Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Tout pour la victoire Mondial-2022 (qualifications africaines, groupe A-4e journée) : cet après-midi (17h) au stade Seyni-Kountché de Niamey, Niger-Algérie
Honneur à la victoire ! Pour mieux approcher le record d'invincibilité détenu par la Squadra Azzura et, surtout, prendre option à la qualification au tour fatidique. Ce sont les mots d'ordre de Belmadi et ses troupes lorsqu'ils auront à fouler la pelouse, semble-t-il en meilleur état de celle de Tchaker à Blida, face au Mena National du Niger à l'occasion de la 4e journée des éliminatoires africaines au Mondial du Qatar. Le 6-1 infligé aux Nigériens vendredi passé à Blida n'est que souvenir pour les Verts qui veulent rééditer leur festival offensif cet après-midi pour empocher les trois points et, chemin faisant, anticiper toute mauvaise surprise lorsqu'ils auront à croiser le 14 novembre prochain en Algérie les Etalons du Burkina Faso. C'est, en effet, ce dernier adversaire qui fait office de principal concurrent et obstacle à Feghouli et compagnie. Le nul qu'il a arraché aux Algériens lors de la seconde levée de ces qualifications, en septembre dernier à Marrakech, a mis un peu plus de piment à la lutte au sésame pour le passage au tour fatidique prévu en mars 2022. Un résultat qui a résonné telle une défaite pour les camarades de Benlamri qui s'efforcent désormais à non seulement rester invincibles mais de surtout, faire le plein avant de croiser Bertrand Traoré et consorts le mois prochain. Une équation pas facile à résoudre en raison de certains facteurs liés à la «négligence» des hommes, en l'occurrence une pelouse du Mustapha-Tchaker Stadium qui a failli profiter aux joueurs de Cavalli et, pis, provoquer des blessures dans les rangs de la sélection algérienne. C'est dire que le retentissant succès de vendredi passé signé par Slimani et ses jeunes capés n'était pas une mince affaire. Et qu'il a suffisamment fait douter les Nigériens définitivement «raisonnés» de la force réelle des champions d'Afrique. Ces derniers ont, cependant, à craindre la réaction de leurs hôtes qui pourraient notamment profiter des conditions climatiques attendues cet après-midi. Et le premier à appeler à la prudence n'est autre que Djamel Belmadi qui, lors de sa conférence de presse d'après-match, a fait savoir que son team doit prendre cette manche avec le plus grand sérieux. Sans oublier de rester ambitieux en vue de réussir un autre résultat positif. «On va à Niamey avec beaucoup de sérieux et d'ambition. On sait que les conditions climatiques sont compliquées là-bas. Mardi, il y aura un adversaire qui aura envie de prendre sa revanche. Je ne pense pas qu'ils pourront se qualifier donc, ce sera une question d'orgueil», disait-il vendredi dernier. Et au capitaine Riyad Mahrez d'expliquer que «Le match de Niamey sera difficile», et qu'«il faudra se battre pour gagner là-bas et éviter un faux-pas comme ce fut le cas face au Burkina Faso». Pas de changements majeurs en vue Surpris par la présence de quelques noms habituellement peu utilisés par le sélectionneur national, à l'exemple de Bedrane et Benrahma, les observateurs vont devoir à nouveau faire preuve de conviction lorsqu'ils apercevront le «11 majeur» qu'alignera Belmadi cet après-midi. A savoir qu'un probable retour de Benlamri dans l'axe défensif s'avère hasardeux du fait que le libéro du Qatar SC victime d'une élongation lors du match de son équipe face à Al-Arabi. Alors la paire Mandi-Bedrane se verrait bien reconduite ? Difficile de l'affirmer. L'entraîneur national qui n'était pas totalement convaincu par la prestation de l'ancien joueur de l'ES Sétif hésite encore à faire confiance à Touba et l'est davantage concernant une probable titularisation du revenant Medioub, autres axiaux retenus pour cette double confrontation face au Niger. C'est l'une des principales incertitudes de ce second acte, côté algérien. Si changement il y a, il concernera le flanc gauche de l'attaque avec le retour de Belaïli au détriment du meneur de West Ham Saïd Benrahma mais surtout la pointe de l'attaque où Slimani, même diminué par sa blessure, a les faveurs pour suppléer Bounedjah bien transparent lors des dernières sorties officielles des Verts. Ce qui, en cas de confirmation, nous offrira une équipe de base semblable à celle qui a affronté le Burkina Faso en septembre dernier au Maroc. Avec, cependant, des orientations portant sur la gestion des ressources physiques face à la température qui atteindra à l'heure du match les 41°. Des conditions climatiques qui pourraient être atténuées par le faible taux d'humidité (23%) et l'envie de se surpasser de Bennacer and Co face à un adversaire meurtri mais qui espère... Son entraîneur, le Français Jean-Michel Cavalli est conscient que la montagne est difficile à escalader mais que sa formation qui a tenu le coup une mi-temps durant lors du match de Blida a beaucoup à apprendre des Verts. Même dans la défaite. «Le plus important sera de corriger nos erreurs. On fera tout pour rendre une autre copie chez nous», croyait savoir l'ancien coach du MC Oran dont les espoirs de qualifier le «Mena National» ont fondu il y a quatre jours en Algérie. M. B. La dernière victoire des Verts à l'extérieur remonte à novembre 2019 À Niamey pour rompre la chaîne des nuls... Les Verts joueront cet après-midi à Niamey avec l'ambition d'empocher les trois points. Un objectif dans les cordes de Mahrez et ses coéquipiers qui, néanmoins, restent sur trois rencontres sans succès en matchs officiels disputés en dehors de leur «jardin pourri» de Blida. Il faut en effet remonter au 18 novembre 2019 pour assister à la dernière victoire des Algériens loin du pays. Plus exactement à Gaborone contre le Botswana (0-1) en qualifications de la CAN du Cameroun. Ce jour, malgré l'agressivité excessive des «Zèbres» emmenés alors par le coach algérien Adel Amrouche. Un but sur corner direct de Belaïli a suffi aux poulains de Belmadi pour revenir avec le plein de points de Gaborone. Depuis, les Verts ont connu deux déplacements comptant pour les mêmes éliminatoires respectivement contre le Zimbabwe (2-2) à Harare puis la Zambie (3-3) à Lusaka ensuite lors du match face au Burkina Faso, en qualifications du Mondial-2022, disputé le mois dernier à Marrakech (1-1). A Niamey, l'EN a encaissé à chacun de ses trois précédents déplacements. Prendre des buts à l'extérieur est, pour l'anecdote, une «marque déposée» de l'EN depuis l'avènement de Djamel Belmadi (8 buts en 6 matchs officiels joués en dehors de la phase finale de la CAN-2019 jouée en égypte). Qu'en sera-t-il aujourd'hui ? M. B. Il avait dirigé le match RS Berkane- JS Kabylie en avril dernier Issa Sy au sifflet La Fédération internationale de football (Fifa) a désigné un quatuor sénégalais pour diriger ce match, conduit par Sy Issa qui sera assisté de ses compatriotes Toure Serigne Cheikh (1er assistant) et Bangoura Nouha (2e assistant), alors que le quatrième arbitre est Diouf Adalbert. Issa Sy, badgé Fifa en 2015, ne sera pas à son premier office des footballeurs algériens. Lesquels ne gardent pas forcément un bon souvenir de lui à l'exemple de la JS Kabylie qui a certes obtenu sous son autorité le nul à Berkane, mais qui a perdu son porteur d'eau Malik Raiah exclu pour cumul de cartons lors de ce match de la coupe de la CAF, en avril dernier. Cela étant, le referee sénégalais (37 ans) a dans l'ensemble tenu son rang en restant irréprochable dans ses décisions. Présent lors de la CAN-2019 en Egypte au cours de laquelle il n'a officié qu'un seul match (Afrique du Sud-Namibie) en phase de poules (groupe D), El-Hadj Amadou Issa Sy va devoir arbitrer son 4e match dans ces éliminatoires au Mondial-222. Une ascension fulgurante pour celui qui a été choisi pour le CHAN-2020 disputé en janvier-février 2021 au Maroc et a été retenu également pour la CAN-U17 de 2019 (Tanzanie) puis celle de 2021 au Maroc (finalement annulée). C'est aussi lui qui a été désigné en tant que 4e arbitre lors de la demi-finale de la LDC entre le Zamalek et le Raja Casablanca en 2020. M. B.
