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KIOSQUE ARABE
Tel qui criait au loup�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 09 - 2011


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Si je comprends bien avec ce curieux 17 septembre, n� soi-disant sur Facebook, relay�, amplifi� par des journaux bienpensants, le loup n'y �tait pas, et pas l'ombre de sa queue. Pour voir un loup, il ne faut pas seulement l'imaginer, mais y croire. Ceux qui ont �fabriqu� ce mensonge noir, cousu de fil blanc, n'y ont pas cru un instant, comme ils n'ont jamais cru que �BHL� pouvait �tre le �Che Guevara� de ce si�cle.
Pauvre Bernard-Henri L�vy qui r�unit toutes les tares du moment aux yeux de nos super-patriotes et d�tecteurs hors pair de complots ourdis. D'abord, il est fran�ais, et c'est l'horreur absolue pour ceux qui se soignent � Paris et qui entretiennent leur bonne sant� financi�re dans et hors les murs de la �patrie des anges et des d�mons�. Non content de cela, B.H.L. est juif et sioniste de surcro�t puisqu'il soutient Isra�l envers et contre tous, tout comme nous le faisons avec les Palestiniens, mais ce n'est pas la m�me chose. Ensuite, quand on se pr�tend philosophe et agitateur d'id�es, on doit s'en tenir � la th�orie, et ne pas croire qu'on peut faire la r�volution n'importe o�. Il y a seulement quelques ann�es, B.H.L. �tait un brave type, ami des Alg�riens et pourfendeur du �Kituki�. Avec conviction et application, il avait contribu� � rompre l'isolement et la suspicion qui avaient �t� b�tis autour de l'Alg�rie en guerre contre le terrorisme islamiste. On s'�tait opportun�ment souvenus que notre ami Bernard �tait un enfant du pays, aussi nostalgique de l'Alg�rie que nous l'�tions de la France. Il aurait d� s'arr�ter l�, se borner � d�tecter quelques vell�it�s intellectuelles � la surface de notre plan�te m�diatique. Seulement, il a voulu en faire trop, et naturellement �a a d�bord� : en quelques jours, il a choisi de devenir l'ami de gens qui n'�taient pas forc�ment les n�tres. Il s'est fait le laudateur et le porte-voix de rebelles libyens, en particulier l'un des leurs, Abdeldjalil, un sosie de Belkhadem question front. Un �empastill� de seconde main, comme dirait mon voisin de page. Tout le monde sait, sur Facebook et ailleurs, que nos dirigeants n'aiment pas trop ce monsieur qui porte la condamnation des infirmi�res bulgares comme une tache au milieu du front. Ce n'est pas pour cette raison que les �n�tres� ne l'aiment pas, mais pour d'autres que A�cha doit conna�tre, et que sa fille Safia, n�e chez nous, d�couvrira bien un jour. Comble de la provocation : B.H.L. s'affiche sur tous les �crans de la cha�ne qatarie Al-Jazeera, notre meilleur ennemi du moment, et jusqu'� instructions contraires. Que notre inimiti� demeure et qu'elle soit entretenue et choy�e au quotidien, comme le fait avec abn�gation la presseengag�e. C'est par elle qu'on apprend les ennuis familiaux du sieur Ouadhah Khanfar, le DG palestinien(1) d'Al-Jazeera. Selon le quotidien Al-Nahar, la famille de Khanfar en Palestine a d�savou� publiquement son rejeton et d�clare ne pas �tre responsable de ses men�es antialg�riennes, coupl�es avec sa soudaine amiti� pour B.H.L. Un autre fait qui d�montre, a priori, que nos relations avec l'�gypte sont en phase de r�chauffement malgr� la scandaleuse agression du �Num�ro 14�(2). Les nouveaux dirigeants du pays, aussi anciens que l'�quipe d�gomm�e, ont d�cid� de fermer les bureaux de Al-Jazeera Munasher, l'une des stations de la cha�ne satellitaire qui �mettait en direct du Caire. Ce qui a fait dire au chroniqueur t�l� du quotidien Al-Quds que si les dirigeants ont �t� chang�s, les m�thodes sont rest�es les m�mes. �Cela consiste, explique-t-il, � laisser travailler un m�dia sans rien lui demander et � le fermer � la moindre incartade�, sous pr�texte qu'il n'a pas les autorisations n�cessaires. C'est ce qui est arriv� ces jours-ci � Al-Jazeera qui a pourtant rendu de signal�s services � la r�volution du 25 janvier. �Comme quoi, on peut soutenir une r�volution, et se voir d�savou� par les autorit�s issues de cette r�volution�, conclut notre confr�re. Du coup, et pour en revenir � B.H.L., ceux qui pensaient faire venir le philosophe fran�ais pour un colloque en seront pour leurs frais. Le courage c'est bien, et c'est m�me alg�rien, mais la t�m�rit� n'est toujours pas homologu�e chez nous. Dans le climat actuel, autant inviter aussi Enrico Macias, si on veut offrir l'hospitalit� de son pays natal � �l'agent sioniste B.H.L.�. Un qui ne s'en fait pas, c'est le Premier ministre turc Erdogan, qui plane tout en haut des sondages arabes. Tout comme l'ami L�vy, Erdogan est l'ami des gens de Benghazi, et lui aussi habite Al- Jazeera, autant que d'autres vivent � l'ENTV, mais ce n'est jamais la m�me chose. C'est que le vrai ami Erdogan a fait un accroc aux traditionnelles relations d'amiti� et de coop�ration entre la Turquie et Isra�l. Juste avant d'aller faire sa tourn�e des popotes arabes, il a provoqu� une crise avec l'�tat sioniste en rappelant son ambassadeur et en demandant le d�part du repr�sentant d'Isra�l en Turquie. Depuis quelques mois, Erdogan s'emploie sans rel�che � capter la faveur et la ferveur des foules arabes, en attente d'un lib�rateur. Les �gyptiens ne jurent plus que par lui, et m�me les Fr�res musulmans se sont � peine offusqu�s de son appel � la fondation d'un �tat la�que, car ils savent la distance qu'il y a de la coupe aux l�vres. Auparavant, il avait adress� des menaces � peine voil�es au r�gime de Bachar Al-Assad, en lui rappelant que l'�re des tyrans �tait r�volue. Du coup, les Arabes ombrageux et hostiles � toute intervention �trang�re se sont mis � r�ver de cohortes turques lib�rant Damas de la tyrannie, apr�s avoir massacr� �a et l� quelques bataillons de Kurdes. Erdogan, on l'aurait volontiers compar� � Saladin s'il n'avait eu cette f�cheuse propension, aussi turco-irano-irako-syrienne, � trouver une solution finale au probl�me kurde. Bref, ce Turc, c'est le h�ros arabe du moment dans toute sa splendeur. Seulement, Erdogan ne serait pas aussi net que veulent le croire ses admirateurs arabes. Il se serait m�me compromis avec le r�gime de Bachar en lui livrant un officier dissident r�fugi� en Turquie. Selon l'opposition syrienne qui n'h�site pas � parler de tra�trise, le lieutenant-colonel Hussein Harmouche a �t� enlev� par les services turcs qui l'ont remis aux autorit�s syriennes. Depuis jeudi dernier, la cha�ne d'information syrienne, �qui dit tout sur tout�, diffuse en boucle les d�clarations de �repentance� de l'officier dissident. Ce qu'il y a de bien avec les islamistes turcs, c'est qu'ils sont avant tout turcs et musulmans ensuite. Ce qui n'est pas tout � fait le cas de nos gouvernants qui d�noncent le danger islamiste � Tripoli, alors qu'il a d�j� investi El-Mouradia.
A. H.
(1) C'est formidable : quoi que nous fassions pour les Palestiniens, quels que soient les sacrifices qu'on peut consentir pour eux, ils se tournent toujours vers d'autres � l'heure du choix fatidique. �a doit tenir au fait que nous en faisons toujours trop, dans notre ardent d�sir d'�tre reconnus.
2) Il s'agit, bien s�r, de l'attaque perfide et l�che lanc�e par un joueur, le num�ro 14, de l'�quipe nationale militaire �gyptienne contre un de nos footballeurs, vainqueurs de la derni�re Coupe du monde militaire.


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