Une trentaine de personnes, repr�sentant 6 villages (6 000 habitants) du nord de la commune de Bordj- Mena�el, wilaya de Boumerd�s, ont effectu� le trajet de 40 kilom�tres, par un jour de canicule, jusqu�au chef-lieu de wilaya pour interpeller les autorit�s locales et le ministre des Ressources en eau. Leurs robinets sont � sec depuis plus d�un mois et les quelques puits se sont taris. �Nous achetons une citerne de 300 litres d�eau puis�e dans des conditions douteuse � raison de 1 200 DA. Parfois, nous n�avons m�me pas de quoi nous laver les mains. Or, la conduite d�eau potable venant du barrage de Tagsebt passe par notre commune et Bordj-Mena�el et � moins de 5 km de nos villages �, diront-ils. Et d�ajouter : �Au ministre qui a promis � la t�l�vision, lors de sa r�cente visite dans la wilaya de Boumerd�s, un �t� et un Ramadan sans p�nurie d�eau, nous lui demandons de venir voir dans quelques conditions nous vivons.� Ces villageois ne cachent par leur hostilit� � l�endroit du P/APC de Bordj-Mena�el qui, disent-ils, se cache pour ne pas r�pondre � leurs dol�ances. Visiblement non satisfaits de la r�ponse du responsable de l'hydraulique qui les a re�us, ces villageois menacent de revenir en force. Nous avons pris attache avec le responsable de l�hydraulique. Selon lui, les villages en question sont aliment�s � partir de Ouled A�ssa, commune voisine de Bordj-Mena�el. Il y a, d�apr�s lui, tout simplement une mauvaise r�partition des ressources entre municipalit�s. La ressource hydraulique n�est-elle pas comme le stipule la Constitution un bien collectif ? Qui veillera sur l�application de cette obligation constitutionnelle ?