Les souscripteurs aux 50 logements LSP dans la municipalité d'Akbou, à 70 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, ne savent plus à quel saint se vouer. 15 ans après l'entame des travaux de réalisation de leurs logements, les 50 prétendants à cet ancien programme LSP ont frappé vainement à toutes les portes depuis des années, pour recevoir enfin les clés de leurs appartements, pourtant achevés, a-t-on déploré. Dans la matinée de ce lundi, pour la énième fois, les souscripteurs, organisés en association, sont montés au créneau à travers un rassemblement devant le siège de la wilaya pour exprimer leur ras-le-bol, et réclamer l'intervention de la première autorité de la wilaya afin de recevoir enfin les clés de leurs logements. Entamé en 2005, le projet en question accuse en effet un retard criant et la patience des souscripteurs est arrivée à son terme. «Notre projet de 50 logements de type LSP a été lancé en 2005. À ce jour, on attend toujours la remise des clés», tempête l'un des acquéreurs. «C'est un véritable parcours du combattant», regrettent les postulants des 50 logements LSP d'Akbou. «Une vingtaine d'actions, entre lettres ouvertes et protestations, ont été vainement entreprises depuis des années par notre association. Nos logements sont presque achevés mais on refuse toujours de nous remettre les clés. Certains acquéreurs ont tristement disparu sans pouvoir prendre possession de leurs appartements acquis au prix de lourdes privations et sacrifices. On espère que le wali intervienne pour nous remettre enfin nos clés. Même s'il reste encore quelques travaux, nous allons les prendre par nous-mêmes en charge. Le plus important est de prendre urgemment nos appartements qui sont en voie de dégradation», a déclaré l'un des postulants. A. K. La grève des paramédicaux largement suivie La grève nationale à laquelle a appelé le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) pour les deux journées de lundi et mardi a été largement suivie, hier, à travers l'ensemble des structures sanitaires de la wilaya de Béjaïa. Pour ce premier jour de protestation, les paramédicaux ont observé un arrêt de travail de deux heures dans la matinée dans l'ensemble des hôpitaux de la wilaya, pour réclamer la prise en charge de leur plateforme de revendications. « Voilà 9 mois que nous attendons le paiement de la prime Covid-19 promise par le président de la République. Il y a aussi la révision du statut particulier des travailleurs de notre secteur de la santé qui tarde à être pris en charge par les pouvoirs publics », a fait savoir un syndicaliste du SAP du CHU Khellil-Amrane de Béjaïa, tout en réclamant par la même occasion une prime de un million de dinars aux décès Covid-19 dans la secteur de la santé. À l'hôpital d'Akbou, où un débrayage de deux heures a été aussi observé, en plus de la prime Covid-19 et la révision du statut particulier, un autre technicien de la santé a tenu à pointer du doigt les entraves à la liberté syndicale, tout en dénonçant certains abus de pouvoir dans le secteur. « Le personnel de la santé a lourdement souffert lors de la dernière vague Covid-19 à laquelle nous avons fait face avec courage, mais ces sacrifices ne sont malheureusement pas récompensés. Une quatrième vague Covid-19 est à nos portes, et les pouvoirs publics se doivent d'encourager le personnel de la santé à travers une rémunération à la hauteur de ces efforts et sacrifices dans notre travail, ainsi que de meilleures conditions de travail », a indiqué le même travailleur paramédical. A. K. 2 voleurs de câbles électriques arrêtés Deux individus, qui s'étaient spécialisés dans le vol de câbles électriques destinés à la contrebande pour le cuivre, ont été arrêtés ces derniers jours par les éléments de la Gendarmerie nationale dans la localité d'Aït Rezine se trouvant à quelque 80 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, rapporte dans un communiqué, la cellule de communication du groupement de la gendarmerie de Béjaïa. Sur la base d'informations de citoyens faisant état de vol de câbles électriques en cuivre au lieudit Mechta Lamraouen dans la commune d'Aït Rezine, les éléments de la Gendarmerie nationale, après une minutieuse enquête, ont réussi à identifier et mettre la main sur les deux malfaiteurs en possession d'outils servant à sectionner les câbles. Après audition dans les locaux de la Gendarmerie nationale, les deux individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Âgés de 19 et 55 ans, les deux mis en cause ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes. A. K.
