate de Fahd Halfaïa, Me Naïma Farhi, qui confirme qu'il s'agit d'une libération provisoire et non pas d'un «non-lieu» comme annoncé sur le site du club de Aïn-el-Fouara, mardi soir, le juge d'instruction a estimé que les preuves produites par la partie civile, dont le MJS, à savoir l'enregistrement sonore, seraient amputées et qu'il faille aux enquêteurs de poursuivre leurs recherches. Me Farhi a fait savoir, par ailleurs, que «dès lors que les résultats du Championnat et le classement ont été validés, l'affaire de la tentative de corruption n'a plus sa raison d'être». Il faut juste rappeler que les deux accusés, qui encourent une peine allant de 2 à 10 ans d'emprisonnement, ont toujours nié les faits qui leur sont reprochés. M. B.