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CE MONDE QUI BOUGE
Il y a 20 ans, la peur sâemparait dâAlger
Hassane Zerrouky
Publié dans
Le Soir d'Algérie
le 01 - 09 - 2017
[email protected]
Câétait il y a 20 ans, le RND nouvellement créé, en avril 1997, remportait les élections législatives de juin (156 siÚges), loin devant le FLN (64 siÚges). Le 14 juin, un gouvernement de coalition â RND, Hamas et FLN â à dominante islamo-conservatrice, était constitué, avec pour Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Ces élections, les premiÚres depuis lâannulation du processus électoral en janvier 1992, que lâopposition avait vainement contesté par des manifestations de rue â à lâépoque malgré une violence terroriste inouà ̄e, les protestations publiques étaient autorisées â sâétaient déroulées dans un contexte de carnages de civils à répétition : 22 massacres dont celui de Bougara (93 morts) ont été commis entre le 15 février et le 5 juillet 1997, dont, à Frais-Vallon, des jeunes supporters de lâUSMA qui venait de remporter la Coupe dâAlgérie.
AprÚs lâélection de lâAPN, puis la libération de deux dirigeants du FIS â Abdelkader Hachani (5 juillet) et Abassi Madani (15 juillet) â les massacres se poursuivent durant tout lâété au rythme dâun carnage tous les deux-trois jours, avec pour point dâorgue, celui de Raà ̄s, le 30 août, qui fait entre 200 et 250 morts (98 officiellement). Si les autorités donnaient lâimpression de ne pas sâen alarmer outre mesure alors que ces massacres à répétition faisaient la «une» des médias étrangers et suscitaient lâinquiétude des partenaires occidentaux dâune Algérie isolée diplomatiquement â la quasi-totalité des ambassades avaient réduit leurs effectifs ou déménagé Ã
Tunis
â, les compagnies aériennes ne desservaient plus lâAlgérie â les aéroports de
Paris
étaient interdits pour Air Algérie (on passait par Lyon) â et Ã
Alger
, la peur planait désormais sur la ville.
«Vingt-quatre heures aprÚs la tuerie de Haà ̄ Raà ̄s, le samedi 30 août, vers 15h, un groupe du GIA attaque le quartier Miramar Ã
Alger
, et égorge 19 de ses habitants. Le fait que cet acte se soit produit en plein jour dans la capitale, hautement sécurisée, provoque une véritable onde de choc. âLe GIA est dans
Algerâ»
, entend-on dire. La panique sâempare de plusieurs quartiers de la capitale. Des dizaines de familles désertent leurs habitations et se réfugient dans les postes de police. Le soir, les rues de la ville se vident. Les cafés sont désertés.
Les rumeurs sur une attaque supposée du GIA ne sont finalement pas infondées. Dans la nuit du vendredi 5 septembre, Sidi-Youcef, lieu-dit situé à la sortie de Bouzaréah, face à la forÃat de Baà ̄nem, mais prÚs de Chéraga, est plongé dans lâhorreur. Dans cet ensemble dâhabitations pauvres, séparé de la forÃat par une riviÚre, vivent quelques centaines de personnes. La forÃat de Baà ̄nem, sans Ãatre un maquis islamiste comme lâAtlas blidéen, sert néanmoins de refuge au groupe dâAthmane Khelifi, connu sous le sobriquet de Flicha («flÚche»).
Vers 21h, une vingtaine dâhommes venant de la forÃat toute proche fait irruption dans Sidi-Youcef et sâen prend à tous les habitants à coups de haches et de sabres. Les femmes et les enfants hurlent et tapent sur les casseroles afin de faire le plus de bruit possible, en guise dâappel au secours. «Mais personne nâest venu», raconte un rescapé. Une partie des habitants fuit et se réfugie dans la forÃat. Pour leur part, les tueurs ont pris leurs précautions : pas une balle nâest tirée, pas une seule explosion ne retentit. Deux heures aprÚs arrivent les premiers militaires, venant de Beni-Messous, distant de cinq kilomÚtres. Bilan : 87 morts, dont une famille entiÚre, celle des Bouzidi. Le lendemain, les survivants quittent les lieux.
Dans la capitale, le mutisme observé par le gouvernement devant une telle tragédie sâajoute au désarroi des habitants. Surmontant sa peur, la population
dâAlger
se charge elle-mÃame de sa protection : gardes, rondes de nuit. Des habitants sâarment de gourdins, de haches, de pioches, mettent en place des sirÚnes de fortune. Le 10 septembre, le gouvernement rompt le silence : Hamraoui Chawki, ministre de la Communication, dans une brÚve intervention à la télévision, tente de rassurer : «Les tentatives du terrorisme sont vouées à lâéchec (âŠ) ; la situation est maîtrisée.»(1) Un propos destiné à la communauté internationale, qui commençait alors à exprimer de sérieux doutes quant à la capacité du pouvoir algérien à assurer la protection de ses concitoyens.
Eh oui, lâAlgérie avait frÃŽlé lâingérence étrangÚre : mission dâenquÃate de la Commission européenne (la Troà ̄ka), puis du Parlement européen avec un certain Cohn Bendit, suivie ensuite par celle de lâONU conduite par Mario Soares en 1998⊠A jeudi et bonne fÃate.
H. Z.
(1) H. Zerrouky, La Nébuleuse islamiste, chapitre «la nuit des longs couteaux», Ed 1 Calmann Levy.
Paris
2002.
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