Le pr�sident du CSA ASK a anim� une conf�rence de presse mardi en fin d�apr�s-midi. Deux points figuraient � l�ordre du jour : il s�agit des relations entre la direction du club amateur et la SSPA. Sur ce dernier point A. Kitouni, le pr�sident du CSA a tenu des propos virulents, en estimant que ses collaborateurs et lui-m�me �taient directement et surtout sciemment vis�s par la rumeur colport�e par certains membres du conseil d�administration de la SSPA qui leur reproche de ne pas aider le club professionnel sur le plan financier (sic). En quoi consisterait cette aide, d�autant plus que la logique aurait voulu que ce soit le club professionnel qui �entretienne � le club amateur, cens� �tre sa r�serve de joueurs d�une part et surtout l�association- m�re d�autre part, d�autant plus que le passage au professionnalisme a pu se faire gr�ce � l�existence m�me de ce dernier ? En fait, il semble clair que l��quipe manag�riale de la SSPA �prouve les plus grandes difficult�s � assurer la suite des �v�nements d�autant plus que le spectre de la rel�gation se fait de plus en plus sentir. Pour l��quipe dirigeante, les difficult�s financi�res et la possibilit� de trouver un alibi qui justifierait ce cuisant parcours se sont id�alement trouv� un bouc �missaire en le staff du club amateur, accus� de tous les maux, plus particuli�rement d�avoir des r�ticences � r�troc�der les subventions publiques enregistr�es au titre de la saison 2010 mais �galement d�un autre pactole du m�me montant accord� par anticipation par les pouvoirs publics sur l�exercice 2011. L�animateur de la conf�rence de presse dira � ce propos �le CSA a effectivement enregistr� une entr�e de dix millions de dinars, sur lesquels nous avons pr�lev� 60% que nous avons affect�s au club professionnel en prenant pr�texte de l�acquisition de 6 000 actions (6 MDA) et avons gard� par devers la tr�sorerie 40% afin de faire face aux nombreux cr�anciers et � toute m�saventure qui na�trait de beaucoup de ch�ques en circulation�. Quid alors des autres 10 millions de dinars ? La r�ponse est vite fournie par A. Kitouni �c�est vrai qu�il y a un engagement, voire une notification des pouvoirs publics de verser par anticipation une premi�re tranche de la subvention publique. Elle est de l�ordre de 10 millions de dinars, seulement, elle n�est pas encore mat�rialis�e. Nous nous sommes engag�s aupr�s de la direction du club professionnel � lui en faire directement la r�trocession, sauf qu�il y faudra d�abord que cette somme entre dans nos caisses. Quoiqu�il en soit, il n��tait nullement question pour nous d��tablir un ch�que de garantie qui ne pourrait qu��tre en bois. Nous sommes trop respectueux de la r�glementation et surtout de la morale pour verser dans ces pratiques. Comme gage de nos bonnes intentions, nous n�avons pas h�sit� � appuyer cet engagement par un acte d�ment authentifi� par un huissier de justice.� En pr�ambule de cette conf�rence de presse, le pr�sident du CSA ASK a tenu � �clairer l�opinion sportive locale sur la r�alit� des dettes du club, annon�ant pour cela que �depuis notre �lection en f�vrier, mes collaborateurs ont pris tout le temps qu�il fallait pour d�cortiquer la gestion du club depuis 2007. La somme de 13 millions de dinars annonc�e au cours de ladite AGE est assez loin de la r�alit�. Le montant global des dettes est en r�alit� de 44 779 278 DA ; elles et se r�partissent de la mani�re suivante : emprunts 11 204 000 DA, fournisseurs 5 832 840 DA, r�mun�rations joueurs 15 259 500 DA, IRG 4 656 338 DA, salaires �ducateurs de jeunes cat�gories au titre des saisons 2007/2008/2009 726 600 DA et pour 2010 87 872 DA, salaires du personnel 484 000 DA, salaires staff technique senior saison 2008/2009 2 460 000 DA et 2009/2010 3 285 000 DA. Il y a lieu de souligner qu�au moment o� la conf�rence de presse se d�roulait, une douzaine de supporters a envahi les lieux, prof�rant des menaces � l�encontre de �ceux qui conspirent pour que l�ASK r�trograde� (???). ils n�ont pas quitt� le si�ge qu�apr�s avoir obtenu audience aupr�s de A. Kitouni. En tout �tat de cause, il rejette toute id�e de servir d�alibi � la gabegie qui caract�rise la SSPA et encore moins � l��chec sportif patent allant jusqu�� affirmer �tre en mesure, avec ses collaborateurs, �au nom de l�attachement qu�ils portent aux couleurs de l�ASK, de relever le d�fi au cas o� les dirigeants de l��quipe professionnelle venaient � quitter la direction �.
