Le procès en appel des 13 personnes arrêtées le vendredi 17 juin 2020 dans la ville de Bouira a finalement eu lieu hier mercredi au niveau de la cour de Bouira, après plusieurs reports. En présence d'une dizaine d'avocats faisant partie du collectif de défense des 13 détenus issus des communes de Chorfa, Ahnif, Bechloul, El-Esnam, Haïzer et Bouira, ils ont comparu hier mercredi devant la cour de Bouira, après l'appel introduit par le procureur de la République près le tribunal de Bouira suite à la prononciation d'un non-lieu à leur encontre, début juillet dernier. Après la lecture de l'arrêt de renvoi, les 13 accusés ont été appelés pour répondre devant les jurés des chefs d'inculpation d'attroupement non autorisé et exposition de la vie d'autrui au danger. Tous les accusés ont nié les faits retenus et ont plaidé leur innocence. Cependant et malgré leurs explications, le procureur général, se basant sur l'arrêt de renvoi, a requis, pour chacun d'eux, un an de prison ferme et 100 000 dinars d'amende. Pour leur part, les avocats, lors de leurs plaidoiries, ont balayé d'un revers de la main toutes ces accusations, rappelant que leurs clients venant de différentes communes, n'avaient aucun lien entre eux et étaient arrêtés dans divers quartiers de la ville, preuve qu'ils n'avaient rien à voir avec un quelconque attroupement qui n'a jamais eu lieu d'ailleurs. Le verdict final est prévu pour le 30 décembre prochain. Y. Y.