Comme je suis de l'autre côté du miroir, je vois des choses que les gens installés devant leurs coquetteries ne voient pas. Qu'est-ce que je vois ? Des ouvriers s'affairer autour des points qui seront visités par un responsable : murs repeints à la hâte, trottoirs refaits, routes goudronnées à neuf, palmiers (pourquoi des palmiers ?) plantés et tout le tralala de circonstance ! Et il n'y a pas que ça ! Ces accompagnateurs, notables, entrepreneurs, chefs de zaouïas, représentants de partis (vous savez lesquels !) ressemblent étrangement à ceux qui se rassemblaient autour des zerdas d'avant... Il en faut beaucoup plus pour croire à l'Algérie nouvelle... de ce côté-ci du miroir ! M. F.