Au moins dix civils ont été tués et 51 autres blessés dans l'attaque au tirs de roquettes survenue samedi à Kaboul, selon un bilan transmis dimanche par le vice-président afghan qui a promis de retrouver les coupables. «Nous trouverons les réseaux qui ont aidé à transporter les matériaux (roquettes) utilisés dans l'attaque», a déclaré Amrullah Saleh sur sa page Facebook. Un précédent bilan samedi faisait état de huit morts. Les assaillants ont tiré 23 roquettes sur le centre de Kaboul, près de la «Zone verte» qui abrite des ambassades et compagnies internationales ou encore le palais présidentiel et d'autres structures gouvernementales. Mais ce sont des civils afghans qui, comme souvent, en ont payé le prix, quand les explosions se sont produites dans des zones densément peuplées, dont un hôpital. Le pays entier continue d'être ravagé par les violences malgré les pourparlers en cours entre le gouvernement afghan et les talibans depuis le 12 septembre. L'attaque est survenue avant les rencontres de samedi à Doha, capitale du Qatar, entre le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et des représentants des talibans et du gouvernement afghan. M. Pompeo a tenté de pousser les deux camps à accélérer les pourparlers alors que Washington continue le retrait de ses troupes du pays.