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Pour une refonte du système national
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 01 - 2021

La recherche en entreprise est pour le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT) au ministère de l'Enseignement supérieur, Hafid Aourag, le «point faible» du système national de recherche. Il plaide ainsi pour la mise en place d'un statut du chercheur en entreprise mais aussi pour la révision des statuts du chercheur permanent et du personnel de soutien à la recherche.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La recherche en entreprise est une recherche stratégique qui assure le développement technologique du pays. Pourtant, elle est largement négligée en Algérie. Selon le DG de la recherche scientifique et du développement technologique, elle constitue le «point faible» du système national de recherche. Qualifiant le nombre actuel de chercheurs en entreprise de «dérisoire», il assure que celui-ci ne dépasse pas 180 chercheurs.
«L'Algérie compte 37 000 chercheurs, soit 740 par million d'habitants. Le nombre de chercheurs dans les universités a, certes, connu une croissance mais celui de chercheurs dans l'entreprise n'a pas enregistré de progression», note-t-il. Pourtant, poursuit le DG, «partout dans le monde, 70% des chercheurs sont dans les entreprises car un pays ne peut se développer sans la recherche et le développement dans les entreprises».
Rappelant que le rôle des universités est de développer la connaissance et le savoir, il précise que transformer ce savoir en un savoir-faire est du ressort des ingénieurs et chercheurs en entreprise. Il déplore, à cet effet, que nos entreprises n'aient pas la culture de la recherche et du développement. «Elles ne sont pas productives du savoir-faire. Elles ne font que du copiage et du transfert», dit-il.
Aujourd'hui, estime le même responsable, le plus grand défi pour le développement de la recherche est de mettre en place un statut de chercheur en entreprise. «Ce statut est un impératif pour le développement technologique du pays», insiste-t-il, avant de plaider pour l'adaptation de l'entreprise algérienne à ce contexte et sa mise à niveau en termes de transfert de technologies.
Intervenant hier, sur les ondes de la Radio Chaîne 3, Hafid Aourag a affirmé qu'hormis la recherche académique dans les universités assurée par les enseignants chercheurs qui a atteint ses objectifs, les centres de recherche eux enregistrent un très faible nombre de chercheurs permanents. «Nous sommes très loin des normes puisque nos centres de recherche connaissent une grande saignée de chercheurs», souligne-t-il.
Il évoque également le personnel de soutien à la recherche : les ingénieurs et les techniciens. «Ce sont les oubliés du système national de la recherche. Certes, le chercheur est à l'origine du transfert de technologie mais l'acteur principal de mise en œuvre du développement technologique est le personnel de soutien à la recherche. Aujourd'hui, leur statut ne permet pas de les motiver à faire de la recherche», dit-il.
Selon M. Aourag, la révision du statut du chercheur permanent et du statut du personnel de soutien à la recherche est un impératif pour passer de la recherche académique à la recherche et développement. «Le statut actuel du chercheur est un statut d'administré de la recherche. Or, nous ne pouvons pas administrer la recherche et le chercheur ne peut devenir un fonctionnaire. Son statut doit être revu pour valoriser les compétences», explique-t-il.
Le directeur général de la RSDT est, par ailleurs, revenu sur la suppression du diplôme d'ingénieur dans les universités nationales. «Comment voulez-vous qu'un pays parle de recherche et de développement sans le moteur du développement technologique qui est l'ingénieur ? », s'interroge-t-il.
Il rappelle qu'auparavant, l'Université algérienne produisait entre 30 000 et 40 000 ingénieurs par an alors qu'aujourd'hui, pas plus de 1 000 ingénieurs en sortent par an. «Heureusement que la tutelle a compris l'enjeu et a rétabli la formation d'ingénieur dans les universités», conclut le DG.
Ry. N.


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