Les responsables de l'ADE (Algérienne des eaux) de la wilaya de Naâma, ont indiqué que les redevances non acquittées par leur clientèle, sont estimées à un peu plus de 474 millions de DA. L'estimation est de 70% en ce qui concerne les particuliers (ménages) pour un montant de 332 millions de dinars ; environ 28% pour les administrations publiques avec 134 millions de DA et près de 2% concernant les entreprises publiques avec une créance de 8 millions de DA. De ce fait, les services de l'ADE, ont lancé une campagne de sensibilisation auprès de leurs abonnés à l'effet d'un éventuel acquittement de leurs dettes à travers un échéancier pouvant satisfaire les deux parties. Dans le même sillage, des actions judiciaires ont été entamées à l'encontre des 15 entreprises publiques destinataires de mises en demeure. Par ailleurs, le recours aux coupures d'eau à travers le scellage des compteurs pour les mauvais payeurs, a été suspendu durant la période marquée par la pandémie de la Covid-19, alors que les redevances ont doublé durant l'année 2020 par rapport à l'exercice 2019 ; ce qui pourrait sans doute, avoir des retombées négatives sur ce service public et l'impossibilité d'honorer ses engagements envers ses partenaires, notamment, la Sonelgaz et l'ONA, mais aussi, dans l'acquisition des équipements, le règlement des salaires de ses employés et les charges sociales (Cnas). Notons enfin, que l'ADE de Naâma, couvre les 12 communes de la wilaya avec, actuellement, près de 60 000 abonnés. B. Henine 31 cas d'intoxication au monoxyde de carbone durant le mois de janvier Trente et une personnes ont été victimes d'une intoxication au monoxyde de carbone (C0), en l'espace de 13 jours durant le mois de janvier. La dernière opération remonte à mercredi dernier, lorsque deux femmes et un bébé ont été sauvés d'une mort certaine à Mekmen-Benamar, alors que peu auparavant, 5 autres personnes ont été secourues à Mécheria, a-t-on appris des éléments de la Protection civile de la wilaya, ajoutant que durant l'année 2020, 119 victimes ont été enregistrées, soit un peu plus de 50% des interventions effectuées, durant la rude période hivernale. Fort heureusement, aucun décès n'est à signaler. Devant cet état de fait, la direction de la Protection civile a, en collaboration avec les services de la Sonelgaz, élaboré un programme d'action, visant à multiplier les campagnes d'information et de sensibilisation de lutte contre ce fléau. Une campagne menée tambour battant, qui touchera davantage l'ensemble des établissements scolaires, les lieux publics, les marchés hebdomadaires, durant cette période de froid, et ce, dans le but de sauver autant que possible des vies humaines. Cette action s'inscrit dans le cadre de l'intensification des opérations de sensibilisation des habitants sur l'importance des éventuelles mesures préventives nécessaires à prendre, en cas d'inhalation de monoxyde de carbone. Il s'agit d'un gaz incolore et inodore émanant des appareils de chauffage généralement mal installés, contrefaits ou vétustes, soit des articles importés ou fabriqués localement, lequel en cas d'inhalation, empêche le sang de transporter l'oxygène. La Protection civile ne cesse de tirer la sonnette d'alarme, au moment où les chiffres enregistrés jusque-là sont effrayants. B. Henine