L'AS Rome, quatre jours après sa défaite dans le derby contre la Lazio (0-3), a chuté mardi à domicile en huitième de finale de la Coupe d'Italie contre La Spezia, au terme d'une prolongation que les Giallorossi ont disputé à neuf (2-4 a.p.). La soirée a été compliquée d'emblée pour les Romains, pris à froid par deux buts des joueurs de Ligurie signés Galabinov sur un penalty peu évident (6e) puis Saponara après une mauvaise relance romaine (15e). Malgré la maladresse de leur attaquant Mayoral, les joueurs de la capitale étaient bien revenus grâce à Pellegrini sur penalty (43e) puis Mkhitaryan (73e) pour arracher la prolongation. Mais ce huitième allait alors tourner au cauchemar pour les hommes de Paulo Fonseca, en dépit du renfort d'Edin Dzeko, entré pour ces trente minutes supplémentaires. Coup sur coup, en moins d'une minute (92e), Mancini (deuxième jaune) puis le gardien Paul Lopez (sortie dangereuse sur un attaquant adverse) étaient exclus, laissant les Giallorossi à neuf. La Spezia, qui avait terminé les 90 minutes initiales bien fatiguée, n'en demandait pas tant et en profitait pour assommer les Romains par Verde de la tête (107e) puis de nouveau Saonara en lob (119e). En quart de finale, dès la semaine prochaine, les héros du soir devront remettre ça contre Naples, le tenant du titre. L'incroyable «boulette» des Romains Battue par Spezia (2-4) sur le terrain, l'AS Rome devrait finalement perdre sur tapis vert pour avoir effectué six changements, soit un de plus qu'autorisé. Même en cas de victoire, la Louve aurait été éliminée sur tapis vert en raison d'un gros raté de l'entraîneur, Paulo Fonseca et de son staff. Les techniciens ont opéré six changements lors de cette rencontre, soit un de plus que ceux autorisés. Après les sorties de Veretout, Karsdorp, Pérez et Dzeko dans le temps réglementaire, l'entraîneur a cédé à la précipitation au moment où son gardien Pau Lopez a été expulsé durant la prolongation (92e). Il a d'abord remplacé Bryan Cristante par le gardien remplaçant Daniel Fuzato, puis fait entrer Roger Ibanez à la place de Pedro. Ce dernier était de trop. Les Romains ont semblé mal interpréter le règlement qui autorise bien une quatrième vague de changements pendant la prolongation, celle-là ne doit aucunement dépasser le nombre de cinq joueurs à changer. Lorenzo Pellegrini, joueur de la Roma, s'est bien approché de son banc pour demander si cela était autorisé. Mais ses doutes n'ont pas éveillé les soupçons de ses entraîneurs. Dans son communiqué officiel n°88/A du 9 septembre dernier, la Fédération italienne a ainsi prévu cinq changements dans trois créneaux, hors mi-temps et période entre la fin du temps réglementaire et la prolongation, et permet un quatrième espace en cas de prolongation. Cet espace, cependant, ne peut pas être utilisé pour un sixième remplacement, et l'arbitre ne peut pas non plus intervenir dans de tels cas. Cette bourde n'est pas une première pour le club de la capitale, déjà épinglé en début de saison pour avoir aligné face à Hellas Vérone, lors de la 1re journée de Serie A, Amadou Diawara alors qu'il n'était pas inscrit sur la liste des joueurs éligibles pour la compétition.
