C'est dans un contexte particulier en raison de la prolifération de la pandémie que la fête de l'Aïd El-Adha a été célébrée. Un rituel religieux où dès les premières heures de la matinée, les mosquées étaient au rendez-vous des fidèles, qui ont accompli la cérémonie sous un protocole sanitaire ferme de peur d'une contamination. Bavettes, distanciation, obligent, pas d'embrassades ni accolades. C'est dans la foi, la piété, la joie et la tradition qu'a été célébrée la fête de l'Aïd El-Adha à travers la wilaya de Naâma, et ce, à l'instar de la communauté musulmane. Après la prière, le sacrifice du mouton, l'abattage des moutons, dans presque tous les foyers. Le melfouf (brochettes faites à base de foie et de crépine), marque en effet, le symbole d'un bon mouton bien engraissé, où même beaucoup de gens aisés consacrent une part de viande pour les couches pauvres qui n'ont pu s'offrir l'ovin de l'Aïd. Les enfants et les bambins sont les plus heureux dans pareilles fêtes, très contents de leurs habits neufs, ils contemplent avec pitié les scènes d'abattage. Cette année donc, l'Aïd el-Adha reste un rituel religieux lié à la foi de la Sunna de Sidna-Ibrahim Khalil qui a voulu sacrifier son fils Ismaïl, mais sans fête ni ambiance familiale. B. Henine Kyste hydatique et peaux dans les poubelles Notons que plusieurs brigades vétérinaires ont été mobilisées le jour de l'Aïd. Certaines ont été déployées à travers les abattoirs et d'autres mobiles, pour s'enquérir de la sainteté du sacrifice. Peu avant, une journée d'étude sur les risques du kyste a été organisée par les services vétérinaires de la DSA à Naâma. Concernant la collecte des peaux, aucune mesure n'a été prise cette année, les citoyens ont jeté les peaux avec les déchets des moutons dans... les poubelles. Commerçants mobilisés pour les jours de fête La quasi-totalité des commerçants pour assurer la permanence durant la fête de l'Aïd ont répondu à l'appel des pouvoirs publics dès le premier jour de la fête, et ce, à l'effet d'assurer l'approvisionnement de la population en produits de large consommation et des prestations de service durant les deux jours de fête. Reste le pain, ce produit maître de la maïda se faisait très rare en raison de la fermeture de certains boulangers non résidents qui étaient partis au bled. B. H.