Kader Rahim, l'international algérien, aussitôt le Mondial-2021 terminé, a retrouvé son équipe de Dunkerque Handball, France (Lidl Starligue). Sur le site officiel de l'USDK, Rahim a ouvert son cœur pour revenir sur la participation des Verts ainsi que leurs ambitions. «Je suis bien rentré du Mondial, certes un peu fatigué mais très content d'être rentré à Dunkerque», a-t-il entamé sa discussion, tout en avouant qu'il souffre d'un petit bobo quant à son absence contre Tremblay jeudi dernier. «J'ai eu une petite douleur au niveau des obliques mais rien de bien grave», rassure Rahim qui qualifie sa participation au dernier Mondial de quelque chose d'extrêmement fort. «Je représente l'Algérie depuis 2009, j'ai eu la chance de pouvoir faire cinq Championnats du Monde, dont 2 en équipes jeunes, et à chaque fois, c'est la même émotion. Il y a beaucoup d'émotions qui se mélangent, des frissons, se rendre compte de la chance de pouvoir porter le maillot de son pays, entendre l'hymne national. Vivre des Mondiaux dans une carrière c'est exceptionnel, ce sont des souvenirs gravés à vie», poursuit Abdelkader avant de revenir sur les objectifs des Verts avant l'aventure égyptienne. «Nous étions dans une poule de quatre équipes, dans laquelle trois étaient qualifiées pour cette étape de la compétition. Il fallait donc que l'on s'impose contre le Maroc pour pouvoir y être. Entre guillemets, le contrat a été rempli, mais en tant que compétiteurs nous aurions aimé faire encore mieux, nous sommes tombés sur la route de très grandes équipes comme la France, la Norvège, le Portugal et l'Islande. C'était quasiment un «Top 10 européen», donc c'était compliqué. Dans tous les cas, nous avons essayé de montrer une belle image de l'équipe d'Algérie», a ajouté Rahim qui évoque le rendement du Sept national face, notamment, au Maroc et à la France. «Face au Maroc, c'était un match un petit peu particulier. C'était en quelque sorte un «derby maghrébin», un «derby africain», et ça n'est jamais facile à jouer. La première mi-temps a été assez catastrophique pour nous, avec huit buts d'écart affichés au tableau. Nous nous sommes beaucoup parlé à la mi-temps, et nous nous sommes dit que nous devions gagner ce match malgré ce très bel écart. À la base, ce n'était pas parti pour être un «grand match», mais il s'est finalement transformé en un énorme souvenir, avec une joie extrême à la fin de la rencontre. Contre la France, cela fait 12 ans que je suis en équipe nationale et je n'avais jamais affronté la France. C'est un match «à part». Je suis très heureux de les avoir joué et d'avoir pu réaliser une belle performance, même si nous n'avons pas réussi à les battre», dira-t-il, en affirmant que le Sept algérien a forcé le respect des autres adversaires, notamment les Français. «Ce qui m'a marqué, c'est l'après-match France-Algérie. Nous avons fait un très beau match, nous étions à match nul à 5 minutes de la fin, ça ne s'est pas joué à grand chose. Ce match, nous l'avons perdu, mais je retiens surtout l'image que l'on a pu véhiculer et le respect que l'on a eu de la part des joueurs français après la rencontre. J'ai pu avoir des mots forts de la part de joueurs comme Luc Abalo, Nedim Remili ou Valentin Porte qui ont fait énormément de choses pour notre discipline. Ils nous ont félicités et montré du respect, et ça n'est pas rien. Luc Abalo, par exemple, a dit après le match que si la France avait eu des problèmes pendant la rencontre, c'était parce que l'Algérie avait été très bonne. Pour moi, gagner ce respect a presque plus de valeur qu'une victoire». Kader se réjouit des marques de sympathie des supporters de l'USDK. «Je les remercie, parce que j'ai reçu beaucoup de messages pendant la compétition. Même quand tu es au bout du monde, recevoir ce genre de messages, ça fait toujours plaisir. J'ai pensé à eux parce que je savais qu'ils étaient derrière leurs écrans et j'ai essayé de représenter au mieux l'USDK», conclut l'ancien demi-centre d'Istres OPH. A. A. Europa League Besiktas et Kaâbèche chutent lourdement à Magdebourg Les débuts européens de Hichem Kaâbèche ont eu lieu mardi soir contre les Allemands de Magdebourg, en Europa League (groupe C). Des débuts dramatiques pour le pivot algérien, auteur certes de deux buts (sur deux essais), qui a vu son nouveau team craquer face à la machine allemande (41-22). Au match aller, à Istanbul, Magdebourg s'était également imposé (23-41). Au classement du groupe C, Besiktas occupe la dernière place avec 0 point après huit journées. Magdebourg est leader (10 points) devant Montpellier (France) et le CSKA Moscou qui comptent 8 et 6 points respectivement mais avec deux matchs en retard. M. B.