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TOILETTES PUBLIQUES � ALGER
Introuvables, ou rares et malpropres
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 09 - 2010

La raret� des toilettes publiques pose un v�ritable probl�me d�hygi�ne et de sant� publique en Alg�rie. Dans certaines villes, elles sont quasi inexistantes. Dans d�autres, elles sont rares et malpropres. Cette situation r�voltante laisse insensibles les autorit�s concern�es.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Alger, la capitale, ne d�roge pas � cette r�gle. Les toilettes publiques se comptent sur les doigts de la main. Il faut les chercher ! Les deux toilettes publiques, les plus anciennes, situ�es au niveau de la Facult� centrale (tunnel des Facult�s) sont ferm�es. Les portes sont cadenass�es, aucune indication sur les murs qui en explique les raisons. Un agent se trouvant sur les lieux nous informe qu�elles sont en travaux et ne seront rouvertes qu�en septembre. Cependant, rien n�est s�r, tout d�pend de l�avanc�e des travaux. �Ces toilettes sont ouvertes � 9h et ferm�es � 17h, elles ouvrent tard et ferment t�t. A 17h, il y a encore du monde � Alger. Et croyez-moi, souvent on est coinc�, s�indigne Lamia, une jeune �tudiante. Na�ma, enseignante de fran�ais, souffre d�un probl�me de vessie et se rend aux toilettes plusieurs fois Combien sont-ils dans son cas ? Kamel, lui, avoue que chaque fois, il est oblig� d�entrer dans un caf� pour se soulager. �C�est souvent sale.� D�autres font plus simple, c�est carr�ment dans la rue qu�ils vident leur vessie.
Aux toilettes de la gare
Les voyageurs ont certainement remarqu� la nouvelle baraque blanche, en PVC, install�e depuis peu au niveau de la gare de Tafourah en guise de toilettes publiques. L�entr�e est � 10 DA. A l�int�rieur, des cuvettes turques, deux pour les hommes et deux pour les femmes, et un lave-mains. Le petit espace est rempli de jerricans, de bo�tes de d�tergents et de f�ts pleins d�eau. Le bas de la masure laisse entrevoir quelques briques, un travail mal fini. Sur le sol une eau malpropre qui s��chappe des tuyaux et qui stagne. Une odeur naus�abonde s�en d�gage. Accroupi sous un sort des toilettes en rousp�tant : �C�est d�go�tant ! Il n�y a pas de savon ! O� est le savon ?� Mohamed ne r�plique pas. Calmement, il s�approche d�elle et lui montre un reste de shampoing pos� sur le lave-mains. Semblant insatisfaites, elle se lave et le paie en pestant. �La tuyauterie n�a pas �t� compl�tement achev�e et des plombiers doivent revenir pour s�en charger. Ils ne sont pas l� depuis six mois�, l�che-t-il, expliquant les fuites d�eau polluant l�endroit. Mohamed �tait agent de s�curit� dans une entreprise �tatique � Baraki qui a ferm� ses portes et renvoy� ses employ�s. �400 000 DA comme indemnit�s. On n�en fait rien�. C�est un p�re de cinq enfants, dont deux jeunes qui l�aident en se d�gotant quelques menus travaux. Ils n�ont pas termin� leur scolarit� car en 1996, leur �tablissement a �t� br�l� par les terroristes. �Le propri�taire de ces toilettes poss�de aussi un grand restaurant. J�ai travaill� chez lui. Il a lou� cet espace, a mis en place la baraque et m�a propos� d�y travailler. J�ai accept�, ajoute-t-il en arrangeant sa vieille casquette noire pour se prot�ger du soleil. Mohamed d�teste ce m�tier qu�il exerce par n�cessit�. Il gagne environ 700 DA par jour. Il prend son d� et donne le reste � son patron, entre 3 000 et 4 000 DA/jour. Emu, il montre les blessures qui lui rongent les pieds. �C�est la salet� qui m�a fait �a. Je me soigne mais cela ne gu�rit pas.� Des plaies b�antes couvrent l�extr�mit� de ses pieds. Probablement aussi une allergie aux diff�rents d�tergents qu�il utilise et m�lange sans aucune pr�caution. Ici, les coupures d�eau sont fr�quentes, ce qui l�oblige � mettre la cl� sous le paillasson, n�ayant pas d�autre choix. Il n�a pas de citerne, mais dispose d�un f�t et de bassines remplis d�eau. Un peu h�sitant � avouer tout �a, c�est un vieux transporteur qui ose en parler. �Il ferme souvent. Quand il n�y a pas d�eau, c�est sale. �a pue partout ! Il a l�habitude de nettoyer tous les quarts d�heure, je suis ici et je le vois.� Mohamed reconna�t que la situation le d�passe car il ne dispose pas du mat�riel n�cessaire. �Je ne peux m�arr�ter de nettoyer. Les gens sont sales. Les femmes surtout. Elles jettent tout dans les cuvettes et souvent je dois user du frottoir ou d�un fil de fer pour d�boucher les toilettes. C�est insupportable.� Le gardien pose �galement le probl�me de l��quipement qui a �t� d�t�rior�. �Les gens sont brutaux et ne font pas attention. Regardez ces poignets, � peine deux mois de service, elles ont �t� cass�es ! C�est du bon mat�riel quand m�me.� Interrog�s sur place, quelques voyageurs expriment leur soulagement quant � l�installation de ces toilettes. �Six mois que cette baraque est op�rationnelle. Ce n�est pas vrai. Je me rends tous les jours au travail et c�est la premi�re fois que je vois ces toilettes ouvertes�, confie une jeune femme. Apparemment, Mohamed ferme plus t�t que pr�vu et n�assume pas sa mission. Coupures d�eau, obligations familiales ou fatigue. Lui, il nie et insiste sur le fait qu�il est souvent oblig� de rester jusqu�� des heures tardives car les clients, �a n�en finit jamais. �Je ne veux pas les obliger � partir et les abandonner. Souvent, parce qu�il n�y a plus de transport � 18h, je fais du stop�, indique-t-il, pr�cisant qu�il lui arrive de fermer les toilettes, entre 13h et 14h, juste une heure.
I. B.
�Les APC constituent l�essentiel de nos clients�
Calneg Alg�rie est une soci�t� internationale sp�cialis�e dans l'am�nagement des bases-vie et le mobilier urbain (mobile aussi). Elle r�alise �galement des cabines sahariennes de toutes tailles et de toutes vari�t�s, tropicalis�es si n�cessaire. Assia, charg�e des affaires, explique que l�entreprise enregistre ces trois derni�res ann�es une augmentation de la demande sur le mobilier urbain (toilettes publiques). �Le nombre de toilettes vendues et install�es en 2010 a consid�rablement augment� par rapport � l�ann�e derni�re. Les APC constituent l�essentiel de nos clients. A B�ja�a, nos toilettes ont �t� install�es sur les plages. Nous travaillons �galement avec des entreprises �tatiques ou priv�es.� Calneg livre diff�rentes sortes de toilettes mobiles (individuelles, pour personnes handicap�es et chimiques). Elles peuvent �tre install�es partout (chantiers, espaces publics, plages�). De plus, l�entreprise n�a pu r�pondre � toutes les commandes, car elle n�a pas �t� sollicit�e dans les d�lais. �Notre stock a �t� �puis�, et lancer une nouvelle commande exige �norm�ment de temps, nouvelles lois sur l�importation obligent, et nos clients �taient press�s.�


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